Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rencontre avec un auteur

  • Rencontre avec un illustrateur de Fantasy : Michel Borderie

     

    52779519431c4183fe29f9ec2906f23d.jpg

     

    Dans le cadre d'un Salon du livre, j'ai eu le plaisir d'inviter Michel Borderie, illustrateur. Il a illustré un grand nombre de couvertures de romans policiers et de romans de science-fiction. En 2005 sort la BD Pern d'Ambre et en 2006 Légende de l'Ulster, un magnifique roman graphique illustré. Son inspiration c'est essentiellement la Fantasy et j'insère quelques uns de ses dessins pour que vous puissiez admirer ses oeuvres ! Je vous invite également à visiter son site.f8666b5b92ab77a7ddee0813d7146694.jpg  ainsi que celui-ci de l'association qui co-édite son dernier ouvrage, l'association Arcantès.

     

    2db98b424ffdef2d3a68063502d37f91.jpg

     

     

     

     

     

     

    Et j'en avais profité pour inviter Lamousme, en voisine, à cette rencontre. Elle avait apporté un grand choix de mugs, marque-pages, tee-shirts et autres gnomes et dragons, tous plus délicieux les uns que les autres ;-) J'espère que les participants auront été séduits par la Fantasy et qu'ils vont tous se précipiter dans sa librairie ;-)

     

    Et je profite d'un commentaire de SBM sur ce billet pour vous conseiller d'aller sur son blog Mes Imaginaires , tout entier consacré aux "littératures de l'imaginaire".

    66029917836e3ffcadeadf6594692eef.jpg
  • Polar noir et rencontre avec Marcus Malte

    b2776f1d0a863cdb1a08f7b045855c78.jpgTout spécialement pour Laure qui est tombée amoureuse de Marcus Malte des éditions Zulma, quelques mots sur la journée professionnelle sur le Polar noir à l’occasion du festival « Polar dans la ville » de St Quentin en Yvelines.

    L’exposé sur le polar noir a été fait par Hubert Artus, spécialiste du sujet, qui est très agréable à écouter et très vivant. Rappel des grands auteurs qui ont créé le genre. Chandler et Hammett, dans les années 30, qui se sont ainsi fait les porte-paroles d’une Amérique en crise  et sans héros pour la sauver. Puis Burnett, Cain, Cheyney, Chase, McCoy, et, encore après, Himes, Thompson et Goodis.

    En France c’est Marcel Duhamel (et Boris Vian) qui les traduire et les diffusera à partir de 1945 en créant la Série Noire.

    Il faudra attendre 1968 et ses événements pour voir naître l’équivalent en France avec Manchette surtout, et ensuite Fajardie et Vautrin. Puis la génération des Pouy, Daeninckx, Pennac, Villard, Vilar, Raynal, Jonquet, Benacquista, Bialot. Raynal qui dirigera la Série Noire à partir de 1991 contribuera à diffuser tous ces auteurs. L’arrivée d’Ellroy et aussi la multiplication des problèmes sociaux en France relancera le genre polar et contribuera à son développement avec des auteurs comme Izzo, Dantec, Manotti, Oppel, Malte, Tabachnik et bien sûr Fred Vargas.

    Aujourd’hui les auteurs sont souvent, comme le dit Artus , « muti-prises », dépassant le strict genre du polar pour aller vers le roman réaliste, la SF , le roman social ou même le fantastique.

    Marcus Malte qui arrivait a été ravi de se voir traité de « multi-prises » ;-)b5cd2d6fa46c7bce19e4d847fe0c7ddd.jpg

    En vrac : c’est un hasard s’il a été catalogué « écrivain de polars ». D’ailleurs selon ses livres, il n’est pas forcément classé en polar en bibliothèque ou en librairie. Mais son style répond souvent aux codes du polar : une économie de moyen pour son style, l’histoire de gens du commun qui sont dans des situations inhabituelles, parfois un peu de fantastique.

    Avant de trouver une idée, il lui faut « trouver la phrase qui tue » (je cite !). Ce qui l’intéresse c’est se servir des mots pour faire passer des émotions. Comment on raconte l’histoire est plus important ce que l’on raconte. Mieux vaut bien décrire en une phrase plutôt qu’en trois pages ! Une phrase qui sonne bien c’est comme un accord de musique qui émeut, c’est inexplicable objectivement ! Mais avoir des idées en plus c’est bien !!!

