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Les routes de l'imaginaire - Page 14

  • En Sibérie. - Colin Thubron (Hoebeke 2010, Folio 2012)

    siberie.jpgColin Thubron, écrivain britannique, a fait de nombreux voyages dont il a tiré des récits. Cette fois c'est la Sibérie qu'il découvre au cours d'un voyage qui le mène d'Ouest en Est de cet immense territoire.

    Il voyage seul, sans savoir à l'avance où il dormira, se fiant aux rencontres au jour le jour. Il parle suffisamment bien le russe pour pouvoir communiquer, cela lui permettra de se rapprocher d'un chamane, d'un moine bouddhiste, d'un descendant de Raspoutine, d'un archéologue et de bien d'autres personnages d'un peuple extrêmement bigarré. Pourtant l'âme russe et encore plus l'état d'esprit sibérien est bien là, mélange de fierté et de soumission, dans cette région immense qui a du accueillir le Goulag et les déchets nucléaires. Quand il fait ce voyage, le régime communiste ne s'est effondré que depuis dix ans et ces lieux à des milliers de km de Moscou n'ont pas vraiment changé. Quant au peuple, il s'estime laissé pour compte des évolutions actuelles, le chômage est endémique, les jeunes essaient de partir....

    Malgré quelques belles descriptions de lieux et de paysages, l'ensemble du récit donne un portait très sombre de ce pays. Est-ce pour cela que je n'ai pas été envoûtée comme je le suis d'habitude par les récits de voyage ? La construction elle-même, très classique (à chaque chapitre rappel historique, puis arrivée dans la ville ou le village, puis rencontre avec les habitants) donne un ton un peu répétitif à ce livre. J'ai découvert beaucoup de choses de ce pays mal connu mais je suis passée à côté du "coup de coeur" que j'espérais ! Lisez l'avis de Dominique, beaucoup plus enthousiaste que moi... Et j'attends avec impatience les récits de retour de Russie de nos amies blogueuses Papillon et Keisha.

    Merci à Babelio pour l'envoi

     

    tous les livres sur Babelio.com
  • Le faire ou mourir. - Claire-Lise Marguier (Rouergue, 2011)

    le faire.jpgDam est un adolescent introverti, incompris par sa famille, mal intégré au lycée. Un jour il est agressé par le groupe des rappeurs et c'est Samy, du groupe des gothiques qui prend sa défense. Etonné par ce geste, il l'est encore plus par la gentillesse avec laquelle toute la bande l'accueille et l'intègre. Il se met lui aussi à se teindre les cheveux et à s'habiller en noir. Mais sa famille est furieuse, son père surtout qui s'en prend violemment à lui et à ses amis. Dam ne sait pas répondre à cette agressivité. La seule manière qu'il ait de l'exprimer est de se faire des scarifications sur le corps. Seul le sang qui jaillit calme le volcan qui est en lui mais qui ne réussit pas à s'exprimer. Et il ne réussit pas davantage à mettre des mots sur le trouble qu'il ressent en présence de Samy.

    Davantage qu'un roman sur un adolescent gothique et homosexuel, ce livre un récit qui essaie d'exprimer la violence des émotions que l'on ressent à cet âge-là. L'incompréhension avec la famille, l'impossibilité de mettre des mots sur ses émotions, la sexualité encore indécise mais débordante, la gaucherie du corps. Ce livre est un véritable coup de poing car il nous met face à ce qui justement reste indicible. L'auteur, une jeune femme, a réussi de manière magistrale à se mettre dans la peau de cet adolescent et à nous attacher à lui jusqu'au bout. L'intensité est telle que c'est parfois à la limite du supportable, mais cela existe et elle nous fait regarder en face le bouleversement et le désarroi de ce jeune.

