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Les routes de l'imaginaire - Page 45

  • Les enquêtes du commissaire Collura . - Andrea Camilleri (Fayard, 2008)

    3d57966e7049c21024ff8f9fddc54fbd.gifAprès les ouvrages d'Annie Ernaux et de Simone Weil, j'avais envie de lire quelque chose de léger, ce livre est vraiment arrivé à point !

    Camilleri a publié ces huit nouvelles dans le quotidien "La Stampa" pendant l'été 1998 et elles sont rassemblées dans ce recueil. En fait ce ne sont pas vraiment des nouvelles, plutôt huit petites histoires dans un même cadre et avec les mêmes personnages. Le héros : le commissaire Collura qui accepte d'être "commissaire de bord". Le lieu : le huit clos d'un paquebot de croisière. Les personnages : les passagers ! Divers mystères, plus ou moins visibles, intriguent Collura : un chanteur qui appuie toujours sur sa moustache, un bébé qui disparait, un époux fidèle qui quitte sa chambre chaque soir, des bijoux tombés à l'eau,... Collura retrouvera son flair de policier pour percer à jour ces énigmes !

    Ecrites avec légèreté et humour, ces histoires font irrésistiblement penser à Agatha Christie et on se régale pendant une heure à démêler ces énigmes sur fond de croisière, bien loin du Camilleri habituel et de son sicilien commissaire Montalbano !

  • Une vie . - Simone Veil (Stock, 2007)

    0fa79db98ae7229aee7c496b611a3f0a.jpgLa lecture du billet de Sylire m'avait confortée dans mon envie de lire cet ouvrage. Je ne lis jamais de livre de personnalités politiques, mais Simone Veil est un peu à part.

    Dès son enfance, elle affirme sa personnalité. Cadette d'une famille de quatre enfants, son enfance se déroule de manière très heureuse avec des parents juifs mais patriotes et laïques. D'origine yiddish, ils accordent beaucoup d'importance à la culture et elle est très tôt baignée dans un univers littéraire. Pourtant dans les années trente, la crise économique et les événements en Allemagne commencent à inquiéter sa famille. La vie devient difficile. Ils sont en zone libre mais en 1944 ils ne peuvent pas échapper aux rafles. D'abord détenue à Drancy avec sa mère et sa soeur, elles laissent son frère et son père dans le camp, croyant les sauver (ils seront déportés et tués). Quant à son autre soeur, elle est entrée dans la Résistance et ne donne pas de ses nouvelles (elles la retrouveront après la guerre). La suite est hélas connue. Elles sont déportées à Auschwitz et y resteront d'avril 1944 à mai 1945, passant entre temps dans un autre camp, puis terminant pas la "marche de la mort" en quittant Auschwitz et regagnant d'autres camps (sa mère mourra du typhus). C'est cette période qui a fait de Simone Veil ce qu'elle est, cette personnalité unanimement respectée à droite comme à gauche. Tout son itinéraire politique sera dans le droit fil de ce qu'elle est devenue après cette expérience, quelqu'un qui défendra les libertés, la tolérance, la démocratie, et les femmes aussi bien sûr.

    L'itinéraire qu'elle retrace ensuite est plus "classique" et reprend les différents postes qu'elle a occupés dans les cabinets ministériels, au Gouvernement et à l'Assemblée européenne. Elle a toujours fait preuve d'une extrême pugnacité pour défendre ses idées, notamment à l'occasion de la loi sur l'avortement mais aussi dans d'autres circonstances. Je dois dire que je ne suis pas toujours d'accord avec ses prises de position politique, et son admiration pour Balladur, Chirac ou Sarkozy m'ont souvent hérissé le poil, mais elle a des qualités humaines indéniables qu'elle a su mettre au service de causes très importantes. Sans avoir été emballée absolument par ce livre, j'ai apprécié de mieux connaître la jeunesse de cette femme, notamment son passage dans les camps qu'elle relate avec une extrême pudeur.


