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Les routes de l'imaginaire - Page 35

  • Un swing parfait. - Jean-Paul Nozière (Syros, coll Rat noir, 2009)

    un swing parfait.jpgDans une résidence sécurisée accolée à un golf, cohabitent à la fois des familles riches, le gardien avec son fils adolescent, et le propriétaire de la résidence avec sa femme et et Elena sa fille adolescente. Un drame a rendu l'atmosphère oppressante dans cette famille, il y a six ans leur fils Ugo a fugué et n'est jamais revenu. Mais un jour Elena reconnait la silhouette mince de son frère, encore amaigri par ces années, qui revient. Son retour marque le retour de la joie sans la famille, accentuée par le fait qu'Elena réussit enfin à sympathiser avec le fils du gardien. Pourtant peu à peu l'atmosphère se dégrade, Ugo, qui a connu les années de galère et la prison pendant sa fugue, n'est plus le même et devient même de plus en plus agressif. Que s'est-il passé pendant ces années....

    C'est Alain qui en parle ici qui m'a donné envie de le lire (et comme il était déjà à la bib... vous savez comme nous menons une vie difficile avec toutes ces tentations à portée de main...). Ce thème est le même que dans Lune captive de Pascal Garnier et Nozière le traite de manière presque aussi noire ! Les passions sont exacerbées par la cohabitation, la résidence sécurisée est vécue davantage comme une prison que comme une protection, et ce huis-clos tourne vite au drame ! Voilà un excellent roman pour (grand) adolescent que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire !

    Clarabel a aussi beaucoup aimé

  • La part des chiens . - Marcus Malte (Folio policier, 2003, rééd 2008)

    la part des chiens.gifVoilà un livre dont il n'est pas facile de parler. L'histoire est complexe. Deux hommes marchent, Zodiak et Roman. Tous deux, ainsi que Sonia la soeur de Roman, ont été recueillis dans leur petite enfance par une troupe d'artistes ambulants avec à leur tête un Maître doté de pouvoirs ésotériques. Sonia a tout de suite fait preuve de dons particuliers et elle diffuse une sorte d'aura autour d'elle. Zodiak, lui, possède des pouvoirs transmis par le Maître et possède sur son corps les marques de ceux-ci. Roman lui est le compagnon qui suit. Dans ce port hostile, ZodiaK et Roman sont sur les traces de Sonia que Zodiak aime passionnément mais qui a fui soudainement il y a plusieurs mois. Pour la retrouver, il faut rencontrer des individus qui ont pu être en contact avec elle ou qui ont pu utiliser ses dons....

    Pour illustrer cette histoire, Marcus Malte a su insuffler à cette histoire un ton à la fois lyrique et sombre. Tout est contrasté dans cette histoire. Les descriptions de la nature et de l'amour de Zodiak sont pleines de magie et de légèreté. Mais certaines scènes qui nous sont décrites sont parfois insoutenables. La beauté et la violence cohabitent tout au long du récit. C'est le troisième livre de Marcus Malte que je lis et je suis toujours aussi fascinée par les ambiances qu'il sait créer dans des récits qui nous surprennent toujours. C'est à la fois très noir, un peu fantastique, un peu magique, très poétique et toujours séduisant. J'aime être surprise quand je découvre un auteur, avec Marcus Malte je le suis toujours !

    Les avis aussi enthousiastes d'Emeraude, Kathel, Amanda

    J'ai eu la chance de le voir à St Malo il y a quelques jours, et je l'avais déjà rencontré ici

     

  • Le marabout de Barbès . - Serguei Dounovetz (Souris noire, Syros, 2005, rééd. 2009)

    marabout de barbes.jpgNiki aime traîner avec son ami Jef dans son quartier, Barbès, et un jour ils sont intrigués par l'attitude d'un homme habillé d'un costume beige et d'un casque colonial. Une poule qu'il vient d'acheter au petit magasin de M. Prince vient de s'échapper et il offre 50 euros à qui l'attrappe car, dit-il, c'est une poule sacrée ! Jef et Niki gagnent ainsi un peu d'argent de poche mais ils se demandent pourquoi une poule acheté sept euros a autant d'importance pour cet individu ! Niki, qui rêve, d'être détective privé, va convaincre Jef de mener l'enquête avec lui, et c'est bien d'un trafic international qu'ils vont être témoins...

