Dans le cadre d'un Salon du livre jeunesse, j'ai eu l'occasion d'inviter des illustratrices jeunesse utilisant des techniques originales (papier déchiré, gravure sur bois, collages ). Cette rencontre a permis de découvrir trois femmes passionnantes, aux univers très personnels. Un petit coup de coeur toutefois pour Sara qui réussit avec sobriété (très peu de couleur et pas de texte) d'exprimer des émotions très fortes.
Charlotte Mollet
 Après des études de dessin et de gravure, elle se fait connaître comme illustratrices de livres pour enfants. Elle utilise des techniques très variées et toujours très colorées.
 Elle va prochainement illustrer un conte érotique de Caroline Lamarche.
Sara
 Artiste secrète, Sara compose des albums sans texte en papier déchiré. Son style est reconnaissable entre tous. Elle mène parallèlement une carrière de peintre et anime des ateliers d'illustrations avec les enfants et les adultes.
 
 
May Angeli
 Après des études d'arts appliqués, et d'arts graphiques, May Angeli se consacre à la peinture sur bois et à la création de marionnettes. Elle a également travaillé pour des films d'animation, des spectacles de marionnettes et le cinéma. May Angeli use de techniques et d'outils très divers pour illustrer ses ouvrages, de l'aquarelle douce aux tons plus colorés des crayons couleurs en passant par les tons pastels de la craie grasse.
 
Comme on l’aura compris, « L’Anti-livre noir de la psychanalyse », c’est la réponse du berger à la bergère du « Livre noir de la psychanalyse » . Jacques-Alain Miller a voulu éviter  de faire un gros livre bourré de chiffres et de référence, aussi il a demandé à une quarantaine de psychanalystes d’écrire quelques pages chacun sur le sujet. En bref, tous dissertent sur le mode « Comment peut-on être TCC ? » (thérapies cognitivo-comportementales) . Le ton est délibérément léger et moqueur, rappelant quelques grosses bourdes attribuées aux TCC et aussi le danger qu’elles représentent. Ce ne sera sans doute pas un ouvrage inoubliable, mais c’est facile à lire et plutôt convaincant !
J'ai fait durer le plaisir autant que je le pouvais, mais bon, il faut bien terminer ! J'ai donc lu aujourd'hui le 18ème et dernier volume de Monster ! Et voilà qui me réconcilie avec les mangas que j'avais pour l'instant moyennement appréciés, il faut dire qu'à part bien sûr Taniguchi, je n'avais lu que des histoires d'adolescents. Avec Monster, on est un niveau au-dessus.
oisit de soigner en urgence un jeune garçon blessé plutôt que le Maire de la ville ("Chaque vie a-t-elle la même valeur ?"), il ne sait pas qu'il a sauvé la vie de Johann qui deviendra un terrible tueur en série. Accusé des premiers meurtres, Tenma devra quitter son travail, fuir et essayer de retrouver Johann. La soeur jumelle de Johann, Nina, cherche elle aussi à le retrouver. Runge, un commissaire brillant et obstiné, persuadé de la culpabilité de Tenma, va tenter de le retrouver et de l'inculper. Une multitude de personnages secondaires vont accompagner plus ou moins longtemps Tenma et Nina pendant deux longues années de poursuite.
e remise de la réunification. Dans Monster, on trouve certes de l'aventure et du suspense mais aussi de l'intolérance, de la corruption et la vision de l'Europe par un Japonais !
et j'étais vraiment contente de l'entendre parler de ses autres livres, beaucoup plus sulfureux visiblement, notamment "Carnets d'une soumise de province". Bien que publié dans la collection Blanche de Gallimard, il a fait scandale à sa parution il y a quelques années. Caroline Lamarche a d'ailleurs évoqué Pauline Réage à propos de ce livre et du thème de la domination.
"Les plumes du coq" fait partie des romans autobiographiques de Conrad Detrez, auteur belge né en 1937, dont la vie a largement inspiré l'oeuvre. Elevé dans de sévères institutions religieuses, il envisage de devenir prêtre et entreprend des études au grand séminaire de Liège. Epris de liberté, il le quitte pour partir en Amérique du Sud où il découvre à la fois les grands combats politiques et l'homosexualité. Il partira ensuite enseigner en Algérie puis soutenir la Révolution des Oeillets au Portugal avant d'être nommé attaché culturel à l'ambassade de France à Managua. Il est mort du sida en 1985. Son oeuvre sera le résultat de ce mélange détonnant, notamment "L'herbe à brûler" qui relate sa vie et qui recevra le Prix Renaudot en 1978.
Panaït Istrati est surtout connu pour avoir écrit "Kyra Kiralina" et la suite, mais toutes ses oeuvres sont intéressantes.
Voilà un beau roman épistolaire, roman d'amour qui plus est !