    A lire absolument, l'interview de l'auteur réalisée par InColdBlog (attention, lisez-là après avoir terminé le livre)

     

    Et les critiques excellentes chez tous les blogueurs  Clara  Clarabel  Laure  Stéphie  Théoma InColdBlog

  • Mes lectures jeunesse du mois

    tempete.jpgTempête au haras. - Chris Donner (Ecole des loisirs, neuf, 2012)

    Jean-Philippe nait dans un haras, il grandit en compagnie des chevaux et son plus grand rêve est de devenir un grand jockey. Mais un soir d'orage il va calmer les chevaux et c'est l'accident. Jean-Philippe ne marchera plus jamais. Pourtant sa vie est liée aux chevaux et il sait que Tempête, son poulain préféré, est promis à un grand avenir. Que peut-il faire ?

    Les jeunes amoureux des chevaux vont adorer ce roman où la relation intime entre l'enfant et l'animal est mise en valeur. Je craignais une fin mélo mais non, la fin est positive sans excès.

     

     

    detective.jpgDétective sur cour. - Romain Slocombe (Syros, Souris noire, 2012)

    Karima se retrouve les deux jambes dans le plâtre après un accident d'escalade. Pour la distraire, son kiné lui prête une paire de jumelles, comme dans le film Fenêtre sur cour. Elle se met donc à regarder l'immeuble d'en face et voit des scènes étranges. Un homme qui gifle une adolescente puis vide complètement une partie de l'appartement, des cambrioleurs qui visitent ce même appartement,... Karima ne sait pas quoi faire...

    Les références au film d'Hitchcock sont bienvenues, dans ce sympathique policier qui plaira aux jeunes. Un peu trop de facilité (le mot de passe de l'ordinateur) et une fin un peu mélo m'ont toutefois déçue.

     

     

    matisse.jpgL'affaire Matisse. - Georgia Bragg (Ecole des loisirs, Neuf, 2012)

    Matisse est le fils de la responsable sécurité du musée. Il aime par-dessus tout dessiner, peindre et copier les tableaux de maître. Un jour qu'il reproduit le Portrait de Pierre Matisse, le système d'alarme tombe en panne. Il ne peut s'empêcher de faire une bêtise : il décroche le vrai Matisse et accroche le sien, juste pour voir ce que ça fait d'avoir son oeuvre accrochée sur le mur d'un musée. Mais le système se met en route et il n'a pas le temps de faire l'échange. Que faire ? Changer les tableaux, mais comment ? Tout dire à ses parents et avoir la plus grande punition de sa vie ?....

    Là aussi c'est un policier sympathique. Ce n'est pas très vraisemblable mais la toile de fond du roman, la peinture et le musée, est originale.

     

  • Cyber China. - Qiu Xiaolong (Liana Levi, 2012)

    qiu.jpgNous retrouvons Chen, inspecteur de police à Shanghaï et amateur de poésie. Cette fois il est nommé conseiller spécial auprès d'une affaire délicate. Un cadre du parti a été victime d'un "lynchage" de la part d'internautes car il a été pris en photo tenant en main des cigarettes très luxueuses. Le parti le met en résidence surveillée dans un hôtel, mais il est retrouvé pendu. On conclut à un suicide. Pourtant Chen et son collègue Wei sont perplexes. Aussi quand Wei est victime d'un accident de la circulation, Chen décide d'enquêter de son côté sur ce soi-disant accident. Grâce à ces événements, il sera amené à côtoyer la charmante journaliste Lianping et aussi un internaute et blogueur très actif, Melong.

    Je lis cette série depuis sa création et c'est toujours avec plaisir que je retrouve Chen, policier original, fidèle au Parti mais lucide sur ses défauts, et aussi poète et traducteur. Les enquêtes sont toujours classiques mais c'est une agréable manière de découvrir la société chinoise de l'intérieur.

