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L'analphabète. - Agota Kristof (Zoé, 2004)

Dans ce tout petit livre, Agota Kristof évoque des moments très intimes de sa vie, ceux où elle a dû changer ce qui est le plus profondément enfoui en nous : la langue. Ce récit s’intitule « L’analphabète » parce qu’elle s’est considérée comme telle quand elle est arrivée en Suisse après s’être enfuie de Hongrie en 1956 pour des raisons politiques. Elle a appris assez vite à parler français mais a dû prendre des cours pour le lire et l’écrire car elle était « analphabète » disait-elle ! De brèves évocations des langues ennemies qu’ont été pour elle le russe et l’allemand (la Hongrie avait été occupée par l’Allemagne pendant la guerre, puis par la Russie) montre les difficultés qu’elle a eues à apprivoiser une nouvelle langue, difficultés bien surmontées puisque c’est en français qu’elle est devenue écrivain avec, notamment, la célèbre trilogie » Le grand cahier ».

Commentaires

  • Bonjour Cathe,
    Ton texte me renvoie à deux choses, effectivement le rejet de la langue russe d'un hôte roumain lors de mon tour rapide en Roumanie. Mais surtout à le confronter à un texte de Valérie "Ce qu'il y a de plus profond en l'homme, c'est la peau… En tant qu'il se connaît." Si je t'en parle, c'est que c'est le sujet d'une expo très intéressante qui doit encore être ouverte au musée des Beaux-arts de Valenciennes (non, je n'ai pas lu Valéry…). Mélange - rapprochements d'œuvres contemporaines et de pièces du musée. Un seul regret, un manque de place et de moyens pour explorer plus profondément le sujet, j'aurais aimé retrouver d'autres travaux, découvrir plus d'œuvres, que l'on sentait pouvoir se profiler. Plus qu'un détour, un déplacement à faire. Sinon un catalogue à rechercher.

  • Petit bémol en ce qui concerne L'analphabète : la longueur du texte, soit une soixantaine de pages. N'aurait-il pas été plus intéressant d'inclure cet essai à même un recueil ?

  • C'est vrai que c'est un peu court !

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