Cent jours avec Antoine et Toine . - Marcus Malte (Seuil Jeunesse, 2000) (17 février 2008)

177772fe4157df2b45e13589986d1bc2.gifEdité dans une collection pour (grands) adolescents, ce livre peut tout à fait être lu par des adultes. Le ton bien particulier de Marcus Malte, ironique, poétique et énigmatique est très original.

Antoine, un employé de Mairie aux habitudes bien ancrées et à la vie morne, sauve de la noyade Toine, un jeune garçon qui va rester cent jours avec lui. Avec lui il va redécouvrir la vie et ses plaisirs. Il va aussi ressentir pour la première fois des émotions aussi fortes que dans son enfance. En retrouvant la maison de ses grands-parents, il va réaliser tout ce qu'il n'a pas osé accomplir dans sa vie...

Antoine et Toine : un dédoublement qui nous interroge sur le sens de la vie et sur les priorités que l'on se donne. Un conte entre le fantastique et la poésie qui m'a bien plu même si j'ai ressenti quelques longueurs. En tout cas c'est le deuxième Marcus Malte que je lis et j'aime le ton de cet auteur qui sait se renouveler dans des livres inclassables, entre "roman de société" et "polar noir".

L'extrait d'une interview de Marcus Malte : "Cent jours avec Antoine et Toine" est un des premiers romans que j’ai écrits (le deuxième pour être précis), et ce une bonne dizaine d’années avant sa publication. Soit bien avant les premiers polars sortis chez Fleuve Noir. Et jamais il ne me serait venu à l’idée de le proposer pour une collection jeunesse  ! Cela ne s’est fait, plus tard, que par un concours de circonstances. Je suis d’ailleurs très heureux que certains éditeurs aient encore le courage de présenter des textes comme celui-ci à un jeune public ; c’est une belle marque d’estime et de confiance envers ces lecteurs.
Mais le principe d’écriture était déjà le même à l’époque : partir sans savoir du tout où on va, sans rien s’interdire ni s’imposer dans la forme comme dans le fond. Le seul but étant de créer quelque chose de "beau" - au sens large du terme. Quelque chose qui touche au coeur."

07:00 Écrit par Cathe | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : malte marcus |  Imprimer |  del.icio.us |  Facebook |