Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Un doux parfum de mort . - Guillermo Arriage (Phébus, 2003)

9782752901293.jpgLe Mexique au Salon du livre 2009

Changement d'atmosphère après le roman de Padilla, cette fois nous sommes bien au Mexique dans un petit village de la campagne profonde. Dans ce village tout le monde se connait et surtout tout le monde sait tout sur tout le monde et les bavardages vont bon train. Aussi, quand Ramon, le jeune homme timide et rêveur qui tient l'épicerie/bar, arrive le premier sur les lieux du crime, tous les regards sont tournés vers lui. Oui il connait cette jeune fille, elle s'appelle Adela et venait de temps en temps faire des courses chez lui. Oui il la prend dans ses bras pour la mettre sur la charrette et l'amener dans l'école. Qui le premier a murmuré qu' il était son fiancé ?? On ne sait pas, mais Ramon n'ose pas démentir et il est tout de suite au centre des discussions du village, et au village on sait ce qu'il faut faire : venger cette mort. Et la victime est toute trouvée : le Gitan. Il vient régulièrement au village, donc c'est certainement pour voir ou essayer de voir une femme, et sans doute Adela. Ramon ne peut pas reculer sous peine de passer pour un pleutre et ça c'est hors de question !

Décidément ces auteurs mexicains sont doués pour accrocher le lecteur, dans des genres différents ! Ici c'est à la fois une chronique villageoise, un vaudeville (car il y a bien des histoires d'adultère mais pas toujours celles que l'on croit) et un roman très noir. Ce petit monde est décrit de manière impitoyable, les villageois se montent la tête, le policier local ne veut d'ennui avec personne, Ramon n'ose pas dire que tuer le Gitan lui répugne,.... Rien de positif dans ce roman mais le rythme est vif, l'auteur a de l'humour, et c'est tellement noir que l'on se demande comment ça va finir... Je ne dis bien sûr rien sur la fin, comédie ou tragédie..., mais j'ai enchaîné avec Escadron guillotine du même auteur, pour voir jusqu'où il peut aller...

L'avis tout aussi enthousiaste de Jean-Marc Laharrère

Commentaires

  • Celui-ci me dit bien... Mais j'ai un peu peur que ça frise parfois le grand guignol. Dis-moi que je me trompe... :)

  • @ incoldblog : non, c'est le suivant, "Escadron guillotine" qui le frisera.... mais avec quand même une grande réussite :-)

  • Il y a un truc bizarre : Google reader me signalait hier ton billet sur Paco Ignatio Taibo et je ne voyais qu'une demi ligne, aujourd'hui il me le signale entier mais il n'est pas sur ton blog : ????

  • @ ys : hi hi......en fait quand j'ai fait mon billet hier, au début je m'étais trompée, je l'avais mis "à publier maintenant" alors que je voulais le programmer pour la semaine prochaine....:-DD
    Tu le verras donc bien en entier mais... en fin de semaine prochaine ;-)

  • oui, un grand bouquin et le meilleur d'Arriaga d'après moi, même si L'escadron guillotine est pas mal dans son genre. Je ne sais pas si tu as lu le troisième, Le bison de la nuit, mais je le trouve en cran en-dessous des autres.

  • @ jeanjean : non je n'ai pas lu le 3è mais j'ai vraiment adoré ces deux-là !

Les commentaires sont fermés.