    Lisez l'avis de Sylire qui est plus enthousiaste que moi

  • Les années . - Annie Ernaux (Gallimard, 2008)

    0d8f700ce114e9794cadd8dc3e6450cd.gifAprès des ouvrages plutôt courts et intimistes, Annie Ernaux élargit son propos en mettant en parallèle le monde qui l'entoure et des moments clés de son existence matérialisés par des photos. Les événements politiques, mais aussi la société, les objets courants, les moeurs, la publicité, etc... Depuis les années quarante jusqu'à nos jours, elle égrène inlassablement tout ce qui l'a entourée, influencée, accompagnée. De la période avant la pilule à la libération des meurs, du mariage au divorce comme étape obligée, d'un monde rural et entravé au monde illimité offert par Internet,... Que reste-t-il de ces années, de "ses" années à elle qui sont aussi en partie les nôtres ?


    J'ai trouvé ce livre extrêment intéressant pour plusieurs raisons.


    Tout d'abord Annie Ernaux réussit à parler d'elle sans faire dans "l'auto-fiction" tant décriée. Pour cela elle met de la distance entre elle et le personnage qu'elle évoque, notamment en utilisant le pronom "elle" au lieu de je. Pas de psychologie, pas de lamentations ou d'auto-satisfaction. Elle était cette fille-là à cette époque.


    Ensuite parce qu'elle réussit à créer un arrière-plan qui devient constitutif d'elle-même, et par là même, de nous ! Les souvenirs qui l'accompagnent sont aussi les nôtres et ceux de nos concitoyens. On est les enfants des "Trente glorieuses", de "Mai 68" ou des "années fric". En parlant d'elle, elle parle clairement de nous aussi et on se retrouve, à différents stades du livre selon notre âge, dans ses évocations de notre quotidien. Le parallèle qu'elle fait entre la femme qu'elle est devenue et la société qui l'entoure ne peut que nous parler à nous aussi.


    Enfin, et je pense que c'est le plus intéressant, elle a une démarche extrêmement personnelle dans sa réflexion sur le 73e1d171f741df3fdf0b50dd1689391d.jpgtemps. Elle note très bien qu'elle a vécu cet accélération du temps dont on parle souvent. Ce n'est pas seulement une constatation de l'évolution des techniques de communication, c'est aussi un changement de l'être. L'immédiateté offerte par les téléphones portables et Internet par exemple, lui pose question. Alors comment l'exprimer ?


    "Ce qui compte", écrit-elle," c'est saisir cette durée qui constitue son passage sur terre à une époque donnée...La forme de son livre ne peut donc surgir que d'une immersion dans les images de sa mémoire pour détailler les signes spécifiques de l'époque, de l'année, dans laquelle elles se situent... Des arrêts sur mémoire en même temps que des rapports sur l'évolution de son existence, ce qui l'a rendue singulière, non par la nature des éléments de sa vie, externes ou internes, mais par leur combinaison, unique en chacun."


    Je crois que l'on a parfois reproché le côté "catalogue" de ce livre. Certes il y a parfois de longues listes d'événements ou d'objets. Toutefois les extraits que j'ai notés plus haut explicitent en partie cette démarche très volontaire de la part d'Annie Ernaux. Sans vouloir faire un parallèle trop évident, je dois quand même dire que j'ai trouvé la démarche très proustienne avec cette recherche d'un temps peut-être pas perdu mais en tout cas passé !


    L'avis de Laurent et celui de Dasola

  • Pauline . - Alexandre Dumas (GF / Flammarion, 2007)

    b0dcc8630206f5fb64b6b5da12603730.gifLu dans le cadre du Club de lecture des blogueuses


    Je dois dire que spontanément je n'aurais pas lu un roman d'Alexandre Dumas et surtout pas celui-là qui m'était inconnu, ce fut donc une bonne surprise !