    Cette année j'ai eu le plaisir de voir Qiu Xialolong à Saint-Malo, notamment dans une rencontre sur le thème de la double culture. Je vous engage vivement à regarder ce débat passionnant qui comprenait aussi Dinaw Mengestu et Chahdortt Djavann :

     

  • Passagère du silence. - Fabienne Verdier (Le livre de poche, 2011)

    verdier.jpgL'histoire de Fabienne Verdier est littéralement extraordinaire. Etudiante des Beaux-Arts, elle part en Chine à vingt ans en 1983. Un voyage cauchemardesque, une arrivée difficile, une installation sommaire dans la sombre université de Sichuan... Une autre qu'elle aurait fait demi-tour. Mais elle est animée par la volonté inébranlable de s'initier à la calligraphie chinoise. Rien ne l'arrête : la méfiance des Chinois, l'hostilité du pouvoir communiste qui régit tout, la vie quotidienne digne d'un univers carcéral.
    Elle y reste six ans en reprenant depuis le début les cours d'histoire de l'art et de techniques artistiques. Elle réussit finalement à contacter un des derniers professeurs de calligraphie traditionnelle pour faire aboutir son projet. Là aussi le maître-mot est la patience. Elle doit là aussi reprendre tout depuis le début et faire et refaire inlassablement des traits horizontaux, puis des traits verticaux, avant de peu à peu diversifier son trait. Au bout d'années d'apprentissage patient auprès de ce maître qui lui enseigne autant une philosophie de la vie que la calligraphie elle-même, elle commencera à développer son propre style.

    Mes camarades Sylire, Milie, Mango, Aifelle, Cathulu,...avaient raison, c'est un livre magnifique et inoubliable. Je ne comprends pas que je l'ai raté à sa sortie ! Je l'ai acheté pour moi et je l'ai fait acheter pour ma médiathèque (il sera dans nos "coups de coeur").

    Et j'ai été surprise de retrouver dans ce récit l'ethnologue Yvonne Verdier, la tante de Fabienne que je connaissais pour son livre Façons de dire, façons de faire: la laveuse, la couturière, la cuisinière sur les traditions des femmes dans leur intérieur (le linge notamment et son "marquage" par le point de croix).

  • Chroniques de Jerusalem. - Guy Delisle (Delcourt, 2012)

    chroniquesdejerusalem.jpgGuy Delisle accompagne sa femme, employée à Médecins Sans Frontières, à Jerusalem pendant plusieurs mois. Alors qu'elle va travailler à Gaza, il reste en ville et s'occupe des enfants. Et surtout il découvre tout : Jérusalem Est et Jerusalem Ouest ; les magasins chrétiens fermés le dimanche, les musulmans fermés le vendredi et les juifs le samedi ; les embouteillages pour traverser la ville ; les check-points entre les différentes zones,...

    Comme dans Chroniques birmanes, Pyonguang et dans Sherzhen, l'auteur joue les naïfs mais nous donne une véritable leçon d'histoire en visitant la ville et ses environs. Il porte un regard étonné et bienveillant sur les gens et n'oublie pas de pointer les côtés drôles et parfois absurdes de la situation. Il aime surtout observer les détails dans les rues, sur les bâtiments, dans les relations avec les gens. Son trait est toujours sobre et c'est avec intérêt mais aussi inquiétude (la situation est parfois dramatique) qu'il nous propose une Jerusalem parfois insolite. Religion, histoire et conflits sont toujours présents mais il ne porte pas de jugement et il croque les situations avec humour et tendresse. Un album à lire pour sourire et réfléchir...

     

    Prix du meilleur album à Angoulême 2012

     

    Ils ont aimé : kathel,  JoëlleKeisha et Theoma

     

    Laurent avait lancé le débat sur Guy Delisle ici et ici, notamment sur son côté trop "occidental" et du coup trop "exotique". je vous laisse relire ses billets. Pour ma part j'imagine que je me renseignerais davantage si je partais habiter à Jerusalem... mais c'est aussi ce côté (faux)-naïf qui donne son charme au récit...

