Esti Freud était la femme de Martin Freud, second fils de Sigmund Freud. Elle a de grands rêves, elle aurait voulu être artiste, mais dans la bourgeoisie viennoise de l'époque c'est impensable. Elle devra vivre avec son époque et suivre sa famille dans cette période troublée. Avec la chasse aux Juifs en Autriche, elle devra fuir son pays et partir en France, puis en Algérie et enfin aux Etats-Unis. Ce sont toutes ses années de guerre, de fuite, mais aussi de rencontres et de découvertes que retrace Sophie Freud, la fille d'Esti Freud. C'est un témoignage riche de renseignements sur cette époque et sur les personnalités que les Freud ont été amenés à rencontrer. C'est aussi un plaidoyer pour l'émancipation des femmes, à une époque où même les femmes ayant de fort caractère, et c'est le cas d'Esti, avaient du mal à réaliser leurs désirs.
 Ce livre est un témoignage riche sur l'époque et sur la famille Freud, voilà pourquoi je l'avais choisi sur Babelio. Je n'ai pas eu le temps de tout lire dans ce gros livre de 530 pages mais c'est un ouvrage que je reprendrai au hasard de mes envies. La famille Freud est vraiment une famille passionnante dont, en plus du père, on connaissait surtout la fille, Anna, qui fut une des psychanalystes de Marilyn Monroe. Et ce n'est pas parce qu'on s'appelle Freud que l'on est une famille sans conflit !!!
 Merci à Babelio pour ce cadeau
On connait surtout Sophie Chérer comme auteur pour adolescent. Ici elle écrit un essai sur quelqu'un qu'elle a toujours beaucoup admiré, Françoise Dolto.
quand on a lu "Autobiographie d'une psychanalyste". L'auteur fait sonner "Ma Dolto" comme "Ma Dalton" et elle met l'accent sur l'aspect pétillant de Dolto qui fait fi des conventions pour être vraiment à l'écoute des enfants. Voilà un joli livre pour découvrir Dolto ou pour le plaisir de la retrouver !
Comme 
L'auteur, journaliste, a souhaité mettre l'accent sur onze femmes (*) qui ont marqué le 20è siècle dans différents domaines mais qui, toutes, avaient des conflits profonds avec elles-mêmes. Ces conflits ont d'ailleurs souvent été le moteur de leur oeuvre ou de leur carrière. Ici onze psychanalystes (dont Philippe Grimbert, J.D. Nasio et Serge Hefez pour les plus connus) proposent leur interprétation de ces situations qui trouvent en partie leur source dans des enfances difficiles et douloureuses.
Comme on l’aura compris, « L’Anti-livre noir de la psychanalyse », c’est la réponse du berger à la bergère du « Livre noir de la psychanalyse » . Jacques-Alain Miller a voulu éviter  de faire un gros livre bourré de chiffres et de référence, aussi il a demandé à une quarantaine de psychanalystes d’écrire quelques pages chacun sur le sujet. En bref, tous dissertent sur le mode « Comment peut-on être TCC ? » (thérapies cognitivo-comportementales) . Le ton est délibérément léger et moqueur, rappelant quelques grosses bourdes attribuées aux TCC et aussi le danger qu’elles représentent. Ce ne sera sans doute pas un ouvrage inoubliable, mais c’est facile à lire et plutôt convaincant !
Dans cet ouvrage assez généraliste, Nasio, psychanalyste, fait une synthèse d'une part de ce qu'est une psychanalyste (pourquoi, comment, avec qui, ..), d'autre part de ce qu'un psychanalyste est amené à entendre chaque jour dans son cabinet. Des exemples de patients venus le voir pour différentes raisons montrent la variété des angoisses et des souffrances qu'il rencontre. Enfin dans une partie plus personnelle il nous parle de lui, Argentin venu faire ses études de psychiatrie à Parie où il a rencontré Lacan et la psychanalyse.
Après avoir lu Freud, on le savait : la période de la petite enfance est déterminante pour la personnalité d'un individu. Ce que l'on nomme "l'Oedipe" est l'ensemble des sentiments et sensations ressentis par l'enfant vis à vis de ses parents à cette période de sa vie. La manière dont il voit le monde à ce moment-là structurera une grande partie de sa personnalité.
Christiane Olivier, psychanalyste, s’était fait connaître par « Les enfants de Jocaste » où elle essayait de donner une coloration plus féminine aux théories psychanalytiques basées plutôt sur le thème des « enfants d’Œdipe ». Selon elle, la toute puissance de la femme sur l’enfant (le maternage) accentuait  encore l’antagonisme, ou au moins les difficultés de compréhension, entre les hommes et les femmes.
Tout d’abord précisons que le titre est un peu trompeur. En effet Mitterrand n’a pas suivi une psychanalyse proprement dite avec Ali Magoudi (psychanalyste, élève de Lebovici), ce dernier s’en explique dans la préface. Non, il n’a pas reçu le Président dans son cabinet pour des séances régulières. En revanche, oui, il l’a rencontré régulièrement pendant une dizaine d’années pour des entretiens, il l’a suivi dans de nombreux voyages et il a longuement parlé avec lui de psychanalyse et de sujets plus personnels. L’ouvrage lui-même, une sorte de « docu-fiction », lui aurait été suggéré par Mitterrand lui-même. En effet il s’interrogeait profondément sur deux sujets : pourquoi  est-il devenu Président de la République et pourquoi a-t-il développé un cancer. 
Quand on lit le récit de l'enfance de Françoise Dolto, on se dit qu'elle n'est pas passée loin de la psychose et que c'est un miracle qu'elle soit devenue pédiatre et psychanalyste, "médecin d'éducation" comme elle disait. La famille bourgeoise où elle naît l'étouffe littéralement, tout est fait pour valoriser les garçons, elle a à peine le droit de passer le Bac, et elle ne peut commencer ses études de médecine qu'à 25 ans. D'ailleurs jusque-là elle n'avait jamais pris un repas en dehors de chez ses parents ou de chez sa grand-mère.