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  • Merci à Isaquarel !

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    Merci à Isaquarel du blog Le sens de ma vie de m'avoir sélectionnée avec quatre autres blogs pour un prix "Arte y pico" !

    "Ces blogs ont été choisis pour la créativité de leur conception et leur contribution à la communauté des bloggers, quelque soit la langue"

    Je vous invite à découvrir son blog, tourné vers les "arts du fil" mais aussi vers la photo, les arts plastiques, et surtout animé d'une générosité et d'une joie de vivre que j'aime retrouver quotidiennement !

  • Recevez un livre avec Babelio et l'opération Masse critique !

     

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    L'opération Masse critique recommence !  Vous vous inscrivez sur Babelio , vous choisissez un livre dans la liste proposée et vous vous engagez à en faire un billet sur votre blog avant un mois ! N'hésitez pas, il reste encore des livres à choisir !

     

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  • A genoux . - Michael Connelly (Seuil, 2008)

    59267ac9868a2182994dc8f6f9005f34.jpgJ'attends toujours avec impatience les nouveaux romans de Connelly. C'est un des seuls auteurs étrangers de polars que je continue à lire depuis le début et qui ne me déçoive jamais. Bien sûr il y a des  livres plus ou moins réussis, mais globalement j'aime beaucoup ce que fait Connelly, notamment la série des Harry Bosch.

     

    Dans ce dernier livre, nous retrouvons, comme dans quasiment tous les romans américains actuels, la suite du 11 septembre. Ici il s'agit du meurtre d'un médecin qui avait accès à du césium (métal qui entre dans la composition des explosifs) et rapidement la piste des islamistes apparait. Trop rapidement d'ailleurs au goût d'Harry Bosch qui trouve que tout s'enchaîne un peu trop bien. Ne serait-ce pas pour redorer le blason d'un FBI, et même d'un gouvernement, qui accumule les échecs ? Notre policier favori va faire comme tout bon détective : chercher non pas le coupable mais la vérité ! Et bien sûr il lui faudra prendre quelques chemins de traverse pour s'opposer à la bêtise de ses supérieurs pour démêler cette intrigue.

     

    L'intrigue est solide et bien menée, les réflexions subversives sur le gouvernement actuel sont réjouissantes et surtout la chute est excellente ! Un très bon Harry Bosch à lire d'une traite :-)

  • Rencontre avec un illustrateur de Fantasy : Michel Borderie

     

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    Dans le cadre d'un Salon du livre, j'ai eu le plaisir d'inviter Michel Borderie, illustrateur. Il a illustré un grand nombre de couvertures de romans policiers et de romans de science-fiction. En 2005 sort la BD Pern d'Ambre et en 2006 Légende de l'Ulster, un magnifique roman graphique illustré. Son inspiration c'est essentiellement la Fantasy et j'insère quelques uns de ses dessins pour que vous puissiez admirer ses oeuvres ! Je vous invite également à visiter son site.f8666b5b92ab77a7ddee0813d7146694.jpg  ainsi que celui-ci de l'association qui co-édite son dernier ouvrage, l'association Arcantès.

     

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    Et j'en avais profité pour inviter Lamousme, en voisine, à cette rencontre. Elle avait apporté un grand choix de mugs, marque-pages, tee-shirts et autres gnomes et dragons, tous plus délicieux les uns que les autres ;-) J'espère que les participants auront été séduits par la Fantasy et qu'ils vont tous se précipiter dans sa librairie ;-)

     

    Et je profite d'un commentaire de SBM sur ce billet pour vous conseiller d'aller sur son blog Mes Imaginaires , tout entier consacré aux "littératures de l'imaginaire".

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  • Dictionnaire amoureux de la France . - Denis Tillinac (Plon, 2008)

    245dd02b59c465bee4fbee027d43194f.jpgCe livre m'a été envoyé par Babelio dans le cadre de leur opération Masse critique et je les en remercie

     

    Il était initialement destiné à mon mari, je lui laisse donc faire le commentaire

     

    "Je dois dire que, bien que le thème me plaise beaucoup, j'avais un a-priori négatif sur l'auteur. Tillinac on le connait pour ses amitiés chiraquiennes et ses prises de position politiques résolument à droite. Mais je connaissais sans doute mal le bonhomme car dans ce livre point de politique, ni de droite ni de gauche. L'héroïne c'est la France et il en parle drôlement bien !

    En fait il AIME la France, Tillinac, et il nous la fait parcourir sous différents angles. Des paysages bien sûr, toujours reliés à des émotions littéraires : Arsène Lupin à Etretat, Balzac en Touraine. Des lieux : les gares , qu'il aime passionnément et qu'il fréquente comme on visite les églises ; les routes départementales, qu'il ne se lasse pas de sillonner et de découvrir ; des villes qu'il associe toujours aux premières sensations qui lui avaient permis de les découvrir (souvent des images de livres d'histoire). Des personnages historiques également, Jeanne d'Arc, le général Leclerc, des événements aussi hétéroclites que le serment de Koufra, la coupe du monde 98....

