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  • Veuf. - Jean-Louis Fournier (Stock, 2011)

    founier.jpgJean-Louis Fournier est veuf de Sylvie avec laquelle il a passé une grande partie de sa vie. Comme dans Où on va, Papa ?, il nous parle d'un drame personnel sans larmoyer. Il évoque des petits faits quotidiens qui lui rappellent cette mort mais toujours avec dérision, comme si tout cela n'avait pas grande importance. Ce sera désormais sa vie. Parfois même le cynisme l'emporte, quand il décrit les amis et relations qui n'osent pas l'appeler pour la bonne année, lui qui en aurait tellement besoin. Ou qui viennent s'appitoyer, l'oeil humide et les mains moites, comme si c'était eux qui avaient perdu leur femme.

    Comment parler et écrire sur la mort de son épouse ? A "La grand librairie", l'auteur a expliqué qu'il avait besoin d'écrire et qu'il ne pouvait pas, par respect envers ses lecteurs, s'effondrer en pleurant. C'est par pudeur qu'il nous livre par petits morceaux ses réflexions mi-figue mi-raisin.Et comme pour son livre précédent, je trouve que ce ton distant et parfois provocateur donne encore plus d'émotion au récit.

  • Lorenzaccio. - Régis Penet, d'après l'oeuvre d'Alfred de Musset (12bis, 2011)

    lorenzaccio.jpgL'intrigue de cette oeuvre est très riche, les personnages sont nombreux. Pour plus de clarté je reprends un résumé tiré de Wikipedia.

    "L'action se passe à Florence en janvier 1537. Le patricien florentin Lorenzino de Médicis (ne pas confondre avec Laurent le Magnifique), âgé de dix-neuf ans, jeune homme studieux, admirateur des héros de l'Antiquité, se voue à la restauration de la République. Mais son lointain cousin, le duc Alexandre de Médicis, règne sur Florence en tyran avec l'appui du Saint-Empire et du pape ; le cardinal Cibo, qui défend à la fois les intérêts de Charles Quint et ceux du pontife romain, est son plus ferme soutien. Lorenzo devient fidèle serviteur du duc, son familier ainsi que son compagnon de débauche, afin de pouvoir libérer FlorenceLorenzaccio-1-.jpg de ce tyran : il projette de le tuer, soulignant la passivité et la lâcheté des grandes familles républicaines face à leur devoir. Les républicains ne réussiront d'ailleurs pas à prendre le pouvoir après la mort du Duc. L'échec de l'acte de Lorenzo semblait prédestiné : en effet Lorenzo agit seul et personne n'a le courage de le croire et de se servir de son acte comme d'un tremplin pour instaurer une République..."

    C'est difficile d'adapter en BD l'oeuvre de Musset (et d'ailleurs le théâtre en général). J'en gardais le souvenir d'une histoire violente, dans une atmosphère de débauche au sein du pouvoir florentin. Je trouve que l'auteur a réussi de manière Lorenzaccio-2-.jpgsuperbe à nous plonger dans cette époque et cette cour. La mise en page est très aérée. Les couleurs sont soit flamboyantes quand il s'agit du carnaval de Florence. Soit très sombres et sepia quand il s'agit de Lorenzaccio et de ses tourments. Le tout donne un aspect somptueux et inquiétant, mélange de beauté et de mort imminente. Il ne faut pas se laisser arrêter par la complexité de l'intrigue et les multiples personnages mais se laisser porter par la beauté des images.

  • Mini-bilan 2011

    Juste pour le plaisir de regarder derrière soi et se demander ce qui restera comme souvenirs de lecture de 2011.

     

    Ce sera sans conteste les magnifiques récits de voyage d'Ella Maillart, de son compagnon de route Peter Fleming et de Bernard Ollivier. Pour la fiction, malgré de belles lectures, s'il faut ne garder qu'un auteur, ce sera Anne Percin qui m'a donné mes plus belles émotions !

     

    bilan 2011.jpg