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delisle guy

  • Chroniques de Jerusalem. - Guy Delisle (Delcourt, 2012)

    chroniquesdejerusalem.jpgGuy Delisle accompagne sa femme, employée à Médecins Sans Frontières, à Jerusalem pendant plusieurs mois. Alors qu'elle va travailler à Gaza, il reste en ville et s'occupe des enfants. Et surtout il découvre tout : Jérusalem Est et Jerusalem Ouest ; les magasins chrétiens fermés le dimanche, les musulmans fermés le vendredi et les juifs le samedi ; les embouteillages pour traverser la ville ; les check-points entre les différentes zones,...

    Comme dans Chroniques birmanes, Pyonguang et dans Sherzhen, l'auteur joue les naïfs mais nous donne une véritable leçon d'histoire en visitant la ville et ses environs. Il porte un regard étonné et bienveillant sur les gens et n'oublie pas de pointer les côtés drôles et parfois absurdes de la situation. Il aime surtout observer les détails dans les rues, sur les bâtiments, dans les relations avec les gens. Son trait est toujours sobre et c'est avec intérêt mais aussi inquiétude (la situation est parfois dramatique) qu'il nous propose une Jerusalem parfois insolite. Religion, histoire et conflits sont toujours présents mais il ne porte pas de jugement et il croque les situations avec humour et tendresse. Un album à lire pour sourire et réfléchir...

     

    Prix du meilleur album à Angoulême 2012

     

    Ils ont aimé : kathel,  JoëlleKeisha et Theoma

     

    Laurent avait lancé le débat sur Guy Delisle ici et ici, notamment sur son côté trop "occidental" et du coup trop "exotique". je vous laisse relire ses billets. Pour ma part j'imagine que je me renseignerais davantage si je partais habiter à Jerusalem... mais c'est aussi ce côté (faux)-naïf qui donne son charme au récit...

  • Chroniques birmanes . - Guy Delisle (Shampooing, 2007)

    2c5eb95bd151ff73dc48356faa5eab66.gifAprès Pyongyang et Shenzhen qui racontaient ses séjours de quelques mois en Corée du Nord et en Chine, Guy Delisle a fait cet album sur son séjour d'un an en Birmanie.

    La femme du dessinateur doit partir travailler pour Médecins Sans Frontières à Rangoun, son mari l'accompagne avec leur fils de quelques mois. L'installation est diffficile pour Guy Delisle, il faut habiter chez des membres de MSF, supporter la chaleur, jouer les hommes au foyer. Il n'y a pas grand-chose à acheter dans les magasins d'alimentation, les liaisons Internet sont aléatoires, les coupures d'électricté fréquentes (ah... la clim...), les missions MSF difficiles à mettre en place, et le régime ne laisse passer aucun journal ou magazine sans en censurer la moitié !

    Mais Guy Delisle ne perd pas son humour, et c'est sous la forme de petites histoires de quelques pages que son dessin malicieux en noir et blanc va nous présenter la Birmanie sous un jour souvent sombre mais quand même avec de bons côtés ! Les moines n'ont pas encore subi la répression que l'on a connue cette année, les expatriés et les autochtones sont sympathiques et on en sait un peu plus sur ce pays à la fin du volume ! On peut peut-être lui reprocher sa façon de voir un peu "exotique" sur les pays qu'il présente par rapport à quelqu'un comme Emmanuel Guibert par exemple qui va plus en profondeur  dans la connaissance d'un pays dans un contexte similaire (mission MSF en Afghanistan dans "Le photographe"). Mais ne boudons pas notre plaisir, les récits de Guy Delisle font partie des "romans graphiques" à lire, notamment par ceux qui ne lisent pas de BD ;-)


    L'avis de Tamara