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La station Saint-Martin est fermée au public. - Joseph Bialot (Fayard, 2004)

Découvert moribond sur une route allemande en 1945, un homme est ramassé par les soldats américains. Il est amnésique, et la seule trace l’identifiant est un tatouage fait à Auschwitz. Pendant des semaines il réapprendra peu à peu à s’alimenter, à ne plus être terrorisé. En revanche il lui faudra l’aide d’un narcotique pour que des images de son passé lui reviennent en mémoire. Son arrestation, les convois en train, les camps… Mais ce n’est qu’à Paris, en parcourant inlassablement les rues, qu’il parviendra à reconnaître des détails familiers, des magasins, sa station de métro (fermée au public depuis 1939) et, enfin, sa maison.

Tiré d’un fait réel, ce très beau récit est dans la lignée de "C’est en hiver que les jours rallongent". De nouveau l’inimaginable nous est décrit, cette fois par bouffées au fur et à mesure que les souvenirs reviennent. Le retour à Paris des prisonniers et des rapatriés des camps est aussi un moment très fort. Difficile d’en dire davantage tant l’émotion est palpable face à de tels récits.

Commentaires

  • j'ai lu "C'est en hiver que les jours se rallongent" mais je ne connaissais pas celui-la...C'est une période de l'histoire que je lis beaucoup....je vais me le noter...

  • Oui, c'est un très beau livre

  • Parce que Bialot est sorti des romans policiers. Pour écrire l'impossible, soit tailler malgré tout les crayons de quelques mots. Lui le rescapé. Dans la nuit et le brouillard de ses silences, si longtemps.

  • ce livre m'intéresse.

  • un contraste saisissant entre la beaute de l ecriture et la laideur de l histoire un malaise aussi du plaisir a lire ce livre malgre la durete du contenu je l ai lu deux fois pour le plaisir des mots .je vais assaye un policier merci
    daniel

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