    Il a été projectionniste et, plus que les images elles-mêmes, c’est le montage, le rythme du cinéma qui l’a peut-être influencé. Il faut trouver le bon rythme, savoir où s’arrêter, où reprendre.

    Il avait eu le prix « Polar dans la ville » en 2004 pour « La part des chiens » . Cette année il était l’invité d’honneur mais n’a pas eu le prix avec « Garden of love » qui a par ailleurs été couvert de prix ! Dans le public on lui a demandé pourquoi il avait conservé une structure aussi complexe dans ce roman, au risque de perdre un peu le lecteur dans ce labyrinthe, et même de la décourager. Pour lui ça ne pouvait pas être autrement, ça va avec l’intrigue !

    Voilà le compte-rendu rapide d’une journée intéressante ; Qui a dit que c’était sympa d’être bibliothécaire ? Bah oui, c’est sympa ! (surtout quand c’est pas moi qui organise, c’est reposant !)

  • Rencontre du troisième type..... avec la SF

    medium_images.22.jpegAllez, on va parler de science-fiction. Oui, je sais, je n'ai même pas de catégorie SF, c'est pour vous dire comme j'en lis souvent ! Mais mardi c'était différent, j'organisais, dans le cadre de mon travail, une journée d'étude sur la science-fiction. Mais attention, pas la science-fiction "Stars wars" avec des robots, des mondes inter-galactiques et Harrison Ford qui passe en vitesse-lumière, mais la science-fiction comme réflexion sur l'évolution de la société humaine. Les problèmes écologiques, la survie de l'espèce, la génétique, le totalitarisme, la consommation,... Voilà autant de thèmes très actuels traités dans un esprit de prospective. Dans ces ouvrages c'est un cri d'alarme qui est poussé par les auteurs afin de mettre en garde les hommes sur les dangers qui nous attendent si nous ne faisons rien (dans pas mal de domaines...). Les grands auteurs du genre : Jean-Pierre Andrevon, Ayerdhal, Pierre Bordage, Philip K Dick, Frank Herbert, Ursula Le Guin, Norman Spinrad. Et bien sûr les classiques : Orwell, Huxley, Jules Verne,...

    Pour ceux qui veulent découvrir des ouvrages dans ce genre, je conseille vivement ceux de la collection "Autres mondes" medium_images.20.jpegchez Mango. Ils traitent de sujets proches de nous mais qui risquent de devenir dramatiques si nous ne faisons rien. "La loi du plus beau" de Christophe Lambert, par exemple, présente une société où les gens sont classés selon des critères de beauté et c'est précisé dans les annonces . Comment survivre quand on est "mal classés", se révolter ou se soumettre ?

    medium_images.19.jpegLes auteurs présents, Claude Ecken et Joëlle Wintrebert, proposent aussi des romans très accessibles sur des thèmes très modernes (les médias, la génétiques, ...)medium_images.21.jpeg

    Pour ceux qui voudraient avoir davantage de références bibliographiques, envoyez-moi un mail.

  • Rencontre avec Jacques Reda

    medium_images.18.jpegHier soir la bibliothèque municipale de Poissy (78) accueillait, dans le cadre de son cycle "Marcheurs des villes et marcheurs des champs", Jacques Reda. Les amateurs de poésie le connaissent comme poète, ceux de jazz comme spécialiste de jazz (il écrit dans "Jazz Magazine" depuis quarante ans) et ceux de récits de voyage l'apprécient comme "écrivain voyageur". Je l'avais entendu dans une interview d'une heure, il y a quelques semaines, sur TSF Jazz (89.9), il parle très bien du jazz, qu'il connait bien, mais il s'en tient aux grands anciens. Pas de salut après Coltrane et Miles Davis. Je connais aussi son côté "marcheur des villes et des champs", notamment dans les quartiers de Paris. Il écrit une prose riche et recherchée, c'est un vrai plaisir de lire ses chroniques (il nous a avoué qu'il ne prenait aucune note, il retranscrit tout assez longtemps après.... au risque d'inventer un peu.... mais qu'importe !). Je dois dire que le personnage ne m'a pourtant pas particulièrement séduit. Il n'a plus rien à prouver et ne s'embarrasse pas d'artifices pour séduire son public. Mais bon, une heure de littérature pure, c'est toujours bon à prendre !

