J'avais été complètement séduite par Le bourreau de l'amour du même auteur et j'avais hâte de lire ce récit sous-titré Contes de psychothérapie.
En commençant ce livre, je me suis demandée, en bonne bibliothécaire-qui-classe-ses-livres si je devais le mettre en psycho ou en roman. En effet ça commence comme Le bourrreau de l'amour par des séances de psychanalyse menées par un certain "Irv" qui est visiblement l'auteur lui-même. Il a toujours son extraordinaire talent qui nous permet de suivre une thérapie comme si c'était un polar !
Pourquoi Irène reste-elle bloquée sur sa situation, pourquoi n'accepte-t-elle pas l'aide d'Irvin pour tenter de surmonter son deuil, quel est l'événement ou le rêve qui va la faire évoluer, pourquoi a-t-elle des réactions aussi imprévisibles ?
Et Paula, qu'est-ce qui qui lui donne cette extraordinaire énergie pour aider les autres malades, mais pourquoi tout à coup se détache-t-elle d'Irvin, pourquoi lui en veut-elle, comment va-t-elle vivre cette rupture ?
Le récit qui exprime le mieux l'humour de son auteur est celui de Myrna. D'ailleurs le thérapeute ne s'appelle plus Irvin mais Ernest... La thérapie de Myrna n'avance absolument pas, elle se montre étrangère, ne s'implique pas, ne raconte rien. Jusqu'au jour où elle s'anime, pose des questions, avance réellement. Ernest, d'abord embêté car il lui a fait une réflexion maladroite et blessante, pense que cette réflecion a été salutaire. Je vous laisse découvrir ce qui l'a fait changer... Ou comment le thérapeute doit se montrer modeste sur son rôle...
Et le dernier récit est véritablement un conte et mérite que ce livre soit réellement classé dans les romans car cette fois c'est un récit quasi fantastique que nous propose l'auteur, avec une telle force qu'on se surprend à être effrayé, puis à douter, puis à rire !
Bref je l'adore ce Irvin Yalom et, heureusement, je n'ai pas encore lu ses trois autres livres :-)
Commentaires
Le voilà le premier coup de coeur de la rentrée ? :)
@ laurent : coup de coeur, peut-être pas. J'ai beaucoup aimé mais ça ressemble beaucoup au "Bourreau de l'amour" !
Chat me tente bien !
Echaudée par un précédent roman de cet auteur...
Hongrois rêvé, mais nan, c'est juste un psy...
@ tamara : essaie :-)
@ cathulu : ah bon, lequel ?
@ LVE : ch'est malin ;-)
C'est bien ce que je craignais : que ça ressemble au Bourreau de l'amour (qua j'ai beaucoup aimé) . Je le lirai mais je vais attendre de le trouver en biblio...
Tiens une belle idée de cadeau pour quelqu'un que j'aime beaucoup...
Merci Cathe
@ papillon : tu as raison
@ jean-françois : tu me diras si ça lui a plu
Bonjour, une surprise pour toi! Va voir mon blog ou http://en-lisant-en-voyageant.over-blog.com/article-23291894.html
Bonjour,
Histoire de faire celle qui ne copie pas sur Keisha, je vais varier la formule et dire qu'une bonne nouvelle t'attend sur mon blog !
Comme Cathulu, alors j'hésite...
@ keisha et armande : merci beaucoup :-)
@ moustafette : à toi de voir ;-)
On m'a offert le bourreau de l'amour mais ça ne me tentait que très moyennement. Je vais y jeter un second coup d'oeil ;)
Comme toi, j'ai trouvé ce recueil prodigieusement intéressant , toutefois je lui donne une note supérieure au "Bourreau de l'amour" au vu d'une profondeur que le premier n'avait pas. Sans doute est-ce dû au cotoyement de la mort partout présente en ces nouvelles?
@ praline : essaie :-)
@ sybilline : comme toi j'adore cet auteur, mais je crois que tu en as lu davantage que moi
Ma biblio n'a pas ce titre-là mais elle a "Le bourreau de l'amour". En fait, j'ai peur de ne pas accrocher (la psychanalyse et moi, ça fait deux !) alors il vaut mieux que je découvre cet auteur en empruntant un de ses livres :)
brrrr, pardon pour les adeptes du chat hongrois par avance ... j'aime les écrits des grands psychanalystes, j'aime les chats et j'aime la hongrie (nettement moins les malédictions). mais là, non, non, non, les deux premiers contes oui, riches et bien écrits mais plus la lecture avance et plus je me suis sentie applatie par l'extraordinaire égo de Yalom et le sentiment très désagréable que ce monsieur est peut être un excellent psychanalyste mais qu'il est surtout très très content de lui. dommage, ça laisse un goût amer.
@ ana : c'est vrai qu'il a un ego surdimensionné.... mais je lui pardonne ;-)