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Les routes de l'imaginaire - Page 47

  • Bazar magyar . - Viviane Chocas (Héloïse d'Ormesson, 2006)

    4ea3aa25a0e839a55cac06ba55e9095a.jpgNée en France de parents hongrois, l'auteur ne connait de la Hongrie que quelques parents venus en visite et surtout quelques plats locaux rituellement faits par ses parents. De la langue, rien. Du pays, rien. Des événements de 1956 non plus. On les appelle "les événements" mais tout est fait pour oublier ces années et s'intégrer au pays d'adoption, la France. Pourtant l'auteur est attirée par cette langue qu'elle ne connait que par les plats et les ingrédients qui, alors, forment des mots rudes qui s'allient à la saveur particulière des mets. Quand elle devra aller à Budapest en tant que journaliste en 1989, elle reconnaîtra cette langue et y associera tout de suite ses souvenirs culinaires. Et l'émotion va surgir, violente.

    Dans ce récit qui n'est, au départ, que l'évocation d'un pays d'origine, thème assez récurrent, l'émotion surgit vraiment dans la seconde partie. C'est là que l'auteur va découvrir ce pays à l'occasion de la chute du mur de Berlin et du rideau de fer. La violence des émotions qui secouent alors les Hongrois se mêle à ses émotions à elle en découvrant ce pays et cette langue jusque là à peine découverte. C'est vraiment un joli récit qui parle de la recherche des racines et aussi de l'importance de la cuisine comme lien entre les hommes !

    Lu dans le cadre du Prix des lecteurs d'une bibliothèque-amie sur la littérature hongroise.

  • Hier . - Agota Kristof (Seuil, 1995)

    7d8057cbe4a7f1db71e8e7760c4ca76c.jpgQuand le psychiatre demande à Sandor de lui parler de son enfance, il s'invente des parents morts dans les bombardements, un orphelinat et un exil. Pourtant lui sait que tout cela est faux. Sa mère : une prostituée dont il entend les ébats dans la chambre à côté. Son père : l'instituteur, marié et père de famille, qu'il poignarde sans réussir à le tuer. Line : la fille de l'instituteur, son amour de jeunesse qu'il a dû quitter. Quand il la retrouve de nombreuses années plus tard, il ne lui révèle pas qu'elle est sa demi-soeur et continue à l'admirer et à l'aimer.

    Entre délire et réalité, ce roman nous transporte, comme souvent chez Agota Kristof, dans un monde d'exil et de malheurs. Le sujet de ce livre est tout ce qu'il y a de plus sordide, pourtant elle réussit à ne pas sombrer dans le pathos grâce à une écriture dépouillée. En évitant toute description et tout sentiment, elle donne au texte une belle universalité. A ne pas lire toutefois si on veut quelque chose de léger et de distrayant....

    Lu dans le cadre du Prix des lecteurs d'une bibliothèque-amie sur la littérature hongroise. Agota Kristof est hongroise mais, réfugiée en Suisse, elle écrit en français.

  • Je, François Villon . - Jean Teulé (Julliard, 2006)

    d435f616aa4127b5179dd004397b5113.gifLu dans le cadre du Club de lecture des blogueu(ses)rs

    Dans un Moyen-Age dur et violent où la vie est un perpétuel combat, le jeune François, orphelin de père et bientôt de mère,  est confié à Guillaume de Villon, chanoine et chapelain, alors qu'il a huit ans. Celui-ci l'élèvera comme s'il était son fils et lui fera suivre des études. A vingt ans il a fait de solides études littéraires et juridiques et est clerc. Mais François, qui prend le nom de Villon, aime aussi fréquenter les mauvais lieux et les camarades voleurs et même assassins. A cette époque il écrit ses premier poèmes qui sont lus dans les tavernes. Il continuera à écrire des poèmes tout au long de sa vie. Il prend part à des rixes et, après l'assassinat d'un prêtre, il doit fuir Paris. Gracié, il revient mais est de nouveau mêlé à un cambriolage et fuit cette fois vers Angers puis est accueilli à Blois à la Cour de Charles d'Orléans. Emprisonné et torturé à la prison de Meung sur Loire, il rentre à Paris où de nouveau il est emprisonné et cette fois banni pour dix ans de la capitale. Ce sera la dernière fois que l'on aura des nouvelles de lui.

