Christiane Olivier, psychanalyste, s’était fait connaître par « Les enfants de Jocaste » où elle essayait de donner une coloration plus féminine aux théories psychanalytiques basées plutôt sur le thème des « enfants d’Œdipe ». Selon elle, la toute puissance de la femme sur l’enfant (le maternage) accentuait  encore l’antagonisme, ou au moins les difficultés de compréhension, entre les hommes et les femmes.
Ici elle tente une fois encore de faire évoluer la psychanalyse avec la société actuelle. En effet, le rôle du père, trop souvent mis au second plan dans la petite enfance de l’enfant, prend ici toute son importance. Face à des femmes qui, souvent, tentent de garder pour elle la relation très forte entretenue avec le bébé, elle enjoint les pères de prendre aussi leur place dans cette relation. L’avenir des relations père-enfant dépendra toute la vie des relations précoces mises en place entre le bébé et son père et l’autorité paternelle ne pourra exister que si la tendresse et la confiance sont déjà présentes.
Christiane Olivier, que l’on pouvait taxer de « féministe », explique ici aux femmes qu’elle ont tout à gagner à « perdre » un peu de leur part d’intimité avec l’enfant au profit du père. Partager ces relations intimes ne pourra que rendre service aux enfants qui y gagneront davantage de confiance et d’équilibre dans leur vie d’adulte.
Cà y est, j’ai lu mon premier manga, à la demande express de mon fils qui, lui, en dévore !
Tout d’abord précisons que le titre est un peu trompeur. En effet Mitterrand n’a pas suivi une psychanalyse proprement dite avec Ali Magoudi (psychanalyste, élève de Lebovici), ce dernier s’en explique dans la préface. Non, il n’a pas reçu le Président dans son cabinet pour des séances régulières. En revanche, oui, il l’a rencontré régulièrement pendant une dizaine d’années pour des entretiens, il l’a suivi dans de nombreux voyages et il a longuement parlé avec lui de psychanalyse et de sujets plus personnels. L’ouvrage lui-même, une sorte de « docu-fiction », lui aurait été suggéré par Mitterrand lui-même. En effet il s’interrogeait profondément sur deux sujets : pourquoi  est-il devenu Président de la République et pourquoi a-t-il développé un cancer. 
Le juge Boulouque, çà vous dit quelque chose ? Mais si, les attentats de 1986 (rue de Rennes, etc…), le terrorisme, l’affaire Gordji, le « Pouvez-vous me dire droit dans les yeux…. » de Chirac à Mitterrand, l’Iran…et le juge anti-terroriste Gilles Boulouque. Sa fille Clémence avait une dizaine d’années alors, et sa vie de petite fille a basculé à partir de cette année-là. Son père est menacé, des gardes du corps ne le quittent pas, elle-même ne peut plus sortir seule avec ses camarades. La pression politico-médiatique se fait plus forte sur lui, il est pris à parti par la presse, inculpé pour avoir brisé le secret de l’instruction. Et le 13 décembre 1990 il se suicide. Bien sûr Clémence ne comprend pas. Comment a-t-il pu les abandonner, comment a-t-il pu choisir leur souffrance plutôt que sa souffrance à lui ?
Rencontre organisée par la médiathèque des Sept mares, l’association des amis de la médiathèque et la librairie le Pavé dans la mare, à Elancourt (78)
certains japonais sont atteints ( et dont Seki est l’auteur d’un documentaire a ce sujet), les phénomène otaku et manga, les modes promptes à proliférer, l’autre regard porté sur le Japon par l’Occident après les succès technologiques du walkman et des  jeux vidéos, passant d’un pays de copieurs au rang de créateurs, l’évolution des mentalités et la place de la femme.
Pourquoi ai-je pris ce livre ? C'est d'une part parce que Jean-Philippe Blondel le cite dans un de ses commentaires sur son livre (un peu plus bas sur mon blog), d'autre part parce que c'est la fille d'Aldo Naouri, pédiatre et psychanalyste que j'apprécie beaucoup, et enfin parce qu'il parait que ses romans jeunesse sont excellents.....Où l'on voit que les critiques littéraires n'ont pas un rôle majeur pour le choix de mes lectures ;-)
A tous les bibliothécaires et libraires auxquels les lecteurs demandent : "Vous n'auriez pas un livre drôle à me conseiller ?", donnez-leur celui-ci ! Les aventures de Wilt sont franchement hilarantes et, pour peu que l'on accepte du loufoque et de la caricature, on sourit et même on rit franchement.
Ce livre est un véritable coup de poing dans l'estomac ! L'attentat c'est celui qui a lieu dans un restaurant de Tel Aviv, tuant une quinzaine d'enfants. Amine, chirurgien israelien d'origine arabe, opére toute la nuit les nombreux blessés. Quand il rentre enfin chez lui se reposer, la police lui apprend non seulement que sa femme est morte dans l'attentat, mais surtout que c'était elle le kamikaze. La terre semble s'ouvrir sous lui tellement cette révélation l'anéantit. Sans renier du tout leurs origines arabes, Amine et sa femme n'étaient pas pratiquants et rien ne laissait supposer cette attitude extrêmiste. Qui a-t-elle rencontré ? Depuis quand ? Quel a été son cheminement pour aboutir à ce geste ultime de martyre ?
simplificateurs (des arabes parfaitement intégrés à la vie israelienne, un couple parfait, aucun détail qui aurait pu donner des soupçons à Amine, ...) mais dans l'ensemble je trouve qu'il est très instructif pour des lecteurs occidentaux. Non les kamikazes ne sont pas tous des fous ; oui les palestiniens veulent se venger des humiliations subies ; même si les attentats sont bien sûr inacceptables, que reste-t-il à ceux qui ont tout perdu à part la lutte armée?...
Nestor Fabris, exilé argentin habitant Rome, reçoit une invitation pour le mariage de son filleul, à Buenos Aires. Il n'est jamais retourné en Argentine et c'est avec appréhension qu'il prend l'avion. Pourtant c'est d'abord le plaisir de retrouver sa ville natale qui l'envahit. Il arpente les rues, visite les boutiques. Il retrouve même quelques amis d'alors. Mais curieusement les événements mystérieux s'enchaînent. Pourquoi ne retrouve-t-il pas la rue de son hôtel, pourquoi son amie d'alors ne le reconnait-elle pas, pourquoi le café où il s'installe a-t-il des allures fantômatiques... Le récit devient peu à peu fantastique. Cette ville ne contient plus que les fantômes de ses amis, et ceux-ci lui reprochent de les avoir abandonnés en s'exilant.
Je dois dire que je n'avais jamais lu de romans de Gérard de Cortanze auparavant. Je le voyais comme un auteur plutôt brillant, parisien, et écrivant des romans foisonnants et d'inspiration historique.