  • Les ignorants. - Etienne Davodeau (Futuropolis, 2012)

    ignorants.jpgEtienne Davodeau a une idée : il va mettre des images et des textes sur une belle amitié, celle qui le lie à son ami vigneron Richard Leroy. Et pour cela il va faire découvrir la passion qui unit son ami à sa vigne. Pendant une année, il va faire de longs séjours chez lui et découvrir ce que fait un vigneron "biodynamique" tout au long de l'année ! La taille des pieds de vigne, l'achat des tonneaux, la négociation avec les acheteurs, les mauvaises herbes à enlever, et bien sûr les vendanges et la surveillance du vin ensuite. Mais comme il n'y a pas de raison qu'il n'y ait que lui qui apprenne des tas de choses, il initie aussi son ami à la bande dessinée ! Lecture d'albums, rencontre avec des auteurs, visite de l'imprimerie pour le bon à tirer, réunion chez l'éditeur. Et il s'avère que ces deux artisans, le dessinateur et le vigneron, ont bien des points communs !

    Cet album respire l'amitié, la terre, le vin et les livres, et c'est un régal de s'y plonger. J'ai d'ailleurs fait durer la lecture pour ne pas le quitter trop tôt ! Ou comment deux passionnés échangent sur le fait de créer quelque chose d'unique pour pouvoir ensuite le transmettre à un public et attendre son jugement ! A lire absolument  (sans oublier les autres excellents albums de Davodeau) et à boire aussi d'ailleurs, les vins de Leroy devraient connaître une célébrité supplémentaire après ce livre !

    A écouter un entretien avec les deux hommes sur France-Culture

    Fransoaz a aussi beaucoup aimé

    ignorants_2.jpg

     

  • Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire. - Jonas Jonasson (Presses de la cité, 2011)

    vieux.jpgLe jour de ses cent ans, alors que la maison de retraite s'apprête à lui faire une fête, Allan passe par la fenêtre et s'en va prendre un car, n'importe lequel. Et que faire de la valise que lui a confiée ce jeune homme pendant qu'il allait aux toilettes ? Ma foi il la prend avec lui. Mais quand il l'ouvre avec son nouvel ami, un solitaire bourru qui lui a ouvert sa porte, il découvre qu'elle est pleine de billets, et d'ailleurs son propriétaire arrive, plutôt agressif. On le met dans la chambre froide pendant que l'on réfléchit. Mince on l'a oublié. Et qui arrive dehors ? Il faut vite fuir en emmenant la valise et son propriétaire...

    C'est le début de ce roman et cette allure va continuer pendant les 450 pages du récit. Cette histoire complètement déjantée a des allures de thriller et on ne peut pas le lâcher tellement les péripéties sont drôles, bien menées et haletantes. J'ai tout de suite pensé aux romans de Paasilinna car l'auteur, Jonas Jonasson, partage avec lui le goût de l'absurde et de la narration. Seul bémol, l'histoire parrallèle de Allan qui m'a vite lassée car on comprend vite le principe. Mais mis à part ces petites longueurs (que l'on peut passer sans dommage pour l"intrigue), je me suis régalée avec ce roman au ton nouveau. J'espère que l'auteur aura autant d'imagination que Paasilinna pour continuer dans cette veine !

    L'avis de Dasola. Je sais que beaucoup d'autres l'ont lu...

  • Mes lectures BD du mois

    fred.jpgLe petit cirque. - Fred (Dargaud, 2012)

    Cet album est une réédition de 1973. Dans ce récit, Fred a imaginé un monde proche de l'absurde mais plein de tendresse et d'humour autour d'un petit cirque. Un couple et leur fils vont par les routes avec leur roulotte. Mais le monde de Fred n'est jamais loin : un homme-obus veut faire carrière ; une famille veut leur caser leur grand-mère à qui ils ont appris à sauter à travers un cerceau enflammé ; ils doivent rempailler la chaise d'un condamné à la chaise électrique...

    Dans ces situations tragiques et absurdes, transparait toute la tendresse et la poésie que l'auteur a voulu insuffler à ses personnages !

     

    carmen.jpgCarmen, de Prosper Mérimée, par Brrémaud, Goulet et Vernay (Delcourt, 2012)

    C'est la Carmen de Prosper Mérimée qui est ici mise en image (Bizet en tirera sa célèbre "Carmen").