    Voilà, me direz-vous, une belle histoire médiévale comme celles de Jeanne Bourin dans "La chambre des dames" ou "Très sage Héloïse" ! Que nenni ! (voilà que je parle comme à l'époque...). Jean Teulé a pris le parti d'écrire son roman à la première personne et d'imaginer la manière dont on pouvait ressentir, voir, sentir la vie à Paris au Moyen-Age ! Et on est d'emblée plongé dans un Moyen-Age de violence, de puanteur, de torture, de gibet à ciel ouvert, de viol, de famine, de brutalités, d'épidémie, etc... Et cette vie François Villon la reçoit de plein fouet dès son plus jeune âge puisque, par exemple, sa mère a eu les deux oreilles coupées pour avoir volé deux fois.

    Toute cette violence qui est décrite, certains diront sans doute trop complaisamment, a été pour moi le révélateur du pourquoi de la poésie de Villon. Je connaissais la "Ballade des dames du temps jadis" (par Brassens) et surtout la "Ballade des pendus" mais j'avais du mal à apprécier une poésie aussi morbide et aussi excessive. Après avoir lu ce livre, c'est devenu évident pour moi que Villon ne pouvait pas écrire autre chose ! La mort est une compagne quotidienne pour lui et il écrit forcément sur les gueux ses amis, sur le gibet omniprésent à Paris, sur la paillardise de la vie. "Je trouve mon inspiration dans les bas lieux, dans les amours de coin de rue. Mon seul arbre est la potence" écrit-il. Ce sont ses vers sur la mort et surtout sur l'angoisse de la mort qui, à mon avis, émeuvent le plus !

    Bref j'ai été passionnée par ce livre car, même si certains passages vous mettent un peu le coeur au bord des lèvres, on a l'impression, en le refermant, d'être entré dans l'intimité de François Villon et de mieux le connaître. Pour ceux qui veulent poursuivre, il existe une biographie de Jean Favier (historien spécialiste du Moyen-Age) chez Fayard.

     

  • Femmes célèbres sur le divan . - Catherine Siguret (Seuil, 2007)

    fbccbb68bd737d5af241cb2f59fa34b3.gifL'auteur, journaliste, a souhaité mettre l'accent sur onze femmes (*) qui ont marqué le 20è siècle dans différents domaines mais qui, toutes, avaient des conflits profonds avec elles-mêmes. Ces conflits ont d'ailleurs souvent été le moteur de leur oeuvre ou de leur carrière. Ici onze psychanalystes (dont Philippe Grimbert, J.D. Nasio et Serge Hefez pour les plus connus) proposent leur interprétation de ces situations qui trouvent en partie leur source dans des enfances difficiles et douloureuses.

    On connait la vie amoureuse chaotique de Colette et de Virginia Woolf, l'hystérie de Dietrich (qui est un des portraits les plus saisissants !), la recherche des sensations fortes chez Sagan, les difficultés amoureuses de Simone de Beauvoir, de Callas, d'Edith Piaf, de Dalida, et les situations souvent extrêmes qui en ont été les conséquences. On sait que, chez les artistes, les névroses sont souvent sublimées et qu'elles sont la plupart de temps à l'origine de leurs oeuvres. Ici c'est le cas pour toutes ces femmes qui, si elles avaient fait une psychanalyse, auraient sans doute gagné quelques années mais perdu ce qui a fait leur célébrité ! Vaut-il mieux être équilibrée et inconnu, ou névrosé et célèbre ?? Mais il y a aussi beaucoup de névrosés qui ne subliment pas leur névrose et restent inconnus  ;-)