    J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce petit polar que j'ai pris à cause de son titre et de sa couverture alléchante ! Il y a des gentils et des méchants bien sûr mais l'ambiance de Barbès est bien rendu et le rythme vif plaira certainement aux jeunes lecteurs.

    Ce livre a reçu le prix du polar jeunesse de Montigny les Cormeilles en 2006.

  • Etreintes brisées (réalisé par Pedro Almodóvar, avec Penélope Cruz, Blanca Portillo, Lluis Homar, 2009)

    etreintes brisees.jpgLe film commence par une très belle scène où un homme aveugle, Harry, écrivain-scénariste, reçoit une ravissante jeune femme venue lui faire la lecture, lecture qui évolue très vite par des relations plus intimes. Par des flash-backs, nous comprenons peu à peu que Harry était réalisateur et a vécu une histoire d'amour très forte avec Lena (Penelope Cruz) pendant le tournage d'un film. Après un accident de voiture il a perdu la femme qu'il aimait et la vue. Comme témoins de ce passé, demeurent Judit, sa directrice de production et amie, et le fils de celle-ci, Diego, qui est très proche de Harry.
     
     
     
     
    De multiples thèmes sont abordés dans ce film et lui donnent de l'épaisseur. Le film dans le film d'abord, puisqu'il s'agit de filmer un film en tournage. Les relations de Lena avec son amant, riche industriel qui devient producteur du film pour plaire à Lena mais au risque de la perdre. La perte de la vue chez Harry qui vivait par et pour les images. Le personnage du fils de l'industriel qui était de filmer le tournage, TOUT le tournage, et dont le rôle sera essentiel. Les personnages de Judit et Diego aussi.
     
     
     
    La violence des passions alliée à la beauté des images m'ont vraiment séduite et je mets ce film dans les meilleurs de Almodovar. Les rouges flamboyants rendent incandescents l'amour, la sensualité, la jalousie et le drame qui s'ensuit. Un film vraiment magnifique.
     
     
    L'avis tout aussi enthousiaste d'Alain

  • Tranchecaille . - Patrick Pécherot (Série Noire, Gallimard, 2008)

    tranchecaille.jpgChemin des Dames, 1917. L'armée française n'avance plus, le combat tourne en hécatombe. Les tranchées, la pluie, la fatigue, les morts quotidiens, les blessés mutilés et défigurés. Dans ce contexte, toute anicroche est mal vue par l'état-major. L'assassinat d'un lieutenant par un de ses camarades pendant le combat demande un bouc émissaire. Jonas sera celui-là. Un peu simple, un peu décalé, il s'empêtre dans son uniforme trop grand et ses questions naïves. Un jour qu'il réclame un uniforme à sa taille, le lieutenant lui propose de prendre celui d'un de ses camarades mort. Jonas refuse. L'incident en reste là mais quand le lieutenant est assassiné, il est immédiatement soupçonné. Surtout que le jour où il va à Paris, sa marraine de guerre est elle aussi assassinée. Le capitaine Duparc est chargé de sa défense et il n'aura de cesse de rassembler tous les morceaux de puzzle en interrogeant, observant, argumentant.

    Patrick Pécherot a construit son livre en juxtaposant dialogues, tranches de vie, extraits d'interrogatoire et courriers. L'ensemble donne une extraordinaire impression de vie et on en ressort très ému par cette plongée dans cette réalité sordide. C'est la vie dans les tranchées de 14-18 telle qu'on a pu la voir dans des films comme Les sentiers de la gloire ou Le pantalon (le thème du pantalon du mort est le thème central de ce film).