    Le résumé : Au cours d'un voyage en Espagne, le narrateur, archéologue, rencontre, au bord d'une source , un brigand, José Navarro. Il protège sa fuite et lui évite d'être arrêté.
    La semaine suivante, à Cordoue, le narrateur fait la connaissance de Carmen, une jolie gitane. Cette fois, c'est José Navarro qui le sauve du guet-apens dans lequel Carmen voulait le faire tomber.
    Quelques mois plus tard, le narrateur rend visite à José, la veille de son exécution. Le bandit lui raconte son histoire : brigadier des dragons, il est devenu déserteur, meurtrier, contrebandier et voleur par amour pour Carmen. Puis délaissé par la belle gitane, il l'a tuée ...

    L'adaptation est classique mais avec une atmosphère d’insouciance et de légèreté qui est attachante. Les couleurs vives et chaudes donnent un air espagnol à cet album qui nous permet de redécouvrir la nouvelle de Mérimée.


     

  • Mes lectures jeunesse du mois

    daeninckx.jpgLa prisonnière du Djebel. - Didier Daeninckx (Oskar éditeur, 2012)

    En réparant un tuyau dans l'appartement de son grand-père, Eric trouve un paquet soigneusement fermé. A l'intérieur, un pistolet, un ceinturon, de vieilles cartes postales d'Algérie et une photo. Son grand-père ne lui a jamais parlé de ses années en Algérie. A l'occasion d'un séjour chez lui en province, il aborde le sujet. D'abord muet sur le sujet, il se libre peu à peu et raconte tout, l'horreur, la torture, les crimes, et cette photo qui est sa fierté !

    Coup de coeur pour ce petit roman de Daeninckx qui sait toujours faire des livres percutants sur les événements douloureux du siècle. En une soixantaine de pages, tout est dit ! A faire lire aux jeunes comme aux adultes !

     

    dernier metro.jpgDernier métro. - Christophe Léon (La joie de lire, Encrage, 2012)

    On est en 1962, Daniel a seize ans et vit avec son père depuis la mort de sa mère. Son père est un ouvrier militant communiste. Bercé par cette ambiance militante, il prend sa carte de jeune communiste et accompagne son père à ses premières manifestations. Mais nous sommes en 1962 et l'ambiance est électrique à cause de la guerre d'AGérie.

    Ce roman propose une évocation de la vie parisienne ouvrière de cette période et de la vie d'un militant communiste. Ce qui aurait pu être un peu cliché vire au drame et rappelle combien cette période a aussi été tragique.

     

    pieges sur la neige.jpgPièges dans la neige : les conquérants du Mont Blanc. - Pascale Perrier (Oskar éditeur, 2012)

    Nous sommes en 1786 à Chamonix. Des passionnés essaient régulièrement d'atteindre le sommet mais en vain. Un jour une forte récompense est promise à celui qui réussira. Jacques Balmat revient affaibli d'un essai mais il a trouvé par où il devait passer. Il part avec le Dr Paccard.

    Le sujet est intéressant mais la construction risque de décourager les adolescents. En effet se succèdent des petits chapitres de deux ou trois pages où le narrateur change à chaque fois (Paccard, Balmat, la femme de Balmat, une marchande,...) ce qui enlève beaucoup de dramaturgie à ce récit qui aurait pu être passionnant !

     

    randonnee.jpgLa randonnée. - Christophe Léon (Editions Thierry Magnier, 2012)

    Jeff, éducateur, emmène avec lui cinq adolescents un peu paumés faire une randonnée en montagne. Le début est difficile, tout le monde râle, pourquoi marcher aussi longtemps, pourquoi dormir sous une tente, bref les réactions normales d'adolescents. Mais tout change quand Jeff met un peu trop de temps à revenir et que l'un des jeunes le trouve allongé par terre et blessé. Il leur faut oublier leurs petits problèmes personnels, prendre leur responsabilité et grandir tout à coup !

    Un très bon suspense pour ce roman qui décrit bien la difficulté pour des adolescents de quitter leur environnement et aussi le choc salutaire du drame qui survient !