    *(Colette, Virginia Woolf, Marlène Dietrich, Simone de Beauvoir, Edith Piaf, Maria Callas, Jackie Kennedy, Dalida, Françoise Sagan, Lady Diana)

  • Emilia et le sel de la terre . - Yossi Sucary (Actes Sud, 2006)

    489f55c93ff7b005339290e9743b3347.jpgDans ce roman on trouve un des principaux drames d'Israël que nous connaissons très mal (enfin... moi en tout cas), c'est la difficile cohabitation (et c'est un euphémisme) entre juifs séfarades et juifs ashkenazes. Je savais qu'ils avaient forcément une histoire différente, mais nous sommes plusieurs à avoir lu des romans israéliens où cet antagonisme est violent.

    Ce récit est autobiographique (le sous-titre est : une confession). Le narrateur a une grand-mère, Emilia, qui est séfarade est fière de l'être. Elle refuse obstinément de souscrire au mode de vie ashkenaze et est révoltée que les séfarades soient vus comme des incultes à la peau sombre. Son petit-fils est tiraillé entre la fidélité à cette grand-mère et son désir de s'intégrer dans la vie israélienne moderne. Mais il doit admettre que, malgré ses brillants résultats scolaires, il n'est pas accepté comme officier et doit rejoindre, à l'armée, les autres séfarades dans les travaux subalternes. Même l'étude de la philosophies, plus tard, ne sera pas suffisante pour l'aider à résoudre ce conflit.

    Ecrit dans un style pas toujours facile (n'oublions pas que l'auteur est philosophe..), ce récit vaut surtout pour ce témoignage qui est tout à fait actuel. Il rend d'ailleurs encore plus pessimiste sur l'avenir d'Israël qui doit en même temps résoudre ses conflits intérieurs (n'oublions pas les Arabes israéliens, voir le billet de Laurent) et extérieurs.

  • A coups redoublés . - Kenneth Cook (Autrement, 2008)

    9af2e459bad654a6cf6acf1cda1646f9.gifTroisième roman de Kenneth Cook, auteur australien, "A coups redoublés" se lit d'une traite, presque comme un thriller !

    C'est un procès qui ouvre le livre. La question est de savoir s'il y a eu mort d'un être humain, si l'accusé a causé la mort de la victime, si ce meurtre a été perpétré avec indifférence ou intention de tuer, et si cet acte a été perpétré alors que l'accusé tentait alors de commettre des faits passibles de la peine de mort ! Le roman sera construit avec une alternance de passages de procès et de flash-backs sur les faits. Le cadre : un hôtel-restaurant au fin fond de l'Australie profonde où les jeunes du coin viennent ingurgiter autant d'alcool qu'il le peuvent, chaque week-end. Les personnages : le gérant, une espèce de grande brute qui essaie de vendre le maximum d'alcool et adore son chat. Un "assommeur de boeufs" à l'abattoir, autre grande brute. Un jeune homme un peu efféminé qui a bien du mal à séduire une fille. Et les comparses, autres grands buveurs.... Tout ce petit monde se retrouve régulièrement pour des beuveries qui se tranforment en bagarre, mais cette fois cela ira plus loin..

    L'astuce de l'auteur est d'avoir réussi jusqu'à la dernière page (je dis bien la dernière page) à nous cacher qui sera la victime, puisque victime il y a, on le sait ! Et la chute est vraiment une des meilleures que j'ai lues ! La vision de la société australienne rurale est toujours aussi noire et sans concessions que dans "Cinq matins de trop" et "Par-dessus bord", en tout cas en dehors des villes. L'alcool est souvent le seul échappatoire au vide et à l'ennui. Le style, direct et sans fioritures, est presque "documentaire" et donne une impression de proximité avec l'histoire.