     

    Dès les premières pages on est pris par l'intrigue et on ne peut plus s'arrêter. Jugez plutôt. Le narrateur croise plusieurs fois Alfred, un de ses amis proches, avec une femme qui cache son visage sous un voile. Il lui semble la connaître... Quelque temps plus tard, il apprend qu'elle est morte ..... Quand il revoit son ami, il le presse de questions et celui-ci lui raconte les aventures qui lui ont permis de rencontrer cette femme, Pauline. Il est tombé amoureux d'elle à Paris et la retrouvera dans des circonstances rocambolesques. Elle est retenue prisonnière dans les souterrains d'un château isolé et il réussira à la sauver. Mais comment elle, la femme du célèbre comte Horace de Beuzeval, a-t-elle pu en arriver là ????

     

    La magie Alexandre Dumas a tout de suite opéré sur moi et, alors que je m'apprêtais à lire ce roman sans enthousiasme particulier, je l'ai lu d'une traite et avec une frénésie digne de Millenium ! Il faut dire que Dumas connait son métier et, même si son style est parfois grandiloquent, la construction du récit est imparable ! D'abord on voit cette femme mystérieuse qui, c'est sûr, cache un secret. Puis on apprend qu'elle est morte. Puis Alfred nous raconte les circonstances de leur rencontre. Et enfin, et seulement à la fin, on a son récit à elle qu'elle a confié à Alfred et qui donne la clé de tout ! Impossible donc de s'arrêter avant la fin !

     

    Quant à l'ambiance générale du livre, elle m'a rappellée les romans gothiques que j'ai lus il y a longtemps comme Le moine de Lewis ou Annette et le criminel de Balzac. Il y a des enlèvements, de la brume, des châteaux isolés, des êtres pervers qui font du mal à des jeunes femmes innocentes ! Mmm, j'adore !

  • La maison de l'été . - Patrick Cauvin (Nil, 2008)

    9ada2d14637eef269c3c5f775e052261.jpgPuisque, contrairement à Flo ;-)
    - je ne trouve pas que la Touraine soit trop au Nord
    - j'avais aimé La maison du retour de Kaufmann dans la même collection
    - j'avais aussi bien aimé les romans de Cauvin quand j'étais plus jeune,
    j'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce livre.

     

    Avec ses cachets de droits d'auteur, et fortement influencé par sa famille, Cauvin décide d'acheter une maison de campagne, lui le citadin forcené ! Le choix se fait naturellement pour une bâtisse de caractère à proximité des châteaux de la Loire. Il mettra du temps à s'habituer à cette maison, et c'est au fil des années, des étés, des séjours d'amis, que peu à peu il ressentira qu'elle a vraiment une âme. Elle se laissera peu à peu apprivoiser, laissant des messages mystérieux "On l'a mis sous la pierre de l'entrée " (un cadavre ??), faisant entendre des soupirs asthmatiques la nuit, rapprochant les résidents dans sa cuisine trop petite,...

     

    Le livre de Cauvin n'est pas comparable à celui de Kauffmann qui nous livrait, grâce à cette maison, son état d'esprit après son retour de captivité du Liban, mais j'ai trouvé que ce livre avait beaucoup de charme. Pas de caricature de Parisien à la campagne, pas d'anecdotes exagérées sur les mésaventures d'un propriétaire terrien. Tout est en finesse dans une jolie évocation de la manière dont on s'attache peu à peu à un lieu. Vraiment une lecture agréable où l'on apprend à mieux connaître son auteur.

     

  • Michael Tolliver est vivant . - Armistead Maupin (L'Olivier, 2008)

    28c36a3a77ce6c2db439a16e397a6b30.jpgAprès la mise en bouche de InColdBlog et son interview de Maupin, j'avais hâte de découvrir ce livre !

