Anne, productrice de cinéma, se sent mal dans son couple entre son mari, universitaire charmant mais apparemment un peu ennuyeux, et son jeune fils qui ne correspond pas à ce dont elle rêvait. Vincent, écrivain homosexuel parisien, vient faire un colloque à l'université alors que son jeune amant semble vouloir le quitter. Anne et Vincent se rencontrent et se revoient dans le cercle des proches d'Anne (amie, ex-amant, vieille amie, etc...) et, peu à peu, s'apprivoisent et apprennent à se connaître. Tout ce petit monde a des secrets à cacher, des amours déçues ou des désirs inavoués. Mais faut-il vraiment tout dire ? Ou plutôt rester dans le vague et dire.... "la vérité ou presque"?
Je n'ai réalisé qu'en voyant le générique de début que c'était tiré du roman de (mon cher) Stephen McCauley que j'avais lu à sa sortie. Il faut dire que les critiques parlaient de ce film qui se passe à Lyon alors que l'original était à Boston ! J'avais donc un a-priori très favorable et j'étais ravie de retrouver l'atmosphère intimiste et les tendres rapports entre les femmes et les homosexuels que McCauley sait tellement bien suggérer. Le film m'a un peu déçue. Le réalisateur ne fait qu'effleurer les personnages et prend beaucoup trop de temps pour une intrigue secondaire (l'histoire de la biographie) au détriment de l'approfondissement des personnages. En revanche Dussolier est excellent et interprète avec beaucoup de conviction et de finesse le personnage de Vincent. En résumé un film agréable quand même mais qui aurait pu être mieux réussi.
L'avis de BMR&MAM
Voilà un petit livre absolument délicieux avec lequel j'ai un moment très agréable. Le héros : Nenè, un adolescent . Le lieu : un village sicilien. L'époque : les années quarante. Et le sujet central :.... la pension Eva, mystérieuse bâtisse à l'entrée du village où les hommes vont passer un moment.....Nenè essaie parfois de voir l'intérieur, mais il est trop jeune pour y entrer.
Dans une banlieue résidentielle anglaise, quatre femmes nous font partager une de leurs journées. Des journées bien monotones sous une apparence de sérénité et de bonheur. Malgré les belles maisons, la voiture familiale et les enfants, chacune est mal dans sa vie. Vie professionnelle ratée, rêves de jeunesse brisés, jalousies et déceptions sont leur quotidien, un quotidien qu'elles cachent chacune à leur manière. Mais on entre dans la pensée de chacune et la différence entre ce qu'elles disent et ce qu'elles pensent est souvent dévastateur. Pas de politiquement correct ici, les valeurs les plus traditionnelles sur les femmes au foyer, le couple, l'amour ou les enfants volent en éclat.
Un hôpital en région parisienne. Un homme qui vient voir sa femme atteinte d'un grave cancer au sein. Une femme qui vient voir son ami qui a un cancer du colon. Deux rencontres de hasard chez deux êtres complètement happés par l'accompagnement de leur conjoint et l'inquiétude face à la maladie. Et pourtant la vie existe au dehors et il peut même se produire des événements imprévus, drôles, voire carrément loufoques (la boite de nougats !). Presque malgré eux, un attachement se construit peu à peu...
Voilà, je crois un des petits bijoux de la rentrée. L'auteur, danois né en 1960, retrace ici l'enfance qu'il a passée dans une petite ville du Danemark marquée par le souvenir de la guerre et la haine des Allemands.
Sans nouvelles de Gyl parti en Russie et qu'elle a autrefois aimé, Anne décide de le rejoindre en prenant le Transsibérien. Ce long voyage est l'occasion pour elle de mettre en ordre ses souvenirs, de faire revivre les bons moments, de rencontrer quelques personnages attachants. C'est aussi l'occasion de se rendre compte de la place qu'a prise sa voisine, Clémence, une vieille dame pleine de fantaisie qui l'attend chaque jour sur son canapé rouge pour qu'elle lui fasse la lecture....
Dans une ville côtière face à l'Angleterre, les réfugiés Kosovars, Kurdes, Ethiopiens,... errent dans l'attente d'un hypothétique passage. Après la fermeture du camp de Sangatte, ils n'ont plus aucun abri et leur misère apparait au grand jour, sauf que personne ne les regarde ! Même Marie qui habite là depuis toujours ne les a jamais regardés, sauf ce jour où l'un d'eux l'aide à changer la roue de sa voiture. Est-ce pour cela qu'elle s'arrête devant cette tente et, presque sans le vouloir, commence à aider, à faire de "l'humanitaire" ? Mais Marie est très fragile, dépressive, elle a du mal à assumer son quotidien et celui de son mari et de ses enfants. Qu'est-ce qui la pousse tout à coup à sacrifier les siens pour se mettre à sauver les autres ?
Après les articles d
Voilà le premier livre de la rentrée littéraire que je lis, et c'est une bonne surprise.