    L'auteur, mort en 1987 à 57 ans, a, semble-t-il, écrit une vingtaine de romans, ce qui nous promet encore de belles lectures ! Il a été journaliste, grand reporter, producteur de documentaires, puis scénariste et dramaturge, avant d'être écrivain.

    Une citation de Télérama à propos d'un de ses précédents livres : "Pas d'autre choix que de lire en apnée" !!

     

  • Cent jours avec Antoine et Toine . - Marcus Malte (Seuil Jeunesse, 2000)

    177772fe4157df2b45e13589986d1bc2.gifEdité dans une collection pour (grands) adolescents, ce livre peut tout à fait être lu par des adultes. Le ton bien particulier de Marcus Malte, ironique, poétique et énigmatique est très original.

    Antoine, un employé de Mairie aux habitudes bien ancrées et à la vie morne, sauve de la noyade Toine, un jeune garçon qui va rester cent jours avec lui. Avec lui il va redécouvrir la vie et ses plaisirs. Il va aussi ressentir pour la première fois des émotions aussi fortes que dans son enfance. En retrouvant la maison de ses grands-parents, il va réaliser tout ce qu'il n'a pas osé accomplir dans sa vie...

    Antoine et Toine : un dédoublement qui nous interroge sur le sens de la vie et sur les priorités que l'on se donne. Un conte entre le fantastique et la poésie qui m'a bien plu même si j'ai ressenti quelques longueurs. En tout cas c'est le deuxième Marcus Malte que je lis et j'aime le ton de cet auteur qui sait se renouveler dans des livres inclassables, entre "roman de société" et "polar noir".

    L'extrait d'une interview de Marcus Malte : "Cent jours avec Antoine et Toine" est un des premiers romans que j’ai écrits (le deuxième pour être précis), et ce une bonne dizaine d’années avant sa publication. Soit bien avant les premiers polars sortis chez Fleuve Noir. Et jamais il ne me serait venu à l’idée de le proposer pour une collection jeunesse  ! Cela ne s’est fait, plus tard, que par un concours de circonstances. Je suis d’ailleurs très heureux que certains éditeurs aient encore le courage de présenter des textes comme celui-ci à un jeune public ; c’est une belle marque d’estime et de confiance envers ces lecteurs.
    Mais le principe d’écriture était déjà le même à l’époque : partir sans savoir du tout où on va, sans rien s’interdire ni s’imposer dans la forme comme dans le fond. Le seul but étant de créer quelque chose de "beau" - au sens large du terme. Quelque chose qui touche au coeur."

  • Polar noir et rencontre avec Marcus Malte

    b2776f1d0a863cdb1a08f7b045855c78.jpgTout spécialement pour Laure qui est tombée amoureuse de Marcus Malte des éditions Zulma, quelques mots sur la journée professionnelle sur le Polar noir à l’occasion du festival « Polar dans la ville » de St Quentin en Yvelines.

    L’exposé sur le polar noir a été fait par Hubert Artus, spécialiste du sujet, qui est très agréable à écouter et très vivant. Rappel des grands auteurs qui ont créé le genre. Chandler et Hammett, dans les années 30, qui se sont ainsi fait les porte-paroles d’une Amérique en crise  et sans héros pour la sauver. Puis Burnett, Cain, Cheyney, Chase, McCoy, et, encore après, Himes, Thompson et Goodis.

    En France c’est Marcel Duhamel (et Boris Vian) qui les traduire et les diffusera à partir de 1945 en créant la Série Noire.

    Il faudra attendre 1968 et ses événements pour voir naître l’équivalent en France avec Manchette surtout, et ensuite Fajardie et Vautrin. Puis la génération des Pouy, Daeninckx, Pennac, Villard, Vilar, Raynal, Jonquet, Benacquista, Bialot. Raynal qui dirigera la Série Noire à partir de 1991 contribuera à diffuser tous ces auteurs. L’arrivée d’Ellroy et aussi la multiplication des problèmes sociaux en France relancera le genre polar et contribuera à son développement avec des auteurs comme Izzo, Dantec, Manotti, Oppel, Malte, Tabachnik et bien sûr Fred Vargas.

