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fabre dominique

  • Les types comme moi. - Dominique Fabre (Fayard, 2007)

    medium_9782213631424.2.gifJ'avais fait un commentaire enthousiaste de son dernier roman, "La serveuse était nouvelle", car j'avais été enchantée par ce style fluide qui permettait de donner vie à une existence morne et répétitive d'un garçon de café. Avec ce nouveau roman je suis ravie car j'ai l'impression de lire la suite de cette vie. Pourtant le héros n'est pas le même, il est dans un bureau, mais l'atmosphère est la même.

    Un homme ayant passé la cinquantaine (éléments autobiographiques ? ), n'ayant pas de problèmes particuliers de travail ou d'argent, voit passer sa vie, une vie ordinaire faite de solitude et de quotidien. Le passage d'un ami d'enfance ravivera des souvenirs oubliés, dans une banlieue (Asnières-Gennevilliers,..) désormais méconnaissable.

    Ces gens ordinaires, Fabre en fait des héros de romans par la magie d'une poésie mélancolique à laquelle je suis très sensible. Cette fois un peu d'optimisme viendra éclairer cette vie non pas sombre mais sans couleurs : la rencontre sur Internet d'une femme avec laquelle une seconde chance va peut-être pouvoir donner une lumière douce. Ou comment un roman peut, par mots feutrés, donner à voir la vie comme elle va.

     
  • La serveuse était nouvelle. - Dominique Fabre (Fayard, 2005)

    Vous êtes-vous jamais demandé à quoi pense un garçon de café pendant qu’il va et vient, écoute l’un, sert l’autre et approuve le troisième ? Que de confidences recueillies, de morceaux de vie attrapés au vol ! Et sa vie à lui, quelle place a-t-elle encore parmi toutes ces existences ? A 56 ans, Pierre, déjà héros de "Mon quartier", se fond dans la vie des autres, sa solitude lui est familière et il fait partie du quartier comme son café et le kiosque à journaux.

    Dominique Fabre propose un tableau de la banlieue parisienne, près de la gare d’Asnières, avec des mots justes et sensibles. Son livre se lit d’une traite et, bien qu’il ne vous emmène pas dans des pays lointains pour des aventures exotiques ("Le Matricule des Anges" écrit très justement de lui qu’il préfère "plonger en soi plutôt qu’explorer d’improbables fictions"), il vous bâtit un monde en soi, et la littérature c’est çà !