    L'écriture est agréable et on est heureux de s'y plonger pour en lire quelques chroniques. Il faut dire que je partage avec Tillinac cet amour pour la France, ses paysages, ses clochers, ses contrastes. Il nous fait ressentir de facon charnelle sa relation avec ce pays singulier, "cette princesse" qu'est la France, selon De Gaulle... Bref, un livre à picorer, et pas forcément par ordre alphabétique ! "

     

  • Les enquêtes du commissaire Collura . - Andrea Camilleri (Fayard, 2008)

    3d57966e7049c21024ff8f9fddc54fbd.gifAprès les ouvrages d'Annie Ernaux et de Simone Weil, j'avais envie de lire quelque chose de léger, ce livre est vraiment arrivé à point !

    Camilleri a publié ces huit nouvelles dans le quotidien "La Stampa" pendant l'été 1998 et elles sont rassemblées dans ce recueil. En fait ce ne sont pas vraiment des nouvelles, plutôt huit petites histoires dans un même cadre et avec les mêmes personnages. Le héros : le commissaire Collura qui accepte d'être "commissaire de bord". Le lieu : le huit clos d'un paquebot de croisière. Les personnages : les passagers ! Divers mystères, plus ou moins visibles, intriguent Collura : un chanteur qui appuie toujours sur sa moustache, un bébé qui disparait, un époux fidèle qui quitte sa chambre chaque soir, des bijoux tombés à l'eau,... Collura retrouvera son flair de policier pour percer à jour ces énigmes !

    Ecrites avec légèreté et humour, ces histoires font irrésistiblement penser à Agatha Christie et on se régale pendant une heure à démêler ces énigmes sur fond de croisière, bien loin du Camilleri habituel et de son sicilien commissaire Montalbano !

  • Une vie . - Simone Veil (Stock, 2007)

    0fa79db98ae7229aee7c496b611a3f0a.jpgLa lecture du billet de Sylire m'avait confortée dans mon envie de lire cet ouvrage. Je ne lis jamais de livre de personnalités politiques, mais Simone Veil est un peu à part.

    Dès son enfance, elle affirme sa personnalité. Cadette d'une famille de quatre enfants, son enfance se déroule de manière très heureuse avec des parents juifs mais patriotes et laïques. D'origine yiddish, ils accordent beaucoup d'importance à la culture et elle est très tôt baignée dans un univers littéraire. Pourtant dans les années trente, la crise économique et les événements en Allemagne commencent à inquiéter sa famille. La vie devient difficile. Ils sont en zone libre mais en 1944 ils ne peuvent pas échapper aux rafles. D'abord détenue à Drancy avec sa mère et sa soeur, elles laissent son frère et son père dans le camp, croyant les sauver (ils seront déportés et tués). Quant à son autre soeur, elle est entrée dans la Résistance et ne donne pas de ses nouvelles (elles la retrouveront après la guerre). La suite est hélas connue. Elles sont déportées à Auschwitz et y resteront d'avril 1944 à mai 1945, passant entre temps dans un autre camp, puis terminant pas la "marche de la mort" en quittant Auschwitz et regagnant d'autres camps (sa mère mourra du typhus). C'est cette période qui a fait de Simone Veil ce qu'elle est, cette personnalité unanimement respectée à droite comme à gauche. Tout son itinéraire politique sera dans le droit fil de ce qu'elle est devenue après cette expérience, quelqu'un qui défendra les libertés, la tolérance, la démocratie, et les femmes aussi bien sûr.

    L'itinéraire qu'elle retrace ensuite est plus "classique" et reprend les différents postes qu'elle a occupés dans les cabinets ministériels, au Gouvernement et à l'Assemblée européenne. Elle a toujours fait preuve d'une extrême pugnacité pour défendre ses idées, notamment à l'occasion de la loi sur l'avortement mais aussi dans d'autres circonstances. Je dois dire que je ne suis pas toujours d'accord avec ses prises de position politique, et son admiration pour Balladur, Chirac ou Sarkozy m'ont souvent hérissé le poil, mais elle a des qualités humaines indéniables qu'elle a su mettre au service de causes très importantes. Sans avoir été emballée absolument par ce livre, j'ai apprécié de mieux connaître la jeunesse de cette femme, notamment son passage dans les camps qu'elle relate avec une extrême pudeur.


    Lisez l'avis de Sylire qui est plus enthousiaste que moi

  • Les années . - Annie Ernaux (Gallimard, 2008)

    0d8f700ce114e9794cadd8dc3e6450cd.gifAprès des ouvrages plutôt courts et intimistes, Annie Ernaux élargit son propos en mettant en parallèle le monde qui l'entoure et des moments clés de son existence matérialisés par des photos. Les événements politiques, mais aussi la société, les objets courants, les moeurs, la publicité, etc... Depuis les années quarante jusqu'à nos jours, elle égrène inlassablement tout ce qui l'a entourée, influencée, accompagnée. De la période avant la pilule à la libération des meurs, du mariage au divorce comme étape obligée, d'un monde rural et entravé au monde illimité offert par Internet,... Que reste-t-il de ces années, de "ses" années à elle qui sont aussi en partie les nôtres ?


