Quelques semaines dans la vie de Bill Evans… En 1961, Bill Evans, pianiste de jazz génial et tourmenté, est terrassé par la mort de son bassiste, Scott Lafaro et sombre dans une profonde dépression. Son frère l’invite chez lui quelques jours, puis ses parents, tous essaient de l’aider et de l’éloigner de ses mauvais démons (drogue et alcool). Un personnage tel que Bill est forcément le centre de la famille et chacun se positionne par rapport à lui, revient sur les souvenirs communs, essaie de le soutenir sans déséquilibrer sa vie familiale.
Ce récit très littéraire et très poétique n’est pas du tout une biographie de Bill Evans, juste une évocation de ce musicien à un moment particulier et dans son contexte familial. L’auteur insiste sur les réminiscences que sa présence provoque chez ses proches, et le musicien lui-même n’est souvent vu qu’à travers le regard des autres. Un récit original mais dans lequel j’ai eu du mal à entrer, malgré toute l’admiration que j’ai pour la musique de Bill Evans.
L'avis enthousiaste de L'Ivre de lire