Puisque, contrairement à Flo ;-)
 - je ne trouve pas que la Touraine soit trop au Nord
 - j'avais aimé La maison du retour de Kaufmann dans la même collection
 - j'avais aussi bien aimé les romans de Cauvin quand j'étais plus jeune,
 j'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce livre.
Avec ses cachets de droits d'auteur, et fortement influencé par sa famille, Cauvin décide d'acheter une maison de campagne, lui le citadin forcené ! Le choix se fait naturellement pour une bâtisse de caractère à proximité des châteaux de la Loire. Il mettra du temps à s'habituer à cette maison, et c'est au fil des années, des étés, des séjours d'amis, que peu à peu il ressentira qu'elle a vraiment une âme. Elle se laissera peu à peu apprivoiser, laissant des messages mystérieux "On l'a mis sous la pierre de l'entrée " (un cadavre ??), faisant entendre des soupirs asthmatiques la nuit, rapprochant les résidents dans sa cuisine trop petite,...
Le livre de Cauvin n'est pas comparable à celui de Kauffmann qui nous livrait, grâce à cette maison, son état d'esprit après son retour de captivité du Liban, mais j'ai trouvé que ce livre avait beaucoup de charme. Pas de caricature de Parisien à la campagne, pas d'anecdotes exagérées sur les mésaventures d'un propriétaire terrien. Tout est en finesse dans une jolie évocation de la manière dont on s'attache peu à peu à un lieu. Vraiment une lecture agréable où l'on apprend à mieux connaître son auteur.
Après la mise en bouche de 
On connait surtout Sophie Chérer comme auteur pour adolescent. Ici elle écrit un essai sur quelqu'un qu'elle a toujours beaucoup admiré, Françoise Dolto.
quand on a lu "Autobiographie d'une psychanalyste". L'auteur fait sonner "Ma Dolto" comme "Ma Dalton" et elle met l'accent sur l'aspect pétillant de Dolto qui fait fi des conventions pour être vraiment à l'écoute des enfants. Voilà un joli livre pour découvrir Dolto ou pour le plaisir de la retrouver !
Alors qu'elle sort de prison, Juliette est accueillie chez sa soeur Léa qu'elle n'a pas vue depuis leur enfance. Léa la reçoit avec joie, les enfants aussi, mais le mari le Léa ne réussit pas à masquer son hostilité. Il faut dire que le secret que porte Juliette est lourd. Si elle a passé quinze ans en prison, c'est pour le meurtre de son fils. Elle-même ne réussit pas à reprendre pied dans la vie normale. Autour d'elle c'est soit la gêne, soit l'interrogation. Pourtant le policier chargé de la voir deux fois par mois connait son fardeau et commence une liaison amicale avec elle. Mais comment se réinsérer après ce qu'elle a vécu ? Et surtout pourquoi ce meurtre ? On attendra la toute fin du film pour que ce secret soit révélé et que les soeurs aient des relations plus claires.
Comme 
Dans la Normandie du 19è siècle, une jeune paysanne, Félicité, a un coeur "simple" et entièrement tourné vers les autres. Déçu par son premier amour, Théodore, elle va travailler chez Mathide, une bourgeoise veuve et austère, qui élève ses enfants avec dureté. Félicité va reporter tout l'amour qu'elle a en elle sur ces enfants, sur Clémence surtout, puis sur son jeune neveu Victor. La vie n'est vraiment pas facile pour une domestique à cette époque, et encore moins dans cette famille où le silence de la mère pèse comme une chape de plomb. Félicité passera son existence à essayer d'exprimer maladroitement ses sentiments à ses proches, et, pour finir, à son perroquet !