    L'auteur réussit vraiment à donner vie aussi bien à Jonas et ses copains qu'à l'époque tout entière avec les réflexions des uns et des autres, militaires et civils, gradés et simples poilus. L'ensemble donne un livre magnifique qui dépasse le cadre du simple "polar". Donc ne vous laissez pas influencer par le classement de ce livre en Série noire et n'hésitez pas à le lire si le thème vous intéresse.

    Je vous incite à lire le très bon billet de Yann sur Moisson noire ainsi que ceux d'Alain et de J.M. Laharrère .

  • Pascal Garnier encore...

    pascal garnier.jpg

    Quelques réflexions de Pascal Garnier recueillies ce week-end au hasard des échanges avec lui ou des rencontres avec d'autres auteurs dans un festival bien connu. Ou comment mieux le connaître et encore mieux apprécier ses livres...

    "Dur le début de Comment va la douleur ? Mais non, puisque le plus dur est dit, on ne peut avoir que de bonnes surprises ensuite..."

    "Dur L'A26 ? Ah oui, celui-là c'est de l'italien, du serré !"

    "Dans Lune captive, j'ai mis mes personnages dans cet univers clos, presque carcéral et j'ai attendu...Ce qui devait arriver arriva..."

    "Pour La théorie du panda, je suis parti d'une photo où on me voyait dans une gare devant un train à Lamballe. J'ai imaginé ce personnage. Est-ce qu'il partait, est-ce qu'il arrivait ? "

    "La vie est tellement dure qu'il faut mieux se réfugier dans l'imaginaire et imaginer la vie comme un roman. Moi j'ai compris ça dès que j'ai su lire. Quand on me montrait la plage, le sable fin et le soleil sur les affiches, moi je voyais tout de suite les ordures derrière..."

    (A noter que son copain Marcus Malte, aux thématiques à peine moins noires, acquiesçait à côté.... Pris en sandwich entre les deux, Jean-Marie Blas de Roblès...)

  • Pascal Garnier écrit aussi pour la jeunesse

    Une collègue m'ayant dit que les romans pour la jeunesse de Pascal Garnier étaient aussi très intéressants, j'en ai pris un "paquet" à la bib et les ai lus pendant mes pauses déjeûner (oui je fais partie des rares blogueuses qui adorent lire et manger en même temps..)

    On reconnait bien son univers et j'ai pris beaucoup de plaisir à lire ces quatre romans jeunesse après avoir lu ses romans pour adultes. L'atmosphère est un peu moins sombre mais ses personnages sont quand même toujours un peu à la marge, ils ne se sentent pas bien dans le monde tel qu'il est et il leur faudra une rencontre ou un déclic pour aller mieux.

    motus.jpgMotus (Syros, Souris noire, 1989)
    Antoine traine son ennui dans le square. Il est triste car il doir changer d'école et il ne veut pas encore rencontrer de nouveaux enfants, être dans une nouvelle école. Pour convaincre ses parents de ne pas y aller, il ne trouve qu'une solution, ne plus parler, être muet. Mais peu à peu tout le monde le considère comme légèrement retardé... tout le monde sauf l'oncle Féfé, baroudeur et voyageur qui lui propose de l'emmener dans "son" château pour l'aider. Mais de drôles d'occupants arrivent dans ce château, que cachent-ils ?
    Voilà un joli roman d'aventure où le jeune Antoine va pouvoir retrouver la joie de vivre.

     

     

    decharge.jpgLa décharge (Syros, Souris noire, 1992)
    Rico ne se plait pas vraiment chez sa tante Zita en vacances, et dès qu'il le peut (après un événement tragique !) il part et rencontre une fille de son âge. Sa vie est beaucoup plus amusante car elle habite avec son père qui s'occupe de la décharge municipale. Elle a des centaines de jeux et de jouets, elle peut faire du tobogan sur le tas d'ordures et un jour elle a même trouvé un coffre plein de billets et d'or. Mais les propriétaires du coffre viennent le récupérer et Rico va se trouver mêlé à une aventure bien dangereuse.
    Encore un roman d'aventure très agréable.

