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  • Le dernier roi d'Angkor. - Jean-Luc Coatalem (Grasset, 2010, Livre de poche, 2011)

    51Preljn2wL._SY445_.jpgA la suite d'une rupture amoureuse, Jean-Luc Coatalem fait le point dans cet appartement familial qu'il occupe et qui porte encore les traces de ses parents et grands-parents. Beaucoup de souvenirs coloniaux, restes des voyages de membres de sa famille. Et des photos. Et, parmi elles, celle d'un garçon du même âge que lui et son frère, Bouk, qui habitait chez son grand-père. En semaine il était en pension, et le dimanche il venait à Viroflay et a fit longtemps partie de la famille avant de disparaître. Il était Cambodgien et la légende familiale disait qu'il était reparti à Angkor. Jean-Luc Coatalem, hanté par cette histoire, part à sa recherche en France, à la pension, au téléphone auprès d'homonymes. Et enfin au Cambodge où il part réaliser un reportage.

    Ce récit est très personnel et cette quête est sans doute une étape importante dans la vie de l'auteur. On y assiste presque en voyeur, mais le style de Coatalem, classique et précis, nous rappelle que, plus que l'histoire elle-même (encore un secret de famille...), c'est la manière très personnelle de la raconter qui est importante. Un récit intéressant, entre confession et récit de voyage...

  • Nouilles froides à Pyongyang. - Jean-Luc Coatalem (Grasset, 2013)

    nouilles.jpgCoatalem, journaliste à Géo, cherche à faire un séjour en Corée du Nord pour illustrer une série de photos. Comme il est inutile d'essayer d'y aller comme journaliste, il se fait passer pour un agent de voyage qui souhaite prospecter pour organiser des voyages là-bas. Il emmène avec lui un ami qui n'a jamais voyagé. Dès l'arrivée, leurs passeports leur sont confisqués et on leur adjoint trois guides/gardiens/chauffeurs. Leur itinéraire a été soigneusement préparé et ils vont devoir suivre à la lettre le programme sans "temps libre". Aucun contact n'est possible avec la population. La nourriture est rationnée, même pour eux, ce qui augure de ce qui se passe pour la population. Le culte du chef suprême est présent partout. Tout est fait pour garder le pays le plus fermé possible.

    Coatalem garde un ton léger pour décrire ce séjour, il raconte quelques anecdotes dont il préfère rire même si c'est toujours fondamentalement dramatique pour ce pays et ses habitants. Je l'ai vu à "Etonnants voyageurs" parler de ce livre. Il ne se considère pas du tout comme un spécialiste de la Corée du Nord, mais sa courte expérience permet quand même d'avoir une vision actuelle de ce pays. C'est un récit facile à lire qui complète la vision, plutôt légère et humoristique aussi, de Guy Delisle dans Pyongyang (chroniqué sur mon ancien site)