Quand Elsa (Catherine Frot) voit par hasard à un goûter d'anniversaire une petite fille de six ans, l'âge qu'aurait la sienne si elle n'était pas morte, elle a la sensation immédiate que c'est sa fille ! L'entourage la prend pour une folle, elle-même ne sait plus quoi penser. Elle essaie de se rapprocher de la famille de la petite fille, sympathise avec la maman, Sandrine Bonnaire, essaie de voir la petite fille le plus possible, jusqu'à ce que...
L'histoire, tirée d'une histoire vraie, n'est pas banale. Comment admettre que l'instinct maternel est tel que l'on puisse ressentir qu'un enfant est le sien ? Les deux actrices sont excellentes dans leur rôle de mères, et elles font ce qu'elles peuvent pour un film qui, à mon avis, ne sera pas inoubliable ! La mise en scène est sans relief, les incohérences sont nombreuses, et surtout le parti pris de traiter ce film comme un thriller m'a agacée (il faut dire que je n'aime pas du tout les thrillers...). La musique inquiétante, les plans mystérieux, les situations dramatiques qui se révèlent être des cauchemars... Tout l'arsenal est là pour inquiéter le spectateur et lui suggérer qu'un drame va se produire ! Tout cela pour une histoire pas inintéressante mais quand même plutôt mélodramatique ! Si quelqu'un a un avis plus positif, je serai ravie de le citer :-)
A cinquante ans passés, après la mort de son mari, Michèle a dû prendre ce travail de caissière au supermarché. Hôtesse de caisse comme on dit maintenant.. Elle subit un quotidien répétitif, le bus le matin, le défilé des clients toute la journée, puis le retour dans la maison vide. Le plus difficile est de subir, le chef, les clients pas toujours aimables, .. Mais plusieurs fois elle fait des rêves où elle est bien différente de la femme résignée qu'elle est devenue. Et peu à peu elle va reprendre goût à la vie, moins se laisser faire par la hiérarchie, avoir quelques projets.






Je n'ai pas pu attendre qu'il arrive à la bibliothèque et je suis allée l'acheter dès sa parution (et oui, même quand on est bibliothécaire, on achète des livres..).