     

     

    traqués.jpgTraqués (Gallimard, Médium, 1995)
    Ce titre est pour les plus grands (pour des adolescents). Les deux frère Bouin vivent dans une caravane sans leurs parents et vont à l'école quand ils y pensent. Quand l'assistante sociale passe, ils lui disent que justement leurs parents viennent de s'absenter. Mais cette fois ils ne peuvent plus mentir et quand elle arrive, ils s'enfuient et rencontrent Vanessa, aussi paumée qu'eux, un peu plus grande peut-être. Ensemble ils essaient de se débrouiller pour manger et dormir, mais tout s'arrange quand elle les emmène chez une grande-tante qui habite au bord de la mer. Elle est originale mais pas fâchée de voir un peu de vie autour d'elle, surtout que les uns et les autres commencent à prendre leurs habitudes et à vivre sereinement. Mais des enfants en fuite peuvent-ils refaire leur vie tout simplement ici ?

    On sent que l'auteur est vraiment très proche de ces enfants paumés et qu'il a beaucoup de tendresse pour eux. Certes ils ne sont pas toujours très honnêtes mais ils n'ont pas le choix, et quel plaisir de les voir s'épanouir dans cette maison au bord de la mer. La fin reste très ouverte...à vous de voir..

     

    gare de rachid.gifLa gare de Rachid (Syros jeunesse, les uns et les autres, 2000)
    Celui-ci est aussi pour les plus grands. Quand Rachid est arrivé d'Algérie à Paris, il a tout de suite trouvé du travail dans une gare comme balayeur, et celle-ci est devenue son univers. Il la connait dans ses moindres recoins, il connait aussi tous les horaires des trains, il habite juste à côté. Il est heureux dans cet endroit qu'il s'est approprié. Mais un jour il est convoqué et on lui annonce qu'il est licencié, une machine à nettoyer va remplacer plusieurs balayeurs. Que peut-il trouver d'autre, que va-t-il faire ? Il décide de continuer à balayer sa gare comme si de rien n'était, et il squatte un vieux wagon désaffecté. Mais cette solution ne va pas pouvoir durer....

    J'ai vraiment été très touchée par ce récit plein d'humanité et très actuel. Ou comment la vie d'un homme peut être détruit en quelques instants sans qu'il puisse rien faire. En revanche pas de happy end, les contes de fée n'existent pas quand on s'appelle Rachid et qu'on est balayeur !

     

  • L'A26. - Pascal Garnier (Zulma, 2009, rééd 1999)

    A26.jpgToujours du roman très noir avec Pascal Garnier. Cette fois nous rencontrons Bernard, employé SNCF et malade. Il vit avec Yolande, sa soeur, qui n'est pas sortie de la maison depuis qu'elle a été tondue à la Libération. Une maison auprès de laquelle "n'importe quelle décharge ferait figure de lieu de pique-nique" à côté. Murée dans sa folie, elle voit le monde comme il était pendant la guerre. Bernard garde encore un pied dans la réalité avec son travail, mais bientôt il doit s'arrêter, trop malade, et là il ne réussit plus à maîtriser ses pulsions violentes...

    Ce roman édité d'abord en 1999 porte en lui la vison très pessimiste de la vie que l'on retrouvera dans les autres romans de Garnier. En revanche je trouve qu'il lui manque justement ces touches d'humanité et de tendresse qui mettront l'accent sur le fil ténu qui sépare la "normalité"  du "tragique". Ici la folie est présente tout de suite et on sent que ça ne peut que très mal finir. J'ai préféré La théorie du panda où la folie est sous-jacente et surgit tout à coup sans que l'on s'y attende. Mais ça reste du très bon roman noir à lire quand on est inconditionnel de Garnier !