     

    Chronologiquement, il se situe vingt ans après le dernier volume des Chroniques de San Francisco. Ces six volumes retraçaient de manière romanesque, et même rocambolesque, les aventures de la communauté homosexuelle de San Francisco dans les années 70 et 80. Traduits en français dans les années 85 si je ne me trompe pas, ces romans ont été lus par des milliers de lecteurs qui ont alors découvert le 28 Barbary Lane, Anna Madrigal et bien sûr Michael Tolliver. Ils étaient alors jeunes, beaux, découvraient que l'on pouvait afficher son homosexualité et même sa transexualité, et le monde était à eux. Puis ce sont les années Sida, les désillusions et les tragédies.

     

    Dans ce livre, très autobiographique puisque Maupin a une soixantaine d'années, Michael a cinquante-quatre ans, beaucoup de ses amis sont morts. Heureusement il vient de rencontrer Ben, qui a vingt ans de moins que lui mais avec lequel il noue une relation solide, d'ailleurs ils se marient. Pourtant sa famille n'a toujours pas bien accepté sa manière de vivre, et quand il apprend que sa mère est mourante, ce n'est pas simple d'y aller avec Ben par rapport à sa mère mais aussi par rapport à son frère, sa belle-soeur et son petit neveu.


    Ce livre est très différent des Chroniques. Même si l'on aperçoit de temps en temps des personnages de celles-ci (amis, enfants d'amis, vagues relations, ..), le livre est essentiellement centré sur le personnage de Michael, et les questions qui se posent à lui sont graves et, à mon avis, universelles. Bien sûr il est question d'un couple homosexuel, mais il est surtout question d'amour, de fidélité, de tendresse, de vieillesse, de mort,... Quelles sont les valeurs que l'on choisit de privilégier, quels sont les véritables liens qui nous attachent à la famille et aux amis proches ? Heureusement Maupin nous surprend avec ses traits d'humour que l'on avait découverts dans les Chroniques et l'on se surprend à rire tout haut alors que l'on était terriblement ému quelques instants avant. Vraiment un très beau livre qui touchera sans doute particulièrement la communauté homosexuelle mais aussi bien sûr tous les aficionados des Chroniques !

     

  • Ma Dolto . - Sophie Chérer (Stock, 2008)

    af1d850fcf4a90dfceea4206d1da84f9.jpgOn connait surtout Sophie Chérer comme auteur pour adolescent. Ici elle écrit un essai sur quelqu'un qu'elle a toujours beaucoup admiré, Françoise Dolto.


    Elle reprend les principaux événement de la vie de Dolto qu'elle entrecoupe de cas d'enfants traités par elle. S'entremêlent alors les histoires d'enfants traumatisés ou perturbés par ce qui s'est passé dans leur vie, et la vie de Dolto, pas vraiment rose, surtout au début. La vie familiale bascule quand elle fait sa communion et que sa mère lui demande de prier pour que sa soeur aînée, atteinte d'une leucémie, ne meurt pas. Mais la soeur meurt, Dolto n'a pas assez bien prié ! La vie devient difficile, sa mère ne se remet pas du choc. Et Dolto doit décrypter cette "folie" tout en poursuivant son chemin. Sa mère ne la réveille pas le jour de son Bac ! Elle refuse qu'elle fasse médecine ! Mais sa volonté passera par-dessus tous les obstacles et elle deviendra "médecin d'éducation" après sa psychanalyse avec Laforgue. On connait la suite et sa carrière passionnante puisqu'elle sera à la fois proche de Lacan, et proche du grand public avec ses émissions de radio.


    Le ton de Sophie Chérer est gai et enlevé et c'est un plaisir de lire cet ouvrage, même si on n'apprend rien sur Dolto b7a9416461d4f5f7374e36370b269012.jpgquand on a lu "Autobiographie d'une psychanalyste". L'auteur fait sonner "Ma Dolto" comme "Ma Dalton" et elle met l'accent sur l'aspect pétillant de Dolto qui fait fi des conventions pour être vraiment à l'écoute des enfants. Voilà un joli livre pour découvrir Dolto ou pour le plaisir de la retrouver !


