Charlotte Salomon est une artiste peintre allemande qui aura un destin tragique. Née en 1917 dans une famille marquée par de nombreux suicides, elle a une enfance solitaire auprès d'un père très occupé par ses recherches en médecine. Depuis toujours elle est une enfant rêveuse qui trouve du réconfort dans le dessin. Quand, adolescente, elle veut faire les Beaux-Arts, elle est confrontée à la pression politique qui ne veut que des aryens dans cette institution. D'origine juive, elle n'y sera acceptée qu'à la condition qu'elle se tienne le plus à l'écart possible des autres. Mais la pression s'accentue et son père et sa belle-mère, une cantatrice célèbre, la convaincront de rejoindre ses grands-parents réfugiés en France. Elle y va la mort dans l'âme car elle vit une histoire d'amour secrète avec le professeur de chant de sa belle-mère. Dans le Midi la vie est difficile après la fin tragique de sa grand-mère, la semi-folie de son grand-père et l'occupation par les Allemands. Aidée par une mécène américaine et un médecin français, elle se donnera corps et âme dans son art et leur confiera ses oeuvres juste avant d'être arrêtée...
Juste après ma lecture du livre de Beigbeder, voilà encore la quête d'un écrivain pour une jeune femme, une artiste méconnue cette fois. Le sujet est intéressant et Foenkinos le traite avec toute la sensibilité qui est la sienne. Je suis toutefois restée sur ma faim après ce livre rapidement lu (la typographie est telle qu'il se lit en une heure...). J'aurais aimé en savoir plus sur tous ces personnages mais je suppose que Foenkinos n'avait pas beaucoup de sources pour étayer ses recherches. Cela reste un roman agréable à lire sur un sujet dramatique.
L'avis beaucoup plus sévère de Sandrine, très positif de Mango , Noukette et Laure
Commentaires
je ne suis pas un grand fan de l'auteur, je crois que je ne me lancerai pas dans cette lecture
@yv : décidément tu n'es pas inspiré par mes lectures en ce moment :-D
C'est vrai que c'est un roman qui se lit très vite, ce que je n'aime pas trop généralement mais il m'a fait connaître une personne et une artiste très attachante et j'ai aimé cette lecture;
J'essaierai à la bibliothèque, j'ai envie d'en savoir plus sur Charlotte. J'espère ne pas être rebutée par l'écriture.
@ mango : oui on découvre une artiste, ensuite je suis allée voir ses œuvres sur Internet
aifelle : rebutée n'est pas le mot, c'est très facile à lire....:-)
Je te trouve bien indulgente ;-)
@ sandrine : bah j'ai toujours une faiblesse coupable pour Foenkinos ;-)
Bonsoir cathe, du fait que ce roman ait reçu le prix Renaudot, je le note éventuellement. Je n'ai lu que La délicatesse de cet écrivain: pas impérissable. Bonne soirée.
J'ai beaucoup aimé ce roman comme tu le sais. Et à vrai dire je ne m'attendais pas à tomber si facilement dans le panneau. Une bonne surprise !
@ noukette : j'ai mis ton billet en lien :-)
@ dasola : tu as vu que les avis étaient partagés...
je ne suis pas très tentée après l'avoir feuilleté longuement, ça m'agace quand un écrivain se réfugie derrière une forme improbable j'ai toujours l'impression que c'est un peu pour masquer la vacuité du fond
@ ivredelivres : j'ai fait le pari de la sincérité pour Foenkinos... :-)
Tiens, tu es moins emballée que d'autres sur cet ouvrage. Il me fait très envie tout de même !
@ sylire : tu nous donneras ton avis :-)
Une courte quête qui va s’avérer un peu frustrante (je suis d'accord avec toi) car il n’est pas aisé de faire ainsi connaissance avec une jeune personne ayant laissé si peu de choses et si peu de famille derrière elle.
Quelques gouaches : c’est toute ma vie, dira-t-elle à la personne à qui elle les confie.
Quelques courtes et plaisantes digressions également, c’est l’un des charmes discrets des bios romancées : Schubert, la Conférence de Wannsee, …
Une lecture agréable, en dépit du sinistre sujet, même si l’on ne voit pas ce qui pouvait justifier le Renaudot, mais ça c'est une autre histoire !
@ BMR : tu exprimes bien ce que j'ai ressenti moi aussi :-)
Un livre qui divise mais qui a le mérite de faire connaître Charlotte Salomon.
@ albertine : oui, pour ma part je ne la connaissais pas !