Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • La petite fille de Monsieur Linh. - Philippe Claudel (Stock, 2005)

    Monsieur Linh est réfugié. Il a dû quitter son pays après que la guerre ait détruit son village et tué tous les siens. Tous, non, car il garde précieusement contre lui sa petite fille de quelques mois. Avec elle il supportera le voyage en bateau puis la promiscuité du foyer d’accueil. Mais c’est son amitié avec Monsieur Bark qui lui procurera le plus de plaisir. Sans comprendre leurs langues respectives, ces deux êtres qui ont beaucoup souffert réussiront à partager des moments très forts.

    Dans une langue sobre, Claudel fait un très beau portrait de personnages simples submergés par la souffrance mais qui réussissent, par la compassion, à retrouver un peu de bonheur à vivre.

    Je dois dire pourtant que je suis un peu restée sur ma faim avec ce petit récit. C’est certes sobre et émouvant, mais, à mon avis, un peu court pour un roman et peut-être un peu long pour une nouvelle…. Je gardais un très bon souvenir des recueils de nouvelles de Claudel « Les petites mécaniques » et « Trois petites histoires de jouets » et je trouve que ce récit aurait gagné à être plus ramassé dans une structure plus courte.

    En tout cas ce roman m’a rappelé le très beau portrait de vieillard fuyant la guerre avec un enfant dans les bras dans « Terre et cendres » d’Atiq Rahimi…