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Musique

  • Coup de coeur musical

    Les auditeurs de TSF Jazz le connaissent bien. Pour les autres voici un extrait du dernier album du trompettiste franco-libanais Ibrahim Maalouf, Diagnostic. Attention, envoûtement garanti avec ce morceau qui mêle jazz et musique orientale.

     

  • Harpe celtique

    alan stivell.jpgCe week-end j'ai au le plaisir de voir en concert une des idoles de ma jeunesse (j'habitais alors en Bretagne), je veux parler de Alan Stivell ! Malgré les années qui ont passé, il a gardé la même voix au timbre superbe, la breizh.jpgmême modestie aussi, et il réussit à créer la même magie quand il joue de sa (ses) harpe(s) ! Je ne l'avais pas trop suivi dans sa période "rock celtique", mais heureusement il a surtout interprété des morceaux de ses premiers albums et dans cette petite salle de la banlieue parisienne il a littéralement ravi le public qui venait voir le "Dieu de la harpe celtique" !

     

    Vive la Bretagne et Breizh Atao pour tous les ami(e)s blogueurs bretons :-)

     

     

     

  • Richard Galliano

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    Longtemps j'ai détesté l'accordéon. Il était associé pour moi au lever aux aurores, le lundi matin, pour le départ en pension. Et la radio (RTL ?)  passait alors un accordéon musette que je détestais !

    J'ai mis longtemps avant d'associer l'accordéon à des moments agréables.

    Et puis un jour je suis allée voir Marc Perrone ! Vous savez, ce fils d'immigré italien qui vous met le coeur à l'envers avec son accordéon diatonique en recréant des morceaux mi-musette, mi-jazzy.

    Et puis j'ai découvert ce fou de Bernard Lubat avec l'inclassable "Scatrapjazzcogne" et sa pêche extraordinaire.

    Et puis j'ai entendu Richard Galliano. Vous connaissez ? Mais si, le générique de la série "P.J.", c'est lui ! De l'accordéon où le musette est revu et mâtiné de jazz et de tango !

    C'était la première fois que je le voyais en scène cette semaine et je l'aurais écouté pendant des heures :-)

     

  • Concert de jazz : Romano / Trotignon / Vignolo

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    medium_images.21.jpgIntermède musical : un concert de jazz bienvenu en ces temps agités, d'autant que le trio Aldo Romano (batterie), Baptiste Trotignon (piano) et Rémi Vignolo (contrebasse) reprenaient les thèmes des années 65-75 enregistrés dans leur dernier disque "Flower Power". "L'esprit de 68" comme l'a d'entrée medium_images2.jpgannoncé Romano ! Les morceaux de Zeppelin, Dylan, Murray Head, Simon and Garfunkel revus et corrigés par nos trois artistes prenaient un aspect tout nouveau. Pour ma part j'ai apprécié certains morceaux mais en revanche je n'ai pas trouvé le moindre air jazzy à "The end" des Doors ! Et j'ai trouvé que les trois musiciens n'étaient jamais meilleurs que quand ils jouaient "Milestones" ou d'autres standards de jazz, Romano notamment, toujours imperturbable et impérial à la batterie, les autres excellents aussi avec leur instrument. Un concert peut-être pas inoubliable mais très agréable.

  • Haunted heart. - Renée Fleming (Decca, 2006)

    medium_00602498806029.jpegJe l'avoue, j'ai un faible pour les voix, j'aime le jazz et j'aime l'opéra. Donc quand une artiste lyrique vient s'essayer au jazz, j'ai toujours une oreille qui traîne. Mais ce n'est pas toujours gagné, je me souviens de Barbara Hendrix qui s'était essayée à chanter Duke Ellington et ça paraissait vraiment artificiel. Jessie Norman aussi, avec sa voix immense, paraissait déplacée dans le jazz.

    Chez Renée Fleming, que l'on connaît surtout comme interprète des lieder de Richard Strauss et de Schubert, c'est différent. En écoutant une interview, j'ai appris qu'elle avait appris à chanter en faisant du jazz et du lyrique et que c'était presque du hasard si elle avait plutôt opté pour le lyrique. Ca s'entend car dans ce disque, où elle mélange d'ailleurs standards de jazz, mélodies de John Lennon et de Joni Mitchell, et adaptations de Berg, elle a vraiment la tessiture adaptée pour interpréter tous ces standards. Sa voix prend par moment des accents de chanteuse de soul et c'est un plaisir de l'écouter reprendre "When did you leave heaven", avec la guitare de Bill Frisell qui l'accompagne presque dans tous les morceaux. A écouter en boucle le soir, au frais, avec son chéri.....

    http://www.virginmega.fr/Musique/StreamPreviewUrl/Album/101190088.wmx

  • Nothing serious. - Roy Hargrove (verve, 2006)

    medium_B000EXOACW.01.MZZZZZZZ.jpegRoy Hargrove a été découvert par Wynton Marsalis. Après avoir joué avec les plus grands, il met sa trompette au service d'un jazz plutôt latin ou funky. Pourtant je le découvre vraiment avec cet album qui propose un jazz très traditionnel avec des ballades sensuelles et des mélodies qui vous restent dans la tête. Essayez avec celle qui porte le nom de l'album, vous verrez....



    http://www.virginmega.fr/Musique/StreamPreviewUrl/Album/101304375.wmx

  • Michel Portal et le quatuor Ysaye

    medium_images.jpegBeau concert vendredi dernier du quatuor Ysaye accompagné par Michel Portal à la clarinette.

    En ouverture, un morceau qui m'émeut toujours profondément, l"Adagio et fugue K546" de Mozart, morceau inachevé qui propose deux mouvements. Dans le second, la reprise du thème successivement par chaque instrument ajoute encore un effet lancinant à ce thème déjà sombre.

