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A l'abri de rien . - Olivier Adam (L'Olivier, 2007)

7937a96243441ddbc80d3eb87d7137cd.jpgDans une ville côtière face à l'Angleterre, les réfugiés Kosovars, Kurdes, Ethiopiens,... errent dans l'attente d'un hypothétique passage. Après la fermeture du camp de Sangatte, ils n'ont plus aucun abri et leur misère apparait au grand jour, sauf que personne ne les regarde !  Même Marie qui habite là depuis toujours ne les a jamais regardés, sauf ce jour où l'un d'eux l'aide à changer la roue de sa voiture. Est-ce pour cela qu'elle s'arrête devant cette tente et, presque sans le vouloir, commence à aider, à faire de "l'humanitaire" ? Mais Marie est très fragile, dépressive, elle a du mal à assumer son quotidien et celui de son mari et de ses enfants. Qu'est-ce qui la pousse tout à coup à sacrifier les siens pour se mettre à sauver les autres ?

Olivier Adam a du talent et il en faut pour traiter ce sujet délicat. Je trouve très intéressantes et très émouvantes ces pages sur ces réfugiés qui n'ont pratiquement aucune chance d'avoir une vie meilleure. On est pris par l'histoire et on s'attache aux personnages. J'ai en revanche quelques réserves sur l'ambiance lourde et poisseuse et le destin dramatique de Marie. L'enfance pas drôle, la soeur morte, le chômage, le dépression, ... Peut-être Olivier Adam en fait-il un peu trop...

En résumé un bon livre bien sûr avec une écriture percutante mais pas le meilleur d'Olivier Adam à mon avis (je sens que je vais me faire lyncher par les afficionados...)

L'avis de Clarabel, toujours inconditionnelle, du Blog des Livres, plus nuancé

Commentaires

  • Je compte bien le lire celui-là, même si je m'attends à rencontrer une lecture assez lourde en émotion ! ;-)

  • @ Florinette : de toutes façons on peut tous les lire les Olivier Adam, après c'est une question de nuance :-)

  • Je sais que Amy (bereniceetmoi.over-blog.com) vénère Olivier Adam. Je sais que Fashion victim n'a pas du tout aimé "je vais bien ne t'en fais pas".
    Avec ton avis mitigé, je ne sais plus quoi en faire ;-)
    A vrai dire, bien que l'adptation ciné de "je vais bien ne t'en fais pas" m'avait tentée, les livres d'O.Adam ne me tentent pas plus qe ça...

  • Moi non plus ce livre ne me dit rien... Olivier Adam n'est décidément pas ma tasse de thé même s'il a du mérite de traiter un tel sujet. Et puis je vois ce livre partout et ça m'agace !!!

  • A propos de réfugiés et de "littérature"...
    Dans la presse départementale du 7 septembre dernier, le directeur de cabinet de la préfecture a livré ses explications sur les 111 expulsions programmées cette année au départ des Ardennes.
    Un morceau d'anthologie authentique sur les "crimes de bureaux".
    Au nombre de ces "reconduites" : celle de Sviatlana Tchibissova. Elle est certes mariée à un Français. Mais a prouvé qu'elle n'était en rien "assimilée" puisqu'elle a fait condamner son époux pour menaces de mort. Résultat : puisqu'elle n'est contente, et bien qu'elle retourne voir si c'est plus joli joli dans sa Biélorussie d'origine.

  • Ce livre ne me dis rien. On dit qu'il est très sombre alors...bof !

  • Ah moi je fais partie des fans ! c'est sûr qu'Adam ne donne pas dans la gaudriole, c'est à lire à petites doses, heureusement ses romans sont courts !
    Donc je suis preneuse évidemment et le sujet me touche particulièrement.

  • Cathe, j'ai aussi trouvé que c'était très bien écrit - parce qu'Olivier Adam ... - mais pour moi ce n'était pas son meilleur livre non plus !
    Donc nous voilà sur la même longueur d'ondes ! ;o))

  • A tous et toutes : merci pour vos messages, et au moins Olivier Adam ne laisse pas indifférent !!!

  • Comme j'ai encore des titres d'Olivier Adam à lire, je passe pour celui-là .

  • @ Gachucha : oui, tu as sûrement plein de livres en attente...

  • je note, je note...

    et continue de prendre des risques même si tu te fais lyncher... j'irai te décrocher !

  • merci Philippe ;-)

  • celui-là aussi, il est en "haut " de ma LAL ! mais comme j' ai d'autres livres de lui en réserve chez moi, j'attends un peu...
    Merci de cet avis !!

  • Dans "Le canard..." du 12, André Rollin n'y va pas par quatre chemins :
    - "Que le problème des réfugiésn- traqués par la police - soit un grand sujet, nul n'en doute. Mais l'auteur ne fait oeuvre ni d'écrivain ni de journaliste, seulement de dame patronesse !"

  • @ JEA : il rajoute même qu'il fait dans le "Harlequin" !!!!

    @ Lily : on attend alors :-)

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