Pour le narrateur tout va bien. Son couple (il s'entend bien avec sa femme), ses enfants (ils réussissent bien dans la vie), son boulot (il travaille dans un cabinet d'architecte), ses amis (Edouard et sa femme, des amis depuis leur vie étudiante). Bref tout est parfait sauf la douleur lancinante dans le bas du dos qui l'a pris soudainement. Il souffre à tel point qu'il va aux urgences voir un médecin. Celui-ci ne trouve rien et préfère lui faire passer une radio, puis un IRM. Toujours rien et ça lui fait de plus en plus mal. Sur le conseil de quelqu'un, il va chez une magnétiseuse qui lui dit qu'elle ne peut rien pour lui car le mal est plus profond, c'est un mal être. Et en effet assez rapidement tout ce qui allait bien dans sa vie se défait....
J'espère que ce début suffira à donner envie d'en savoir plus. En tout cas je conseille à tous les lecteurs et lectrices (à la maison tout le monde l'a lu, moi / mari / fils de 19 ans) qui aiment l'introspection mâtinée d'humour, façon Woody Allen, de le découvrir. C'est une plongée dans l'intime dans laquelle on peut tous se reconnaître avec ses petites réflexions percutantes, ses traits d'humour acérés et ses accès de désespoir / tendresse / lucidité / témérité (barrer la mention inutile). Je dois être la seule blogueuse francophone à ne pas encore avoir lu La délicatesse mais j'avais découvert Foenkinos avec Les souvenirs, magnifique hommage à ses grands-parents avec "cette petite musique particulière qui sait parler de choses graves avec délicatesse et humour", et ce dernier livre est dans la même lignée.
Emeraude est complètement de mon avis !