Longtemps j'ai détesté l'accordéon. Il était associé pour moi au lever aux aurores, le lundi matin, pour le départ en pension. Et la radio (RTL ?) passait alors un accordéon musette que je détestais !
J'ai mis longtemps avant d'associer l'accordéon à des moments agréables.
Et puis un jour je suis allée voir Marc Perrone ! Vous savez, ce fils d'immigré italien qui vous met le coeur à l'envers avec son accordéon diatonique en recréant des morceaux mi-musette, mi-jazzy.
Et puis j'ai découvert ce fou de Bernard Lubat avec l'inclassable "Scatrapjazzcogne" et sa pêche extraordinaire.
Et puis j'ai entendu Richard Galliano. Vous connaissez ? Mais si, le générique de la série "P.J.", c'est lui ! De l'accordéon où le musette est revu et mâtiné de jazz et de tango !
C'était la première fois que je le voyais en scène cette semaine et je l'aurais écouté pendant des heures :-)
Commentaires
Marc Perrone ? Sa chaise roulante soulevée jusqu'à la scène. Un silence gêné dans la salle. Lui ressemble à un oiseau de grande nuit soudain pris sous les éclats blessants des projecteurs.
Son diatonique soupire.
Lui vérifie s'il n'a pas point perdu de doigt en chemin.
Puis.
"Le temps des cerises"...
La Commune qui revit par la grâce d'une musique si peu commune.
@ mazures : oui il est inoubliable Marc Perrone !