    J'ai trouvé ce livre extrêment intéressant pour plusieurs raisons.


    Tout d'abord Annie Ernaux réussit à parler d'elle sans faire dans "l'auto-fiction" tant décriée. Pour cela elle met de la distance entre elle et le personnage qu'elle évoque, notamment en utilisant le pronom "elle" au lieu de je. Pas de psychologie, pas de lamentations ou d'auto-satisfaction. Elle était cette fille-là à cette époque.


    Ensuite parce qu'elle réussit à créer un arrière-plan qui devient constitutif d'elle-même, et par là même, de nous ! Les souvenirs qui l'accompagnent sont aussi les nôtres et ceux de nos concitoyens. On est les enfants des "Trente glorieuses", de "Mai 68" ou des "années fric". En parlant d'elle, elle parle clairement de nous aussi et on se retrouve, à différents stades du livre selon notre âge, dans ses évocations de notre quotidien. Le parallèle qu'elle fait entre la femme qu'elle est devenue et la société qui l'entoure ne peut que nous parler à nous aussi.


    Enfin, et je pense que c'est le plus intéressant, elle a une démarche extrêmement personnelle dans sa réflexion sur le 73e1d171f741df3fdf0b50dd1689391d.jpgtemps. Elle note très bien qu'elle a vécu cet accélération du temps dont on parle souvent. Ce n'est pas seulement une constatation de l'évolution des techniques de communication, c'est aussi un changement de l'être. L'immédiateté offerte par les téléphones portables et Internet par exemple, lui pose question. Alors comment l'exprimer ?


    "Ce qui compte", écrit-elle," c'est saisir cette durée qui constitue son passage sur terre à une époque donnée...La forme de son livre ne peut donc surgir que d'une immersion dans les images de sa mémoire pour détailler les signes spécifiques de l'époque, de l'année, dans laquelle elles se situent... Des arrêts sur mémoire en même temps que des rapports sur l'évolution de son existence, ce qui l'a rendue singulière, non par la nature des éléments de sa vie, externes ou internes, mais par leur combinaison, unique en chacun."


    Je crois que l'on a parfois reproché le côté "catalogue" de ce livre. Certes il y a parfois de longues listes d'événements ou d'objets. Toutefois les extraits que j'ai notés plus haut explicitent en partie cette démarche très volontaire de la part d'Annie Ernaux. Sans vouloir faire un parallèle trop évident, je dois quand même dire que j'ai trouvé la démarche très proustienne avec cette recherche d'un temps peut-être pas perdu mais en tout cas passé !


    L'avis de Laurent et celui de Dasola

  • Pauline . - Alexandre Dumas (GF / Flammarion, 2007)

    b0dcc8630206f5fb64b6b5da12603730.gifLu dans le cadre du Club de lecture des blogueuses


    Je dois dire que spontanément je n'aurais pas lu un roman d'Alexandre Dumas et surtout pas celui-là qui m'était inconnu, ce fut donc une bonne surprise !

     

    Dès les premières pages on est pris par l'intrigue et on ne peut plus s'arrêter. Jugez plutôt. Le narrateur croise plusieurs fois Alfred, un de ses amis proches, avec une femme qui cache son visage sous un voile. Il lui semble la connaître... Quelque temps plus tard, il apprend qu'elle est morte ..... Quand il revoit son ami, il le presse de questions et celui-ci lui raconte les aventures qui lui ont permis de rencontrer cette femme, Pauline. Il est tombé amoureux d'elle à Paris et la retrouvera dans des circonstances rocambolesques. Elle est retenue prisonnière dans les souterrains d'un château isolé et il réussira à la sauver. Mais comment elle, la femme du célèbre comte Horace de Beuzeval, a-t-elle pu en arriver là ????

     

    La magie Alexandre Dumas a tout de suite opéré sur moi et, alors que je m'apprêtais à lire ce roman sans enthousiasme particulier, je l'ai lu d'une traite et avec une frénésie digne de Millenium ! Il faut dire que Dumas connait son métier et, même si son style est parfois grandiloquent, la construction du récit est imparable ! D'abord on voit cette femme mystérieuse qui, c'est sûr, cache un secret. Puis on apprend qu'elle est morte. Puis Alfred nous raconte les circonstances de leur rencontre. Et enfin, et seulement à la fin, on a son récit à elle qu'elle a confié à Alfred et qui donne la clé de tout ! Impossible donc de s'arrêter avant la fin !

     

    Quant à l'ambiance générale du livre, elle m'a rappellée les romans gothiques que j'ai lus il y a longtemps comme Le moine de Lewis ou Annette et le criminel de Balzac. Il y a des enlèvements, de la brume, des châteaux isolés, des êtres pervers qui font du mal à des jeunes femmes innocentes ! Mmm, j'adore !