  • Hommage à Jacques Lacarrière

    La semaine dernière la bibliothèque municipale de Poissy (Yvelines) proposait une soirée d'hommage à Jacques Lacarrière (décédé en 2005) pour inaugurer un cycle intitulé "Marcheurs des villes et marcheurs des champs". La soirée était placée sous le signe de la poésie et de la littérature. Gil Jouanard (écrivain, auteur de "Moments donnés", "Venise",...) animait la rencontre. L’amitié entre Jacques Lacarrière et Gil Jouanard date des premières Rencontres Poétiques de La Chartreuse de Villeneuve-lès-Avignon, créées par ce dernier. Leur relation n’a cessé de s’enrichir et de se renforcer au long des multiples voyages et randonnées effectuées ensemble. Les deux écrivains voyageurs avaient beaucoup à partager.
    Gil Jouanard était accompagné de Zéno Bianu (poète, dramaturge et traducteur) et de Luis Mizon (poète argentin). La présence de Sylvia Lipa Lacarrière (femme de Jacques Lacarrière), comédienne, était particulièrement émouvante. Elle a notamment lu un certain nombre de textes tirés du recueil "Sourates" de Jacques Lacarrière.

    La prochaine rencontre de ce cycle aura lieu le jeudi 15 juin avec Jacques Réda, poète, "marcheur de Paris" et amateur de jazz (il écrit dans "Jazz Magazine")

  • Rencontre avec Jean-Philippe Blondel

    Il était une fois une Cathe qui avait fait un commentaire de "Un minuscule inventaire" de JP Blondel sur son blog. Un matin, elle ouvre son blog, et , surprise, JPB lui avait laissé un message ! Oui il était content de ce qu'elle avait dit de son livre, non il n'était pas d'accord avec tout mais bon... Et commença un échange de quelques messages sympathiques. C'est alors qu'Elisabeth passa par là ! Conseillée par Cathe, elle avait lu le "Minuscule inventaire", avait eu la larme à l'oeil à la fin, et demandait à JPB, s'il passait par là (par le blog !) s'il voulait venir en parler devant les lecteurs de sa bibliothèque ! Sitôt dit, sitôt fait ! Voilà pourquoi la semaine dernière, à la bibliothèque des Essarts le Roi (c'est dans les Yvelines), JPB venait rencontrer Elisabeth, Cathe et les lecteurs !

    Elisabeth avait fait très fort ! Une quarantaine de personnes qui avaient presque toutes lu tous les livres de l'auteur étaient présentes. L'auteur était ravi. Il nous a raconté sa boulimie d'écriture, son boulot de prof (qui le passionne), sa méthode pour écrire (il n'en a pas), ses débuts d'écriture (très tôt), son premier roman édité (très tard, enfin.... presque vingt ans après). Bref il a séduit tout le monde, beaucoup fait rire et aussi beaucoup ému. Non il ne pourrait pas se passer d'écrire. Oui il a un nouveau roman à paraître à la rentrée, "Passage du gué", et il nous en a lu un passage.

    Des romans qui appuient fort sur le bouton de la nostalgie, un auteur qui aime la vie et les gens. C'est çà Jean-Philippe Blondel et c'est pour çà qu'on l'aime ! (faut pas que je raconte trop de bêtises, il va venir voir ce que j'ai écrit ;-)  )

  • Rencontre avec trois illustratrices jeunesse

    Dans le cadre d'un Salon du livre jeunesse, j'ai eu l'occasion d'inviter des illustratrices jeunesse utilisant des techniques originales (papier déchiré, gravure sur bois, collages ). Cette rencontre a permis de découvrir trois femmes passionnantes, aux univers très personnels. Un petit coup de coeur toutefois pour Sara qui réussit avec sobriété (très peu de couleur et pas de texte) d'exprimer des émotions très fortes.

     

    Charlotte Mollet
    Après des études de dessin et de gravure, elle se fait connaître comme illustratrices de livres pour enfants. Elle utilise des techniques très variées et toujours très colorées.
    Elle va prochainement illustrer un conte érotique de Caroline Lamarche.