    J'aime cette photo de Dolto jeune !


    L'avis tout aussi positif de Cathulu

     

  • Rue 89 : le stress mortel des blogueurs de fond

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    Laurent me fait suivre cet excellent article de Rue89 sur les blogueurs. Il me parait bienvenu en cette période où certain(e)s d'entre nous commencent à se lasser de bloguer.

    http://www.rue89.com/et-pourtant/le-stress-mortel-des-blogueurs-de-fond : commentaires insultants, angoisse de "l'écran blanc", course aux clics... petite enquête mondiale sur une activité à hauts risques.

  • Il y a longtemps que je t'aime (réalisé par Philippe Claudel, avec Kristin Scott Thomas et Elsa Zylberstein), 2008

    c6b5e8472ed912ab32c7ded961aa7572.jpgAlors qu'elle sort de prison, Juliette est accueillie chez sa soeur Léa qu'elle n'a pas vue depuis leur enfance. Léa la reçoit avec joie, les enfants aussi, mais le mari le Léa ne réussit pas à masquer son hostilité. Il faut dire que le secret que porte Juliette est lourd. Si elle a passé quinze ans en prison, c'est pour le meurtre de son fils. Elle-même ne réussit pas à reprendre pied dans la vie normale. Autour d'elle c'est soit la gêne, soit l'interrogation. Pourtant le policier chargé de la voir deux fois par mois connait son fardeau et commence une liaison amicale avec elle. Mais comment se réinsérer après ce qu'elle a vécu ? Et surtout pourquoi ce meurtre ? On attendra la toute fin du film pour que ce secret soit révélé et que les soeurs aient des relations plus claires.


    Je n'avais lu aucune critique de ce film et suis allée le voir sur le seul nom de Philippe Claudel, comme beaucoup de lectrices je crois. Après avoir jeté un coup d'oeil sur AlloCiné, il me semble que les critiques ont descendu ce film mais que le public a beaucoup aimé ! Je dirais que c'est un très joli film, très émouvant (encore que, j'étais tellement préparée à pleurer que je ne l'ai pas fait..) mais bien sûr il ne révolutionne pas la mise en scène ! Le thème de la sortie de prison est bien vu, Kristin Scott Thomas est excellente et on la voit évoluer physiquement le long du film. Les réflexions sur la prison sont justes et on retrouve même mot pour mot des extraits du livre de Philippe Claudel "Le bruit des trousseaux" (il a été visiteur de prison). En revanche la narration elle-même est très classique, quelques scènes sont franchement superflues, comme celle dans la grande maison qui est visiblement un hommage à Claude Sautet mais n'apporte rien au récit. Mais bon globalement Claudel a réussi à faire passer des choses sur ce sujet et je lui garde tout mon admiration !


    L'avis mitigé de Papillon et celui, plus enthousiaste de Philippe

     

  • Richard Galliano

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    Longtemps j'ai détesté l'accordéon. Il était associé pour moi au lever aux aurores, le lundi matin, pour le départ en pension. Et la radio (RTL ?)  passait alors un accordéon musette que je détestais !

    J'ai mis longtemps avant d'associer l'accordéon à des moments agréables.

    Et puis un jour je suis allée voir Marc Perrone ! Vous savez, ce fils d'immigré italien qui vous met le coeur à l'envers avec son accordéon diatonique en recréant des morceaux mi-musette, mi-jazzy.

    Et puis j'ai découvert ce fou de Bernard Lubat avec l'inclassable "Scatrapjazzcogne" et sa pêche extraordinaire.

    Et puis j'ai entendu Richard Galliano. Vous connaissez ? Mais si, le générique de la série "P.J.", c'est lui ! De l'accordéon où le musette est revu et mâtiné de jazz et de tango !

    C'était la première fois que je le voyais en scène cette semaine et je l'aurais écouté pendant des heures :-)