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Le voyage d'Eladio. - Hubert Mingarelli (Seuil, 2005)

C’est toujours un plaisir de découvrir un nouveau livre de Mingarelli. On sait que l’on va y trouver des personnages seuls avec eux-mêmes dans une atmosphère intemporelle et fascinante.

Ce roman est le récit d’une fuite dans les montagnes qui ressemble à un voyage au bout de soi-même. Eladio s’occupe de la maison d’Alavaro Cruz, un fonctionnaire d’Amérique Centrale. Des guérilleros de passage s’arrêtent pour boire et le chef met les bottes d’Alavaro avant de partir. Ce sera pour Eladio une histoire d’honneur de les suivre dans les montagnes pour récupérer ces bottes. Mais la montée est interminable et Eladio ira jusqu’au bout de lui-même, pas tant pour retrouver les bottes que pour se prouver qu’il peut encore et toujours continuer…

Commentaires

  • bonjour ,
    j'ai lu ce livre et je dois l'avouer je ne l'est pa du tout aimé . c'est plat il ne se passe rien . Mais cependant je pense qui serait bien pour 1 livre d'enfant. C'est la 1ère foi ke je sui déçu par un livre de mingarelli . dommage !!!!

  • C'est vrai qu'il ne se passe jamais grand chose dans les livres de Mingarelli mais je trouve que c'est l'atmosphère et l'écriture qui font tout. Et on y est plus ou moins sensible selon les moments...

  • C'est la première fois, à ma connaissance, que Mingarelli tente le pari de ne suivre qu'un seul personnage. Le sens de l'honneur d'Eladio le pousse dans une quête dont il ne perçoit pas tout de suite le caractère dérisoire, presque absurde. Cette quête cependant trouvera son sens au bout du voyage, un sens contraire à celui qu'il avait imaginé, un sens au combien tragique et humain. Un très beau livre.

  • Beau commentaire, Philippe, merci.

  • Je ne connais pas ce roman, mais j'ai déjà lu du MINGARELLI. A quoi tient que j'en sors à chaque fois sonné ; comme si je venais de prendre un grand coup dans l'estomac ; comme si je venais de perdre un combat de boxe ?

  • C'est vrai que, malgré ce style minimaliste, on en sort, comme tu dis, "sonné" ! Peut-être parce que ça touche chez nous ce qui est profondément humain et universel...

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