    Le quintette pour clarinette de Mozart, ensuite, puis celui de Brahms, formaient l'essentiel medium_images.16.jpegdu programme. Romantisme et mélancolie chez Brahms. Tragique puis allégresse dans l'oeuvre de Mozart écrite à la fin de sa vie et aux accents presque beethovéniens.

    En bis, un superbe morceau de Piazzolla, inattendu après cette soirée classique; Mais on sait que Portal a un pied dans le classique et un autre dans le jazz. J'aurai d'ailleurs le plaisir de le revoir cet été au festival de Jazz d'Uzeste aux côtés du maître des lieux, Bernard Lubat !

  • Après la pluie. - Daniel Mille (Abacaba, 2005)

    Comme accordéonistes jazz, je ne connaissais que Richard Galliano, Bernard Lubat et Marc Perrone. Découvrir Daniel Mille est un plaisir, d'autant plus avec cet album où il revisite le jazz, les musiques de film et la variété. Il a accompagné Barbara et Nougaro et son style flirte avec les différents genres de musique.

    Le morceau qui donne son titre à l'album, "Après la pluie", est vraiment magnifique de nostalgie et de musicalité (écoutez TSF Jazz 89.9, ils le passent régulièrement...) et ses accompagnateurs (dont Stéphane Belmondo au cor, bugle et trompette, et Sylvain Romano à la contrebasse) sont superbes.

    Après "Sur les quais", paru en 1993 (que je me suis empressée d'écouter), qui était davantage un hommage à l'accordéon musette (revu et corrigé), il signe ici un album plus personnel qui est vraiment à découvrir.

    Ecouter le morceau "Après la pluie" :
    http://multimedia.fnac.com/multimedia/asp/audio.asp?Z=Apr%E8s+la+pluie&Y=1751157&T=Apr%E8s+la+pluie&N=Mille&P=Daniel&M=Verve&E=0602498332115&V=1&I=3&G=E&audio=/5/1/1/0602498332115A03.ra

     

  • African Flashback. - Aldo Romano, Louis Sclavis, Henri Texier (Label Bleu, 2005)

    Dix ans après le célèbre "Carnet de routes", le trio Romano-Sclavis-Texier revient sur des thèmes africains. Le photographe Guy le Querrrec qui les avait accompagnés en Afrique ressort des clichés de ses archives. Chacun des musiciens choisit celles qui le touchent le plus et composent sur les thèmes : paysages, récoltes, l'Afrique au féminin pour Romano. Le Raid Renault 88, fleuves, ouvriers pour Sclavis. Maghreb, corps en mouvement, Panafrican, pouvoir et politique pour Texier.

    Les thèmes sont moins "africains", moins rythmés que dans "Carnets de route" mais l'engagement et l'humanisme sont plus présents. La musique, toujours riche en couleurs, évoque tour à tour la douceur, la révolte, le malheur du continent africain. Vivante et chaleureuse, elle est souvent amère et mélancolique grâce à la batterie de Romano, la contrebasse de Texier et la clarinette ou le saxo de Sclavis.

    La version "Collector" propose un magnifique album des photos noir et blanc de Guy le Querrec.

    Ecouter des extraits de ce CD :
    http://www.fnac.com/Shelf/article.asp?PRID=1749428&Origin=CITIZENJAZZ&OriginClick=yes

  • Le Zèbre de Belleville et Marc Perrone

    Un spectacle de Marc Perrone, joueur d'accordéon diatonique qui allie la nostalgie à l'engagement social, m'a permis de découvrir une petite salle de spectacle hors du commun : le Zèbre de Belleville !

    Sur son site il se présente comme ceci : "Situé au cœur du « Paris qui bouge », l’ancien cinoche de quartier « Le Berry-Zèbre » est aujourd’hui métamorphosé en une salle de spectacle devenue incontournable : LE ZEBRE DE BELLEVILLE.
    Un espace accueillant, chaleureux et convivial se prêtant à toutes les envies, toutes les folies et bien entendu tous les Arts. Un lieu avec une âme en plus !"

    Et si avez lu Daniel Pennac, cela doit, comme moi, vous rappeler immédiatement la tribu Mallaussène, Belleville et son Zèbre !!!

    Quant à Marc Perrone, c'est quelqu'un que j'admire énormément. Le Zèbre le présente ainsi :

    2005 aura été une année de succès pour Marc Perrone.
    Son album Son Ephémère Passion (rue Bleue, L’Autre Distribution) a reçu un très bon accueil et se vend très bien (15 000 exemplaires), ce qui est extraordinaire pour un disque d’accordéon diatonique. Il s’exporte même au Japon…
    Après trois semaines au Théâtre du Renard en Décembre dernier, Marc Perrone a fait un concert vraiment inoubliable pour ceux qui l’ont vu au Bataclan le 26 Avril, avec quelques invités dont Marcel Azzola et Bernard Lubat.
    Pour la rentrée, Le Zèbre de Belleville invite Marc tous les lundis. Il s’y produira toujours avec un artiste de cirque. Il invitera des amis musiciens, mais pas obligatoirement. Il improvisera, au fil des semaines, tout ce qu’il aime partager : des chansons, des accompagnements de films, des duos, des solos, des invités surprises.
    Malmené par la vie, Marc Perrone a la force et le talent extraordinaires de générer la joie de vivre et la générosité, denrée rare en cette période un peu morose. Avec ses accordéons et ses petites chansons, il sait exprimer les émotions les plus subtiles et les bonheurs les plus simples. Un beau sourire illuminant son visage, un œil sur un acrobate qui évolue dans les airs, Marc Perrone fait danser les gens et les âmes.
    Prix de l’ACADEMIE CHARLES CROS 2005