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  • NETVIBES : mais comment je faisais avant ??!!!!

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    Alors qu'en début de semaine j'échangeais avec Michel sur le choix d'un agrégateur, Papillon faisait justement un billet sur ce sujet. Je me suis donc intéressée de près au sujet et....... c'est génial ! Je me demande pourquoi j'ai attendu si longtemps avant de me servir d'un outil comme celui-là !

    L'installation est vraiment très simple. Sur Netvibes on s'enregistre, on crée son onglet, on copie tous les URL de ses blogs favoris. On peut créer plusieurs onglets de façon à faire des classements (les blogs littéraires, les blogs de point de croix....enfin.. de ce que vous voulez ;-))  ). On choisit ses couleurs. Et hop, terminé !

    L'intérêt : plutôt que d'aller cliquer sur chaque blog favori et de découvrir que la moitié (j'en suis...) n'a pas mis de nouveau post, on a toutes les fenêtres sur une page et un petit 1 s'affiche quand il y a un nouveau billet ! Plus la peine d'aller cliquer 20 fois chez Hervé et de dire 20 fois "mais qu'est-ce qu'il fait, il est parti en Asie sac à dos ? ". On à tout sur la même page.

    Tiens, le temps que je fasse ce billet, je viens de voir que Philippe et Anne ont mis un nouveau post sur leur blog !

    Je suppose que j'enfonce des portes ouvertes pour tous ceux qui l'utilisent déjà, mais je crois qu'autour de moi ce n'est pas encore le cas. Alors n'hésitez pas, c'est vraiment pratique ! Michel pourra aussi vous faire ses commentaires de nouvel utilisateur !

  • J'attends quelqu'un (Réalisé par Jérôme Bonnell, avec Jean-Pierre Darroussin, Emmanuelle Devos, Eric Caravaca)

    medium_j_attends.jpgUne petite ville de province. Père divorcé, patron de café, Louis retrouve souvent Sabine à l'hôtel. Il la paie pour cela mais leurs relations vont au-delà... Pourtant se comprennent-ils réellement tous les deux ? Sa soeur, Agnès, est mariée à Jean-Philippe, un journaliste charmant mais un peu névrosé. Un jour elle revoie Stéphane, un jeune homme qu'elle a connu enfant. Mais Stéphane porte un lourd secret...


    Ce film, tout en demi-teintes, nous propose des scènes de la vie quotidienne où se croisent ces personnages. Peu d'action, mais plutôt des émotions qui transparaissent chez les personnages au fur et à mesure des rencontres. Les comédiens sont excellents, notamment Daroussin dans le rôle du patron de café mélancolique. Un joli film dont on ressort un peu rêveur... Mais c'est le genre de film que j'aime bien, à l'opposé du bruit que l'on entendait dans la salle d'à côté où passait 300 !

    L'avis de Philippe.

  • Retour de Salon

     

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    En plus du plaisir de voir tous ces livres, c'est toujours agréable quand on peut faire des rencontres au Salon du Livre. Et cette fois j'ai vu, comme prévu, Michel avec lequel j'ai commencé à parler bouquins devant le stand de Liana Levi. Puis sa femme est arrivée et si je vous dis qu'elle a un superbe blog sur le point de croix, le tricot, etc..... certains qui me connaissent bien savent qu'avec les livres, c'est mon autre passion. Donc en effet nous avons parlé, parlé, parlé... de fil, de laine, .... Et de blogs aussi. Et encore de fil... On a même prévu de se voir dans une boutique. Michel pourra apporter un bon bouquin à lire pendant ce temps-là ;-)))))

    Et ensuite j'ai eu le grand plaisir de rencontrer Papillon avec laquelle j'ai beaucoup de points commun (le prénom, l'âge, les goûts littéraires, etc...) . Et là aussi on a parlé, parlé, parlé..... de tout, mais surtout de bouquins, de blogs, de boulot, encore de lecture, encore de blogs...... Renaud aussi était là et c'était très agréable ces échanges conviviaux, entourés de bouquins de toutes parts :-)))


    Pour des compte-rendu beaucoup plus complets, voir les blogs de Michel et de Papillon :-)
    Et c'est vrai, je n'ai rien acheté ! (il y a bien un superbe livre de point de croix qui me tentait, mais je l'achèterai dans ma boutique préférée, faisons travailler les petits commerces :-)  )

  • Emerging. - Hokazono (Kurokawa, 2007) 2 vol.

    medium_emerging1.jpgUne fois n'est pas coutume, pour parler de cette série je me suis inspirée des commentaires d'un excellent site de Manga : Manga-Sanctuary. C'est l'occasion de le faire connaître.. Et puis franchement je suis complètement d'accord avec ce qu'il dit (c'est un peu sanglant mais c'est quand même très intéressant)  et je n'aurais pas fait mieux comme commentaire ;-)