    Aujourd’hui les auteurs sont souvent, comme le dit Artus , « muti-prises », dépassant le strict genre du polar pour aller vers le roman réaliste, la SF , le roman social ou même le fantastique.

    Marcus Malte qui arrivait a été ravi de se voir traité de « multi-prises » ;-)b5cd2d6fa46c7bce19e4d847fe0c7ddd.jpg

    En vrac : c’est un hasard s’il a été catalogué « écrivain de polars ». D’ailleurs selon ses livres, il n’est pas forcément classé en polar en bibliothèque ou en librairie. Mais son style répond souvent aux codes du polar : une économie de moyen pour son style, l’histoire de gens du commun qui sont dans des situations inhabituelles, parfois un peu de fantastique.

    Avant de trouver une idée, il lui faut « trouver la phrase qui tue » (je cite !). Ce qui l’intéresse c’est se servir des mots pour faire passer des émotions. Comment on raconte l’histoire est plus important ce que l’on raconte. Mieux vaut bien décrire en une phrase plutôt qu’en trois pages ! Une phrase qui sonne bien c’est comme un accord de musique qui émeut, c’est inexplicable objectivement ! Mais avoir des idées en plus c’est bien !!!

    Il a été projectionniste et, plus que les images elles-mêmes, c’est le montage, le rythme du cinéma qui l’a peut-être influencé. Il faut trouver le bon rythme, savoir où s’arrêter, où reprendre.

    Il avait eu le prix « Polar dans la ville » en 2004 pour « La part des chiens » . Cette année il était l’invité d’honneur mais n’a pas eu le prix avec « Garden of love » qui a par ailleurs été couvert de prix ! Dans le public on lui a demandé pourquoi il avait conservé une structure aussi complexe dans ce roman, au risque de perdre un peu le lecteur dans ce labyrinthe, et même de la décourager. Pour lui ça ne pouvait pas être autrement, ça va avec l’intrigue !

    Voilà le compte-rendu rapide d’une journée intéressante ; Qui a dit que c’était sympa d’être bibliothécaire ? Bah oui, c’est sympa ! (surtout quand c’est pas moi qui organise, c’est reposant !)

  • Mon frère est parti ce matin . - Marcus Malte (Zulma, 2003)

    b23b7c46c3604827f5b4bfb465aa7f5a.jpgJe vais bientôt assister à une journée sur le "polar noir français contemporain" avec comme invité Marcus Malte, aussi je vais essayer de lire quelques livres de lui. Voici le premier.

    Le héros est un personnage qui, un jour, décide de s'enfermer chez lui et de ne plus en sortir. Il habite une maison dans un petit village. Il demande à un voisin de lui apporter chaque jour à manger et le journal local dans lequel il découpe les faits divers et les colle sur les murs. Tout le village s'étonne mais il tient bon. Jusqu'au jour où un journal national fait un article sur cet "ermite" et où il devient le porte-parole des "anti-socité de consommation" et aussi le point de mire des curieux. Les visiteurs défilent devant sa maison, le village devient célèbre...

    Ce petit roman, presque une nouvelle, est à mon avis une fable sur la vie et le sens qu'on lui donne. A chacun son sens ou à chacun son absurdité. Ou comment on peut donner une image de la société actuelle à travers une petite histoire comme celle-ci. Sûr que je vais en lire d'autres, des livres de Marcus Malte, il fait partie de la famille que j'aime, celle des Pouy, Daeninckx et Cie !

     

  • Masse Critique : une critique / un livre

     

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    Après Elfe (à laquelle je pique son texte), je relance également l'information

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