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  • Charlotte. - David Foenkinos (Gallimard, 2014)

    charlotte.jpgCharlotte Salomon est une artiste peintre allemande qui aura un destin tragique. Née en 1917 dans une famille marquée par de nombreux suicides, elle a une enfance solitaire auprès d'un père très occupé par ses recherches en médecine. Depuis toujours elle est une enfant rêveuse qui trouve du réconfort dans le dessin. Quand, adolescente, elle veut faire les Beaux-Arts, elle est confrontée à la pression politique qui ne veut que des aryens dans cette institution. D'origine juive, elle n'y sera acceptée qu'à la condition qu'elle se tienne le plus à l'écart possible des autres. Mais la pression s'accentue et son père et sa belle-mère, une cantatrice célèbre, la convaincront de rejoindre ses grands-parents réfugiés en France. Elle y va la mort dans l'âme car elle vit une histoire d'amour secrète avec le professeur de chant de sa belle-mère. Dans le Midi la vie est difficile après la fin tragique de sa grand-mère, la semi-folie de son grand-père et l'occupation par les Allemands. Aidée par une mécène américaine et un médecin français, elle se donnera corps et âme dans son art et leur confiera ses oeuvres juste avant d'être arrêtée...

    Juste après ma lecture du livre de Beigbeder, voilà encore la quête d'un écrivain pour une jeune femme, une artiste méconnue cette fois. Le sujet est intéressant et Foenkinos le traite avec toute la sensibilité qui est la sienne. Je suis toutefois restée sur ma faim après ce livre rapidement lu (la typographie est telle qu'il se lit en une heure...). J'aurais aimé en savoir plus sur tous ces personnages mais je suppose que Foenkinos n'avait pas beaucoup de sources pour étayer ses recherches. Cela reste un roman agréable à lire sur un sujet dramatique.

     

    L'avis beaucoup plus sévère de Sandrine, très positif de Mango , Noukette et  Laure

  • Je vais mieux . - David Foenkinos (Gallimard, 2013)

    763b9a9d0903ee7fef76cd10160ca6a1.jpgPour le narrateur tout va bien. Son couple (il s'entend bien avec sa femme), ses enfants (ils réussissent bien dans la vie), son boulot (il travaille dans un cabinet d'architecte), ses amis (Edouard et sa femme, des amis depuis leur vie étudiante). Bref tout est parfait sauf la douleur lancinante dans le bas du dos qui l'a pris soudainement. Il souffre à tel point qu'il va aux urgences voir un médecin. Celui-ci ne trouve rien et préfère lui faire passer une radio, puis un IRM. Toujours rien et ça lui fait de plus en plus mal. Sur le conseil de quelqu'un, il va chez une magnétiseuse qui lui dit qu'elle ne peut rien pour lui car le mal est plus profond, c'est un mal être. Et en effet assez rapidement tout ce qui allait bien dans sa vie se défait....

    J'espère que ce début suffira à donner envie d'en savoir plus. En tout cas je conseille à tous les lecteurs et lectrices (à la maison tout le monde l'a lu, moi / mari / fils de 19 ans) qui aiment l'introspection mâtinée d'humour, façon Woody Allen, de le découvrir. C'est une plongée dans l'intime dans laquelle on peut tous se reconnaître avec ses petites réflexions percutantes, ses traits d'humour acérés et ses accès de désespoir / tendresse / lucidité / témérité (barrer la mention inutile). Je dois être la seule blogueuse francophone à ne pas encore avoir lu La délicatesse mais j'avais découvert Foenkinos avec Les souvenirs, magnifique hommage à ses grands-parents avec "cette petite musique particulière qui sait parler de choses graves avec délicatesse et humour", et ce dernier livre est dans la même lignée.

    Emeraude est complètement de mon avis !

  • Les souvenirs . - David Foenkinos (Gallimard, 2011)

    foenkinos.jpgLe narrateur revient sur les souvenirs qu'il a gardés de ses grands-parents.  Son grand-père, il n'a pas toujours lui dire qu'il l'aimait et les moments heureux passés avec lui sont empreints de regrets. Sa grand-mère il s'en occupera jusqu'au bout, chez elle d'abord, puis dans la maison de retraite où elle part sans réel désir. Ce sera lui, et non pas son père, qui saura la distraire, lui offrir des moments pleins de fantaisie, comme la visite à l'artiste du "tableau avec la vache" qui orne le couloir de la maison de retraite et dont ils aiment se moquer. Lui encore qui la retrouvera le jour où elle fuguera.

    Certes les thèmes sont empreints de nostalgie : la vieillesse, la maison de retraite, la mort. Et pourtant le ton reste léger, tendre, un rien décalé pour masquer l'émotion. C'est le premier roman que je lis de Foenkinos (je dois être la seule blogueuse francophone dans ce cas...) et je dois dire que j'ai été sensible à cette petite musique particulière qui sait parler de choses graves avec délicatesse et humour.

    L'avis très positif d'Emeraude