Très franchement, je n'ai jamais pu lire plus de trois pages des romans de Douglas Kennedy, mais celui-là, son premier roman et seul roman policier, je pensais bien qu'il me plairait car je venais de lire Cinq matins de trop et j'étais en plein dans l'atmosphère brûlante du désert australien.
En effet, c'est tout à fait comme chez Kenneth Cook. C'est au bout du monde, il fait très très chaud, il n'y a rien à faire sinon faire attention aux kangourous et boire des litres de bière bien fraîche. C'est ce que fait Nick, journaliste américain en vacances, qui rêvait de découvrir l'ouest de l'Australie, ses vastes espaces et son désert brûlant. Après avoir acheté un combi VW, il part sur la piste. Mais attention, la prochaine pompe est à 400 km, les kangourous traversent la route sans regarder... Et, à un arrêt essence-douche-bière, il rencontre Angie, jeune Australienne costaude, qui fait du stop et monte dans son combi. Elle a du caractère, Angie, mais, ma foi, il y a aussi des avantages alors, pour quelques, jours, ils font combi commun. Jusqu'à ce que, le jour où il s'apprêtait à lui faire comprendre que leurs chemins se séparaient, .... il se réveille complètement groggy, sale et déshydraté près de sa belle Angie mais dans un village perdu au fin fond du bush et complètement coupé du monde ! Il avait bel et bien été enlevé et n'avait aucune chance de fuir de cet endroit sans route carossable et où tout le monde le surveillait ! Mais essayer de partir est sa seule chance de ne pas devenir fou...
Vous aurez compris que, quand on commence ce polar, on a beacoup de mal à s'arrêter. La situation cauchemardesque du héros vous pousse à continuer (même après minuit, eh oui Cuné) (it's a private joke...) pour voir jusqu'où ça va le mener. Si vous ne l'avez pas lu, allez-y, le bonne soirée est garantie !