A la suite d'une rupture amoureuse, Jean-Luc Coatalem fait le point dans cet appartement familial qu'il occupe et qui porte encore les traces de ses parents et grands-parents. Beaucoup de souvenirs coloniaux, restes des voyages de membres de sa famille. Et des photos. Et, parmi elles, celle d'un garçon du même âge que lui et son frère, Bouk, qui habitait chez son grand-père. En semaine il était en pension, et le dimanche il venait à Viroflay et a fit longtemps partie de la famille avant de disparaître. Il était Cambodgien et la légende familiale disait qu'il était reparti à Angkor. Jean-Luc Coatalem, hanté par cette histoire, part à sa recherche en France, à la pension, au téléphone auprès d'homonymes. Et enfin au Cambodge où il part réaliser un reportage.
Ce récit est très personnel et cette quête est sans doute une étape importante dans la vie de l'auteur. On y assiste presque en voyeur, mais le style de Coatalem, classique et précis, nous rappelle que, plus que l'histoire elle-même (encore un secret de famille...), c'est la manière très personnelle de la raconter qui est importante. Un récit intéressant, entre confession et récit de voyage...
Commentaires
Quelle est la famille qui n'a pas ses secrets ? Je n'ai jamais lu cet auteur, je le note s'il croise ma route.
@ aifelle : essaie avec son dernier sur la Corée du nord, c'est dépaysant ;-)
Comme Aifelle je crois que je n'ai jamais lu cet auteur ou alors j'ai totalement oublié
le thème est tentant
@ dominique : même réponse qu'à Aifelle ;-)