Un pays indéterminé, sans doute un pays de l'Est, qui sort d'une guerre. Deux histoire parallèles. La première se passe dans une impasse. La famille de Timour y a trouvé refuge parmi les ruines. Dans l'autre histoire, il y a Oleg Youssov, un soldat qui parcourt la ville avec ses camarades et comme eux, pille tout ce qu'il trouve, même s'il y met moins d'ardeur que les autres. Mais Oleg et Timour se sont rencontrés dans la bibliothèque de l'université presque en ruine, et ensemble ils se sont entraînés au lancer de poids, leur passion commune. Dans l'impasse la famille de Timour voit les soldats qui aprochent, les cris, les coups de feu. Que va-t-il rester de cette amitié entre Timour et Oleg dans cette confrontation...
Découvert avec Cour Nord, et Radeau, Antoine Choplin est pour moi dans la même veine qu'Hubert Mingarelli. Avec une incroyable économie de moyen, il réussit à planter des histoires universelles et à décrire l'humanité qui demeure en tout homme même dans des situations extrêmes. Ici les relations entre les deux hommes sont subtiles car chacun sait qu'ils peuvent se rencontrer dans d'autres circonstances. Et cette circonstance se produit et donne un roman d'une incroyable densité. Cet auteur est une belle découverte pour moi cette année.
L'avis de Laurent
Commentaires
Et de trois, je vais sans doute céder à la tentation déjà éprouvée chez toi, j'ai noté les références et vais faire un essai avec Radeau dont le sujet me semble le plus tentant
@ dominique : en fait "Radeau" est peut-être celui que j'ai le moins aimé des trois.... A toi de voir....
Bon il ne me reste plus qu'à découvrir Mingarelli ! J'adore les romans de Choplin pour eur humanté également...
@ laurent : de Mingarelli, lis "Quatre soldats" :-)
Repéré déjà, je ne sais plus sur quel blog.
@ yv : sans doute sur celui de Laurent