     

    InColdBlog a beaucoup aimé (mais pas de billet)

  • Nueva Königsberg. - Paul Vacca (Philippe Rey, 2009)

    nueva konigsberg.jpg1946. Le jeune Sébastien traîne son chagrin d'amour à Paris. Mais Jean-Baptiste Botul, philosophe, lui propose pour le distraire de partir avec lui au Paraguay étudier les moeurs d'une communauté bien particulière. Ses habitants vivent, mangent, s'habillent,... selon les principes de Kant, dans un village re-baptisé Nueva-Königsberg. Reste une question en suspens à laquelle Botul doit répondre : quelle doit être leur vie sexuelle ? Abstinence, comme Kant, mais dans ce cas la communauté va s'éteindre ? Ou amour libre selon les principes généraux kantiens, mais comment éviter la débauche, la jalousie,... ? Sébastien pense au début qu'il est tombé dans une communauté de fous, puis peu à peu, il commence à trouver du charme à cette vie "raisonnable", surtout en compagnie de la jolie institutrice...

    Bien loin du charme nostalgique de La petite cloche au son grêle (encore qu'il y ait quelques allusions à Proust dans ce livre...), Paul Vacca nous propose une sorte de fable philosophique légère et grave tout à la fois. Quelle est la finalité de l'existence, comment vivre selon la "raison", ... Autant de questions sérieuses traitées de manière très enlevée dans ce récit que j'ai lu le sourire aux lèvre. De plus il m'a ramenée à mes années d'étudiante quand j'étudiais Kant et que le prof nous racontait exactement ce qui est dit dans le roman à propos du rythme de vie tellement régulier de Kant que les habitants de Königsberg réglaient leur montre sur sa promenade ! En revanche je ne connaissais de Botul que le nom et j'ai été très intéressée d'en savoir un peu plus en allant sur Internet ! Question subsidiaire : après Proust et Kant, que va nous écrire Paul Vacca la prochaine fois ....

    Tout le monde a aimé  Amanda Bellesahi Cathulu Clarabel Keisha Aifelle

  • Bunker. - Philippe Huet (Rivages, 2008)

    bunker.gifDécidément j'aime beaucoup ces auteurs français de polars qui vont fouiller dans l'Histoire pour nous proposer d'excellents romans ! (Daeninckx, Pécherot,...)

    Ici nous sommes en Normandie à côté des plages du Débarquement et, dans le café-auberge local, quelques vieux tapent la belote en évoquant leurs souvenirs (parfois enjolivés...) de la seconde guerre. En tout cas ils ont en commun d'avoir une sérieuse dent contre les Allemands, les "schleux", les "frisés", les "boches" quoi ! Et justement il y en a un, la quarantaine, qui loge ici depuis plus d'une semaine. Bizarre en dehors de la saison touristique. Que cherche-t-il ? Fournier, le patron du bar, ne tient pas à ce qu'il vienne fouiller dans ces vieilles histoires. Mais Grangier, un original fondu d'histoire du débarquement, lui aussi s'intéresse à cette période, mais tient-il à aider l'Allemand ? Il faudra un meurtre pour que la police s'en mêle, mais personne ne veut vraiment dire la vérité dans cette histoire....

    L'auteur réussit dès le départ à nous embarquer dans son histoire et dans son bar-auberge comme si on y était. Le quotidien est bien évoqué et les descriptions des personnages principaux est à la fois sévère et pleine de tendresse. Les mesquineries, les regrets, les remords... La vie quoi ! Les histoires de la petite fille de Fournier, amoureuse d'un baba-cool passionné lui aussi d'histoire, met un peu de romanesque et de légèreté dans l'histoire. Mais que l'on ne s'y trompe pas, ces histoire ont fait trop de dégâts pour que ça se termine bien et il y a eu trop de rage contenue pendant tout ce temps....

    Un livre que j'ai découvert sur Moisson noire chez Jeanjean qui l'a lu "cul sec" ! Jean-Marc Laharrère aussi a beaucoup aimé.

     
    (oui, entre Pascal Garnier, Dans la brume électrique, et Huet, je suis vraiment dans le "noir" en ce moment....)