     

    Sara
    Artiste secrète, Sara compose des albums sans texte en papier déchiré. Son style est reconnaissable entre tous. Elle mène parallèlement une carrière de peintre et anime des ateliers d'illustrations avec les enfants et les adultes.


    May Angeli
    Après des études d'arts appliqués, et d'arts graphiques, May Angeli se consacre à la peinture sur bois et à la création de marionnettes. Elle a également travaillé pour des films d'animation, des spectacles de marionnettes et le cinéma. May Angeli use de techniques et d'outils très divers pour illustrer ses ouvrages, de l'aquarelle douce aux tons plus colorés des crayons couleurs en passant par les tons pastels de la craie grasse.

  • Rencontre avec Caroline Lamarche

    Belle rencontre avec Caroline Lamarche dimanche au Salon du Livre. Je venais de lire "Le jour du chien" et j'étais vraiment contente de l'entendre parler de ses autres livres, beaucoup plus sulfureux visiblement, notamment "Carnets d'une soumise de province". Bien que publié dans la collection Blanche de Gallimard, il a fait scandale à sa parution il y a quelques années. Caroline Lamarche a d'ailleurs évoqué Pauline Réage à propos de ce livre et du thème de la domination.

    Caroline Lamarche est quelqu'un de très intéressant, qui construit une oeuvre très personnelle. Elle est d'une extrême gentillesse et a pris le temps de parler avec moi à la fin de la rencontre et de noter les références du livre de Malika Mokeddem, "Mes hommes", dont je lui ai parlé.

  • A propos de Yumiko Seki, l'auteur de "Chaud-froid"

    Mon collègue et ami Christophe ( http://kotori.canalblog.com/ ) a assisté à une rencontre avec Yumiko Seki, l'auteur de "Chaud-froid" dont j'avais parlé il y a quelque temps ( http://les-routes-de-l-imaginaire.blogspirit.com/archive/2005/07/06/chaud-froid-yumiko-seki-lattes-2005.html ). Il a pris le temps de faire un compte-rendu de cette soirée. Je l'en remercie et le publie ici.

    Rencontre organisée par la médiathèque des Sept mares, l’association des amis de la médiathèque et la librairie le Pavé dans la mare, à Elancourt (78)

    Auteur de « Chaud froid » chez Lattes, premier roman paru en 2005, le livre de Yumiko Seki n’est pas autobiographique, même si Seki et Yuka le personnage de son livre, ont de nombreux traits communs. Journaliste a la NHK, télévision japonaise, Seki voulait d’abord faire valoir un regard japonais sur la société française, alors que de nombreux écrivains nous ont fait partager leur fascination ou leur répulsion face a cette civilisation (de Bouvier à Nothomb).

    Seki nous fait partager la frustration de ne pouvoir exprimer plus de choses dans un pays dont elle maîtrise mal la langue, cette volonté de prendre la parole après de nombreuses années et d’exprimer par le titre de ce roman que le feu couve sous la glace des apparences, ce reproche de froideur fait aux asiatiques ne serait en réalité qu’un trop plein d’émotions, attirée par la France en raison de son rayonnement culturel durant les années cinquante et soixante, tandis que le Japon traumatisé par la guerre commence son expansion économique, la France berceau du surréalisme semble être un pays étrange par la complexité de la mentalité de ses habitants où esprit de contradiction et esprit critique se côtoient. Fortement influencée par Echenoz côté français, Kenzaburo Oe, Abe Kobo et Haruki Murakami, côté japonais, Yumiko Seki écrit directement en français, manuscrit réécrit dix fois, longuement travaillé pour en arriver a un style minimaliste (empêchant aussi les fautes comme le fait remarquer avec humour son auteur)

    Cette rencontre fut l’occasion d’évoquer aussi la société japonaise contemporaine, du syndrome de Paris dont certains japonais sont atteints ( et dont Seki est l’auteur d’un documentaire a ce sujet), les phénomène otaku et manga, les modes promptes à proliférer, l’autre regard porté sur le Japon par l’Occident après les succès technologiques du walkman et des  jeux vidéos, passant d’un pays de copieurs au rang de créateurs, l’évolution des mentalités et la place de la femme.

    Avec un deuxième roman en préparation, souhaitons à Yumiko Seki de nous faire partager un peu plus son regard, qui s’affranchit  petit a petit du carcan des nationalités.