    Le Japon est un brillant modèle asiatique de réussite et de rigueur. Mais comment ce pays réussirait-il à gérer une crise sanitaire de grande envergure ? Que se passerait-il si, à Shinjuku, l’un des plus grands quartiers de Tokyo, un homme venait à se vider de son sang dans la rue en pleine journée ? Comment les autorités politiques et sanitaires gèreraient-elles le drame ? Mais pour les professeurs Onodera et Sekiguchi il est déjà trop tard ! Un virus émergent commence à s’insinuer lentement dans les artères de la capitale nippone…

    Avec Emerging, nous vivons l'aventure à travers les yeux d'un médecin qui parait bien impuissant face à ce virus medium_9782351420812.2.gifinconnu. Le plus effrayant est que l'on ne connait même pas le mode de contamination au départ mais tout le monde espère que ce n'est pas aérien. Certaines scènes sont assez sanglantes mais il faut avouer que cela est indispensable pour nous plonger dans l'histoire. Les dessins sont de très bonne qualité et les détails des infrastructures médicales sont vraiment très bien retranscrits. L'auteur n'hésite pas à employer des termes techniques...heureusement, un lexique est à notre disposition en fin de volumes.


    Le but de ce manga est clair : il veut nous effrayer et nous montrer combien l'homme est impuissant face à l'inconnu et surtout à l'invisible. A côté de cela, l'auteur a aussi voulu nous montrer comment pourrait réagir le gouvernement face à une telle crise...et on voit vite ce qu'il privilégierait.

  • Dans le scriptorium. - Paul Auster (Actes Sud, 2007)

    medium_auster.gifUn nouvel opus de Paul Auster est toujours un grand moment. Va-t-il encore réussir à nous surprendre, va-t-on retrouver ses thèmes favoris, son style, son art de la narration ? On peut répondre oui à toutes ces questions avec ce "petit" récit (seulement 146 pages...)

    Dans un lieu indéfini, un vieil homme, M. Blank, est dans une pièce, peut-être enfermé. Des étiquettes sont collées sur les objets avec leur nom dessus. Quelques visiteurs viennent le voir, dont il a du mal à se rappeler les noms. Sur son bureau, des photos, un stylo et des textes. Il s'interroge. On l'interroge. De quelle histoire est-il le héros, lui qui ne se souvient de rien et auquel on demande quelque chose, oui mais quoi ? . Il se rappelle un peu d'Anna (Blume) qui vient lui apporter à manger. Et un peu des autres aussi...

    Comme on le pressent, on est en plein dans l'univers austérien. Ses thèmes récurrents : l'enfermement, la mise en abîme des histoires, la perte d'identité, la place de l'écrivain, la quête,.... Nous les retrouvons tous concentrés dans ce récit où la place de l'écrivain et ses relations entre l'auteur et ses personnages occupent une place centrale. Les références à ses autres livres sont nombreuses (et je ne les ai sans doute pas toutes repérées) aussi je ne conseillerais pas à un "novice" de commencer par là, mais peut-être peut-on aussi le prendre comme une introduction à l'oeuvre de Paul Auster... Tout est possible avec cet écrivain ! En résumé, plutôt pour initiés mais superbe !

    Les avis de Papillon, Flo, Florinette, Essel, Laurent

  • Les témoins (d'André Téchiné, avec Emmanuelle Béart, Michel Blanc, Sami Bouajila, Johan Libéreau, Julie Depardieu)

    medium_Les_temoins.jpgJ'emprunte à Amandine le début de son résumé : Paris, été 1984. Manu débarque à Paris, où il partage la chambre de sa soeur Julie dans un hôtel modeste. Il fera la connaissance d'Adrien et nouera une amitié chaste et joyeuse avec ce médecin quinquagénaire, qui lui fera découvrir le style de vie de son milieu. Parallèlement il profite pleinement de la liberté que lui offre le Paris homo d'alors. Une rencontre pourtant, avec un homme marié (ou presque) va tout changer. Mais nous sommes au début des années 80 et le SIDA fait son apparition; C'est le début des années noires, les traitements lourds et vains....

    Je dois dire que, malgré la pléiade d'excellents acteurs qui jouent dans ce film, je n'ai pas été très sensible à cette histoire. Rien à voir avec "Les nuits fauves". Ici c'est plutôt une chronique de ces années dans un milieu parisien très aisé. Même les différentes histoires d'amour ne m'ont pas convaincue. Je ne me suis pas franchement ennuyée (encore que.... c'est bien long...) mais je ne retiens aucune image marquante de ce film.

    L'avis plus positif de Lo.

