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  • Volkswagen Blues . - Jacques Poulin (Actes Sud Babel, 1998)

    Lecture du Blogoclub : La tournée d'automne de Jacques Poulin

    Je m'apprêtais à recopier mon billet sur Tournée d'automne de Jacques Poulin que j'ai lu il y a quelque temps et que, comme tous les Poulin, j'ai adoré, mais je ne le retrouve pas ! Visiblement j'ai dû oublier de faire le billet. En tout cas je me souviens très nettement de cette atmosphère douce où les livres jouent un grand rôle. Et puis un livre sur un bibliobus ne peut que plaire à une bibliothécaire :-)

    Je mets donc le billet sur cet autre livre de cet auteur, que j'ai aussi beaucoup aimé.

    medium_9782742718009.jpg

    Quand Jack prend son combi Volkswagen (une histoire qui commence avec un combi Volkswagen ne peut pas être mauvaise...), il est bien décidé à retrouver son frère qu'il n'a pas vu depuis une vingtaine d'années. Il ne pensait pas faire le chemin avec une jeune fille fantasque, libre comme l'air, métissée indienne et mécanicienne de son état ! Pourtant c'est avec elle qu'il va reconstituer l'itinéraire de ce frère qui semble avoir suivi la piste des pionniers, de Québec à San Francisco, par la route de l'Oregon, avec "Sur la route" de Kerouac dans la poche ! Ce road-movie à travers le Canada puis les Etats-Unis est la quête d'un homme à la recherche de son enfance et de ses souvenirs, ça va se transformer en un morceau  de vie exalté par l'appétit de vivre de la jeune fille.

    Quand j'avais lu La tournée d'automne, j'avais cherché  des renseignements sur Jacques Poulin, j’avais vu que les mêmes thèmes (livres, écriture, tendresse, douleur de vivre) et les mêmes personnages (Jack Waterman) se retrouvaient dans tous ses livres.

    Je reprends mon commentaire d'alors qui convient complètement aussi à ce livre : ce ne sont pas les péripéties qui comptent mais les réflexions des personnages sur eux-mêmes et sur la vie. Beaucoup de tendresse, d’émotion et aussi d’humour permettent de traiter des sujets sérieux. Ce livre est aussi un bel hommage à la littérature avec les références à Hemingway et Kerouac.

    Une très belle phrase trouvée sur un article consacré à Jacques Poulin définit bien l’atmosphère de ses livres : ses personnages, est-il écrit, « frôlent le bonheur et craignent de s’en approcher de peur qu’il disparaisse ».

     

    Je rajoute le commentaire d'un bloggeur québécois (Louis)  : "Jacques Poulin écrit des fictions qui, étrangement, ressemblent à nos vies, ou à tout le moins à ce que nos vies pourraient être. Ses passions, ses réflexions, ses questionnements sont les nôtres. Il est toujours fascinant de découvrir nos pensées sous la plume d'un autre que nous."

     

  • Chat sauvage. - Jacques Poulin (Actes Sud,1998)

    medium_9782742717149.jpgAprès avoir terminé Volkswagen Blues, j'étais trop triste de quitter l'univers de Jacques Poulin aussi, dès qu'un autre de ses livres m'est tombé sous la main, hop ! Cette fois le héros (Jack, toujours le même) est écrivain public. Or un jour il reçoit la visite d'un vieux monsieur qui souhaite écrire une lettre à sa femme. Elle est partie mais il voudrait lui écrire qu'il pense encore à elle et que peut-être.... Mais Jack a à peine commencé la lettre que le vieux monsieur s'en va. Intrigué Jack essaie de le suivre dans les petites rues de Québec. Il semble que son client soit un des conducteurs de carioles avec chevaux qui promènent les touristes. La vie continue, ponctuée des visites à son amie Kim qui habite juste l'étage au-dessus. Celle-ci est thérapeute mais une drôle de thérapeute : elle soigne le corps (massages, ...) et l'esprit en même temps (par la parole). Quand le vieux monsieur, un jour, revient, Jack n'est pas étonné....

    Comme d'habitude chez Jacques Poulin, tout est dans l'atmosphère poétique et nostalgique qui imprègne ses romans. Dès la première page, on s'attache à ce héros écrivain public et à ce vieux monsieur. Et l'ambiance du vieux Québec achève de vous accrocher au récit. Je n'en dis pas plus : je suis une inconditionnelle de Poulin, voilà c'est tout !!!!

  • Volkswagen Blues . - Jacques Poulin (Actes Sud Babel, 1998)

    medium_9782742718009.jpgPapillon a raison, ce livre c'est un vrai bonbon ! C'est doux, c'est tendre, on n'a pas envie que ça s'arrête !

    Quand Jack prend son combi Volkswagen (une histoire qui commence avec un combi Volkswagen ne peut pas être mauvaise...), il est bien décidé à retrouver son frère qu'il n'a pas vu depuis une vingtaine d'années. Il ne pensait pas faire le chemin avec une jeune fille fantasque, libre comme l'air, métissée indienne et mécanicienne de son état ! Pourtant c'est avec elle qu'il va reconstituer l'itinéraire de ce frère qui semble avoir suivi la piste des pionniers, de Québec à San Francisco, par la route de l'Oregon, avec "Sur la route" de Kerouac dans la poche ! Ce road-movie à travers le Canada puis les Etats-Unis est la quête d'un homme à la recherche de son enfance et de ses souvenirs, ça va se transformer en un morceau  de vie exalté par l'appétit de vivre de la jeune fille.

