Little Miss Sunshine (Jonathan Dayton)
Ce film fait partie de ceux que j'avais ratés à la sortie et que je voulais absolument voir (heureusement qu'il y a à proximité des cinémas Art et Essai qui passent autre chose que les nouveaux films !). En effet c'est vraiment une réussite !
Sous couvert d'un road-movie en combi Volkswagen pour aller à un concours de beauté pour enfants en Californie, l'auteur nous offre un portrait corrosif de la société américaine ! Le père qui essaie de commercialiser sa méthode "Parcours vers le succès en 9 étapes" ; le grand-père héroïnomane ; l'oncle spécialiste de Proust et homosexuel dépressif ; l'adolescent qui a fait voeu de silence ; Olive, 8 ans, qui se voit reine de beauté ; et la mère qui essaie de faire marcher tout cela ensemble ! Les voilà tous partis pour la Californie !
Les péripéties tragi-comiques qui parsèment le film et nous font franchement rire, cachent une violente critique de la société américaine, de son intolérance, de sa soif de réussite à tout prix et du mal de vivre engendré par toutes ces contraintes. Les comédiens sont tous excellents, les personnages sont fouillés, les dialogues incisifs. Vraiment c'est un film à voir absolument !
Commentaires
Et que j'ai raté !!!
Pour un cinéphile comme toi, ça m'étonne !
Merci Cathe, j'y fonce (ça passe encore à Paris) !
little miss sunshine est un petit joyaux dans l'univers du cinéma, on ne peut que s'enthousiasmer pour cette famille tout à fait athypique, composée de personnages plus déjantés et émouvants les uns que les autres.... la séquence du concert est hilarante !!!
Je vois que Nicolas est d'accord avec moi :-)
J'ai trouvé ce film génial : tant par le jeu des acteurs que par la critique de la société US... j'en parle dans mon blog aussi, et il m'a inspiré une petite diatribe sur l'intolérance ambiante et les histoires de murs entre sociétés...
et ça vient de sortir en DVD ...
La petite Sunshine nous emmène sur les routes US vers la Californie avec sa famille de doux-dingues (un oncle homo & suicidaire, un grand-père shooté à la coke, une mère divorcée, un frère autiste volontaire, un père looser éternel, ...).
Mais Jonathan Dayton et Valerie Faris (les réalisateurs) ont décidé que les perdants (du moins ceux qui roulent en minibus jaune) seront les gagnants et tout est bien qui finit (presque) bien.
Un petit film bien sympa et un plaisir à ne pas bouder : la salle éclate de rire du début jusqu'à un final vraiment pas possible.