Dans le Grand Nord, en Laponie, Klemet et Nina, policiers dans la police des rennes, doivent enquêter sur deux morts. Celle d'un jeune éleveur qui se noie dans un détroit au moment de la transhumance des rennes, et celle du maire d'Hammerfest. Les conflits sont nombreux entre les éleveurs et les politiques. Ceux-ci sont très sollicités par les compagnies pétrolières qui veulent agrandir leurs territoires de forage. Pour les aider il y a des plongeurs, dont Nils, d'origine sami, qui irrite tout le monde par son côté flambeur et prétentieux. Et les éleveurs, quant à eux, cherchent à conserver les terres qui servent à nourrir leurs troupeaux.
Comme dans le premier volume, Le dernier Lapon, l'auteur nous entraîne dans des histoires à la fois ethnologiques et individuelles. Le combat d'un peuple se matérialise par celui d'individus que nous apprenons à connaitre au fil du roman. On se laisse emporter par cette vie encore très ancrée dans la nature mais happée par des spéculations financières exorbitantes. Et même s'il n'y a pas l'effet de surprise du premier volume, on lit avec passion ces aventures sur fond de fjords, de rennes et de plongée en eaux profondes !
Lisez le billet enthousiaste d'Yv, et ceux de Sylire et d'Hélène

Si je vous parle d'un Islandais qui triche aux cartes grâce à sa chienne avec laquelle il parle ; d'un petit chasseur moche et bourré de complexes qui devient un véritable héros polaire ; de trente-huit boîtes de sardines qui sauvent un chef d'oeuvre littéraire ; et d'un capitaine qui va regretter de ne pas s'être occupé de cette histoire de rat ! Vous aurez compris que l'on est dans le monde merveilleux des racontars de Jorn Riel. On retrouve son âme d'enfant à lire ces histoires extraordinaires ! Ces quatre nouvelles ont déjà été éditées, elles ressortent ici dans une collection pour la jeunesse (oui çà peut être lu très tôt !)