Le Mexique au Salon du Livre 2009
Bien que ce roman ne soit pas publié dans une collection policière, c'est bien d'un polar très noir qu'il s'agit. La toile de fond, Mexico, ses bas-fonds, ses immeubles crasseux, ses ruelles sombres. Ses héros, Ramirez, un voyou au couteau facile qui trempe dans des histoires de drogue et détrousse ou élimine les imprudents. Rebecca, sa soeur. Et Johnny, adolescent, qui suit le chemin de Ramirez tout en le haïssant.
L'atmosphère sordide de l'histoire est extrêmement bien rendue et bien sûr l'image que l'on retient de Mexico n'est pas du tout la carte postale habituelle pour touristes. La force de l'histoire vient du sentiment de tragédie implacable qui acccablent les personnages sans qu'aucun espoir ou aucune porte de sortie puisse apparaître. En revanche j'ai été gênée par la construction assez tortueuse de l'histoire, ou peut-être aurais-je dû le lire d'une traite pour ne pas m'y perdre ;-)
C'est en tout cas une vision très noire du Mexique, comme d'ailleurs à peu près dans tous les romans mexicains que je viens de lire. Mais une collègue a lu Une vie conjugale de Sergio Pitol qui est noir mais très drôle (l'histoire d'une femme qui essaie de tuer son mari par tous les moyens mais sans réussir !...)
Commentaires
Je me souviens l'avoir lu à sa sortie et ne pas avoir totalement accroché... En tout cas, à part le titre, il ne m'en reste plus grand chose...
@ ICB : c'est vrai que c'est surtout un roman d'atmosphère, donc il ne va sans doute pas m'en rester grand-chose....
Je suis dans mes commandes de livres mexicains pour la bib : merci pour toutes tes précieuses lectures, une vraie collègue !
@ ys : et attend, un des meilleurs c'est celui que je programme pour lundi :-)
Pas vraiment tentée par celui-ci !
Bonne fin de semaine Cathe ! :-)
Eh bien, pour le moment tous les livres que tu as lus sont noirs, très noirs! Encore merci en tous cas pour cette sélection d'auteurs mexicains : j'ai vu que La Différence avait publié une anthologie intitulée "Cent ans de littérature mexicaine". J'ai commencé à voir si les auteurs cités étaient publiés en France et pour le moment, le résultat est plutôt décevant...
@ lapinoursinette : en fin de compte il y a assez peu d'auteurs mexicains traduits. Et parmi les auteurs présents au Salon, il y a pas mal d'auteurs de poésie (donc quand même pas faciles à proposer à nos lecteurs...)
Je commence à lire Volpi et Rulfo, pas gais mais quand même moins noirs ;-)
Et Laurent -A l'ombre du cerisier doit être en train de lire des Carlos Fuentes.