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Harry Potter et le Prince de Sang-Mêlé. - J.K. Rowling (Gallimard, 2005)

C'est toujours difficile de s'extirper du monde d'Harry Potter. Pendant une semaine on vit au rythme de Poudlard, des cours de potions magiques et de défense contre les forces du mal, et on est tout étonnés quand nos enfants nous demandent de leur faire réciter de l'histoire-géo !

J'ai trouvé ce volume particulièrement intéressant justement parce qu'il n'y avait pas trop "d'effets spéciaux". C'est l'avant-dernier de la série, on se doute que le dernier va être très fort, aussi celui-ci met peu à peu en place des éléments. Harry grandit, il réagit de plus en plus en adulte, il comprend que grandir c'est devoir être seul et prendre seul des décisions.

En fait, quand on le termine, on n'a qu'une hâte : que le dernier volume paraisse ! Comment l'auteur va-t-elle terminer cette série ? Le duel Voldemort-Harry est inévitable et la victoire de Harry est attendue, mais observons le dénouement de deux autres séries similaires, "Le Seigneur des Anneaux" et "A la croisée des mondes". Dans les deux, même si l'honnêteté, la droiture, l'innocence et la jeunesse triomphent du "mal", c'est toujours au prix de douloureux sacrifices (un peu comme dans la vie...).

Non, franchement, J.K. Rowling, comme Tolkien et Pullman, ne créent pas un monde caricatural où tout serait soit blanc soit noir. Bien sûr le thème en est le combat du Bien contre le Mal, bien sûr le fil conducteur est la magie, mais les personnages sont suffisamment bien caractérisés pour pouvoir rappeler bon nombre de personnes réelles et pour permettre aux lecteurs à la fois de rêver et de s'identifier. Que demander de plus à un roman d'aventure pour la jeunesse ??......

 

Commentaires

  • J adoreeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeuh !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! il est HYPER GENIAL

  • Certes, cette série n'est pas si caricaturale que çà, mais il n'y a pas de véritable ambiguité sur le Bien et le Mal (il serait d'ailleurs intéressant de définir ce que l'on entend par là, sur quoi l'on se base pour l'un et l'autre), les méchants sont parfaitement identifiables et le méchant suprème, Voldemort est vraiment le mal absolu. Dans la vie quotidienne, il me semble que personne n'est ou aussi bon ou aussi méchant. Il ne me semble pas non plus que dans notre monde, l'honnêteté, la droiture et d'autres valeurs, qui ne sont pas l'apanage de la jeunesse ni dans ce monde, ni à Poudlard, ni chez Tolkien, triomphent bien souvent, ou alors par des compromis et non des sacrifices, et parfois "le bien" entraîne un mal plus profond que "le mal", voyez en Irak ou ailleurs. Les adolescents comme les adultes en quête d'eux mêmes dans un monde très complexe paraissent bien être les lecteurs les plus assidus de J.K Rowling ; il est vrai aussi que le rêve est souvent plus satisfaisant que le réel.
    Enfin, pour terminer une anecdote personnelle : à Jérusalem où j'ai vécu dans le quartier palestinien, j'avais un ami qui avait le look du parfait terroriste selon l'imagerie médiatique : ray bans au mercure, barbe, femme voilée ; il faisait peur aux touristes qui emettait des commentaires effrayés sur son apparence et celle de sa femme. Il avait l'air du méchant. Pourtant, cet ami était soufi, musulman mystique et parfaitement pacifique. Il n'avait pas la même définition du bien et du mal que moi non plus et la sienne me paraissait parfois mauvaise. Et inversement. Malgré tout, nous avions développé une amitié.
    Finalement on a l'impression que Harry Potter, dans sa stratégie contre Voldemort, utilise les mêmes moyens que le mal, y compris le mensonge, pour parvenir à ses fins sans pourtant s'y compromettre, la fin justifiant les moyens. Cela rappelle la politique d'une super-puissance il y a peu, non ? De plus, le monde des sorciers est un monde fermé au métissage, au mélange, un monde qui exclut la différence ce qui n'interdit pas les excentriques comme la famille de Ron, un monde où les filiations sont claires et bien déterminées.

  • Enfin, comme tu aimes bien Don DeLillo, je te pardonne pour HP...

  • Merci Amaury de me pardonner, tu es trop bon ;-)

    Et je trouve ton analyse très intéressante (j'ai vu que tu me l'avais postée également sur Zazieweb).

    C'est vrai que l'on retrouve son âme d'enfant quand on lit ce genre de livre, et que l'on se laisse prendre par le côté "aventure" mais tu as tout à fait raison de fouiller davantage. On ne dira jamais assez combien le monde est vue de façon manichéenne par ceux qui nous gouvernent. Que la littérature jeunesse soit un peu manichéenne, c'est je crois inévitable, mais pour le reste il faut rester vigilant !

  • Bon, ce n'est qu'à la fin du dernier épisode qu'on saura vraiment jusqu'où les choses sont aussi simples ou simplistes qu'il n'y paraît (Rogue par exemple).
    Et franchement, je n'y mettrais pas ma main au feu.

  • Oui, je suis curieuse de voir comment elle va terminer la série. Pullman avait très bien réussi à terminer "A la croisée des mondes", une fin ouverte mais pas du tout Happy end.

  • c le meilleur d harry potter!!!!!!!!!!!!!!!!!!
    il é troooooooooo bien!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
    on apren plein 2 truc sur voldy!!!!!!!!!!!!!
    harry sor avec ginny!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
    et enfin harry et rogue ki se batte!!!!!!!!
    et harry pe enfin se se battre o coté 2 dumby!!!!!!!!!!!!
    et touuuuuuuuuuuuu!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
    mai sa fini mal...

  • Pour rebondir sur le début de ton post : j'ai lu les 6 tomes d'affilée, donc j'ai eu la chance de rester dans l'univers de Poudlard pendant 1 mois et demi !
    J'aime beaucoup ton blog, je reviendrai !!

  • Merci :-)))

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