Dans la famille Durrell, je voudrais.... le naturaliste, c'est-à-dire Gerald. Lawrence, lui, est l'auteur du célèbre "Quatuor d'Alexandrie".
Lire les ouvrages de Gerald Durrell est toujours pour moi un délice. Passionné de nature et d'animaux dès l'enfance, il passera sa vie à approfondir sa passion et à tenter de sauver les espèces menacées de disparition. L'oeuvre qui lui a survécu est la création de l'immense zoo de Jersey où, pour la première fois, de nombreuses espèces ont été sauvées de l'extinction et ont pu se reproduire.
J'avais déjà lu "Le aye-aye et moi" et "La forêt ivre" où il racontait ses voyages à travers le monde pour ramener des espèces menacées. Dans "Ma famille et autres animaux", il s'agit de son enfance et de la naissance de sa vocation.
Son frère Lawrence réussit à convaincre sa mère de quitter la brumeuse Angleterre pour aller vivre à Corfou. Là-bas ils vont vivre des années agréables malgré le contexte international (ce sont les années trente) et Gerald va pouvoir passer des heures à découvrir une nature riche en animaux d'espèces variées dans ce petit coin de paradis : les mantes religieuses, les pies, les tortues, mais aussi les mygales, scorpions et autres chauve-souris qu'il rapporte à la maison malgré les protestations de l'entourage ! Dans cette famille assez loufoque (une mère très fantaisiste, un frère passionné par les armes à feu, l'autre frère qui commence à écrire et une soeur adolescente), il passe une enfance
sans contrainte et pleine de fantaisie, avec des précepteurs dont le savoir n'est pas très académique.
Cette lecture est vraiment une bouffée d'air frais car elle nous transporte dans un monde sans contrainte (chez les Durrell personne ne travaille, et l'école est facultative...) et dans une famille où l'épanouissement de chacun est le but recherché. L'humour britannique et les aventures de Gerald avec ses animaux chassent à coup sûr la morosité ambiante et le temps gris de ce mois de juillet !
A noter l'excellent travail de la maison d'édition Gallmeister qui édite ou réédite des ouvrages relatifs à la nature et au voyage.

Encore un livre qui peut être conseillé pour découvrir la littérature indiennes. Dans ce recueil, des histoires de femmes, indiennes bien sûr, qui toutes vont devoir faire un voyage, et ce voyage va complètement changer leur vie !
Hier nous nous sommes armés de courage, nous nous sommes levés tôt (pour un dimanche !), avons roulé jusqu'à Villepinte / Roissy, nous sommes garés (sans problème je le reconnais), avons fait plus d'une heure de file d'attente (GGGRRRRRR !!!) malgré les billets achetés en pré-vente, et sommes enfin entrés dans LE salon du manga et des loisirs japonais.
spectaculaire n'est rien, il faut les voir !!!
Harry Bosch, l'inspecteur à la retraite qui a repris du service, s'occupe des Affaires Non Résolues. Parmi elles, la disparition de la jeune Marie Gesto il y a treize ans le hante toujours. Mais soudain on lui apprend qu'un suspect accusé de deux meurtres, s'accuse aussi du meurtre de cette jeune fille. Son intérêt : son avocat plaide coupable et il évite la peine de mort. Ses preuves : il va emmener les policiers à l'endroit où il a enterré Marie. Mais cette expédition se termine de façon dramatique et Harry devra revenir encore sur cette affaire afin de découvrir la vérité, une vérité qui, comme d'habitude chez Connelly, met en relief le côté noir des êtres !
Bosch sont en gras) :


Vous allez être nombreux, je suppose, à aller voir l'adaptation de la BD "Persepolis" de Marjane Satrapi en film d'animation, et vous aurez raison car c'est vraiment une petite merveille.
Marjane tient sa langue bien pendue..) est incarnée avec justesse par la voix de Danielle Darrieux.
C'est toujours très difficile pour moi de commenter les romans de Mingarelli. C'est un auteur que j'ai découvert il y a quelques années et dont je lis tout ce qui paraît, et aussi les anciens récits, mais tout est dans l'atmosphère et surtout dans l'écriture, magnifique, dont il n'est pas facile de parler intelligemment !
temps parait suspendu. La grande économie de mots accentue à la fois la détresse et les espoirs des personnages et rend universel un univers si loin et si proche de nous.