    Quand j'avais lu La tournée d'automne, j'avais cherché  des renseignements sur Jacques Poulin, j’avais vu que les mêmes thèmes (livres, écriture, tendresse, douleur de vivre) et les mêmes personnages (Jack Waterman) se retrouvaient dans tous ses livres.

    Je reprends mon commentaire d'alors qui convient complètement aussi à ce livre : ce ne sont pas les péripéties qui comptent mais les réflexions des personnages sur eux-mêmes et sur la vie. Beaucoup de tendresse, d’émotion et aussi d’humour permettent de traiter des sujets sérieux. Ce livre est aussi un bel hommage à la littérature avec les références à Hemingway et Kerouac.

    Une très belle phrase trouvée sur un article consacré à Jacques Poulin définit bien l’atmosphère de ses livres : ses personnages, est-il écrit, « frôlent le bonheur et craignent de s’en approcher de peur qu’il disparaisse ».

    Je rajoute le commentaire d'un bloggeur québécois (Louis)  : "Jacques Poulin écrit des fictions qui, étrangement, ressemblent à nos vies, ou à tout le moins à ce que nos vies pourraient être. Ses passions, ses réflexions, ses questionnements sont les nôtres. Il est toujours fascinant de découvrir nos pensées sous la plume d'un autre que nous."

    Les avis tout aussi passionnés de Papillon , Allie, Lhisbei, Frisette 

  • La Tournée d'automne. - Jacques Poulin (Actes Sud, 1997)

    Voilà un livre pour les bibliothécaires, et encore plus précisément pour les bibliothécaires de bibliobus. Mais les bibliobus québécois ne ressemblent pas du tout aux nôtres ! Là-bas ils partent pour une saison entière et parcourent tout le pays. Le prêt de livres se fait soit directement aux lecteurs isolés, qui doivent ensuite renvoyer le livre par courrier au Ministère (on croit rêver…), soit à des responsables de réseau qui rassemblent les demandes de plusieurs personnes, empruntent dans le bibliobus, puis rendent le tout la saison suivante ! Il faut dire que le Chauffeur qui est aussi bibliothécaire connaît parfaitement tous ses livres et les conseille avec amour. D’amour il en est aussi question avec Marie qui accompagne une troupe de comédiens ambulants. La tournée des comédiens va suivre celle du bibliobus, nous allons découvrir les villages sauvages du Québec, et bien sûr, peu à peu, Marie et le Chauffeur vont se rapprocher.

    Tout comme dans "Les yeux bleus de Mistassini", Jacques Poulin nous fait entrer dans un monde sensible et tendre auquel on s’attache irrésistiblement. Les personnages vivent chacun de leurs instants heureux comme si c’était le dernier et ils nous transmettent cette douceur de vivre indissociable d’une profond mélancolie.
    C’est le deuxième roman de Jacques Poulin que je lis : je suis conquise !

  • Les Yeux bleus de Mistassini. - Jacques Poulin (Actes Sud, 2002)

    Il y a quelque temps, j’avais découvert avec enthousiasme un auteur québécois, Michel Tremblay, dont j’avais dévoré tous les écrits autobiographiques (il a aussi écrit des romans et des pièces de théâtre). Et là je viens de lire un autre québécois qui me fait à peu près le même effet ! C’est Jacques Poulin et son roman « Les Yeux bleus de Mistassini ».

    L’histoire est simple. Un jeune étudiant entre par hasard dans une librairie (il a vu « Une histoire de la lecture » de Manguel dans la vitrine). Mais ce n’est pas une librairie comme les autres. Un poêle et des fauteuils permettent aux lecteurs de s’installer et de lire au chaud. Les best-sellers sont bien cachés dans les rayons et ce sont tous les autres livres qui sont sur les tables. Et, à la sortie, certains livres sont faits pour être volés discrètement… Il faut dire que le propriétaire est lui-même un vieil écrivain qui a la passion des livres et de la littérature. Comme il cherche un commis, Jimmy se propose. Et c’est le début d’une belle aventure entre le jeune disciple et le vieil homme qui cherchera à lui transmettre tout son amour des lettres.

    En cherchant des renseignements sur Jacques Poulin, j’ai vu que les mêmes thèmes (livres, écriture, tendresse, douleur de vivre) et les mêmes personnages (le jeune Jimmy et le vieil homme Jack Waterman) se retrouvaient dans tous ses livres. Dans celui-ci en tout cas, ce ne sont pas les péripéties qui comptent mais les réflexions des personnages sur eux-mêmes et sur la vie. Beaucoup de tendresse, d’émotion et aussi d’humour permettent de traiter des sujets graves comme les troubles de la vieillesse (Jack a la maladie d’Alzheimer) ou le processus d’écriture. Ce livre est aussi un bel hommage à la littérature avec les références à Hemingway, Salinger, Carver,etc.. Est-ce un roman autobiographique ? En partie probablement (Jacques Poulin a maintenant environ 70 ans).

    Une très belle phrase trouvée sur un article consacré à Jacques Poulin définit bien l’atmosphère de ses livres : ses personnages, est-il écrit, « frôlent le bonheur et craignent de s’en approcher de peur qu’il disparaisse ».