  • Comme tous les après-midi. - Zoya Pirzad (Zulma, 2007)

    medium_9782843043918.gifCette fois j'avoue que j'ai été attirée par cette jolie couverture géométrique rose. Tiens des nouvelles. Tiens des nouvelles iraniennes. Pourquoi pas ? Surtout que le thème en est, pour une fois, le bonheur quotidien... Comme tous les après-midi....je vais regarder la voisine d'en face Je vais m'occuper du prochain repas. La neige va continuer à tomber. Mon mari va arriver à sept heures. A quoi peut bien penser le monsieur assis sur le banc dans le square... Autant de petits morceaux de vie qui n'ont rien d'extraordinaire mais qui expriment la vie quotidienne dans ce qu'elle a de rassurant et d'agréable.

    L'avis de Clarabel , d'Hervé et de Cathulu

  • Mal de pierres. - Milena Agus (Liana Levi, 2006)

    medium_9782867464331.gifVoilà un petit roman qui va faire partie des petits livres que l'on conseille et que l'on offre inlassablement comme "Soie" ou "Neige".

    Dans la Sardaigne de la seconde guerre, l'héroïne attend désespérément le prince charmant. Tous les hommes se détournent d'elle, un à un. Un seul, réfugié dans sa famille, plus très jeune, voudra l'épouser. Mais elle ne réussit pas à lui donner un enfant, prise qu'elle est par ce "mal de pierres" (des calculs rénaux) qui l'obligera à partir en cure. Là-bas elle rencontrera le "Rescapé", malade comme elle mais tellement à son écoute. Neuf mois plus tard..... Mais l'histoire n'est pas finie...

    Comme l'ont écrit les critiques et les blogueurs, ce livre est un petit bijou que j'ai dégusté et que j'ai d'ailleurs relu sitôt la dernière page tournée (bien obligée... vous verrez..). Un grand bravo à Liana Levi d'avoir découvert cet auteur et d'avoir publié cette histoire subtile et délicate sur le secret et ses variations.

    L'avis de Papillon, Clarabel et Cuné.

  • Les Climats (Réalisé par Nuri Bilge Ceylan)

    medium_climats.jpgLe couple et la difficulté de le faire durer, voilà un thème universel ! Dans ce très beau film, le réalisateur montre deux êtres qui ne s'aiment plus comme avant mais qui, peut-être, s'aiment encore. Toute la subtilité des sentiments est évoquée grâce à une très belle prise de vues, aux portraits, aux paysages, au temps qui passe à travers les saisons....

    Chez ces intellectuels turcs, les vacances d'été seront fatales à leur couple. A Istanbul, au retour, la vie quotidienne reprend, chacun de leur côté. Bien que ce soit l'homme qui ait proposé la séparation, il semble le plus malheureux. Jusqu'où ira-t-il pour la revoir ? Et, dans cet hiver russe (superbes images sous la neige) , que cherchera-t-il exactement ? Difficile de résumer ce film où tout est évoqué sans être vraiment dit.

    Sans avoir eu le coup de foudre, j'ai pris beaucoup de plaisir à le voir et ne suis pas ennuyée malgré sa lenteur. En revanche mon mari a trouvé qu'il était très marqué "turc" (les rapports hommes-femmes notamment) et qu'il n'avait pas la portée universelle qu'il aurait pu atteindre. Je serais curieuse d'avoir un avis autre que celui de Télérama qui porte aux nues ce film !

  • Devdas. - Sarat Chandra Chatterjee (Les Belles Lettres, 2006)

    medium_devdas.gifCe roman fait partie des classiques de la littérature indienne. Il a été écrit en 1917  et depuis a été adapté neuf fois au cinéma ! Il faut dire que plus romanesque, tu meurs !

    Parvoti et Devdas sont inséparables pendant toute leur jeunesse. Mais, au moment du mariage, Parvoti n'est pas acceptée comme épouse (ses parents sont commerçants, ce n'est pas assez glorieux pour la famille de Devdas). Parvoti va donc devoir accepter un mari, certes riche et important, mais veuf et beaucoup plus agé qu'elle. Elle mettra tout son coeur à s'occuper de la maison et à aimer son mari, mais bien sûr.... c'est Devdas qu'elle aime vraiment !!! Et Devdas, de son côté, ne se marie pas, fait les quatre cents coups, dilapide son héritage et s'attache à une prostituée. Mais bien sûr..... c'est Parvoti qu'il aime ! Et quand il sent la mort venir, c'est chez Parvoti qu'il va !

    C'est très agréable à lire bien que l'écriture ne soit pas exceptionnelle. En revanche ça donne un aperçu des thèmes chers au cinéma indien actuel (Bollywood...). Avis aux amateurs !