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Le pays des cerisiers. - Fumiyo Kouno (Kana, 2006)

medium_paysdescerisiers.jpgC'est son éditeur qui a demandé à Fumiyo Kouno d'écrire une histoire sur Hiroshima. Elle habitait cette ville mais ne faisait pas partie des "hibakusha" (nom donné aux victimes de la bombe A). Elle avait compulsé plein d'archives sur le bombardement d'Hiroshima, lut des témoignages sur les victimes de la bombe, mais n'avait encore jamais eu le cran d'écrire une histoire sur le sujet. Voilà qui est fait avec ces deux récits.

 

"La ville du Yunagi" se situe à Hiroshima dix ans après la bombe. Des commémorations sont prévues pour que ne recommence jamais cette tragédie. Minami travaille dans un atelier de confection, vit avec sa mère et est courtisée par un collègue. Pourtant elle ne réussit pas à vivre normalement, les images du bombardement la hantent depuis ce jour où son père et sa soeur sont morts. Les défunts l'accompagnent, l'empêchant de vivre sa vie et l'attirant même vers eux inéluctablement à cause des effets secondaires de l'irradiation.

 

Dans "Le pays des cerisiers", l'histoire se déroule trente ans plus tard et se concentre sur Nanami, une petite fille dont la relation de parentée avec Minami sera révélée au fur et à mesure. Puis une dernière partie qui se déroule de nos jours permet de retrouver les victimes de la bombe et leurs descendants et Nanami devenue adulte, qui se retourne sur medium_paysdescerisiers2.jpgcinquante ans de vie familiale marquée par les effets de la bombe.

 

Contrairement à "Gen d'Hiroshima" (que je n'ai pas encore lu) qui décrit le bombardement lui-même, ce manga montre la vie après et les conséquences de la bombe sur la vie quotidienne et les habitants de la ville. Ce sujet difficile est traité avec délicatesse par un auteur qui souhaite que l'on puisse en parler sans tabou au Japon et dans le reste du monde.

Commentaires

  • Sur ce thème Gen d'Hiroshima (en 10 tomes et seulement 9 en français pour l'instant je crois), est particulièrement rude en effet. Keizi Nakazawa est un témoin direct de la bombe (il a perdu son père, sa mère et un frère) et malgré une erreur historique relevée par l'éditeur puisqu'il accuse directement Einstein (une dizaine de pages documentaires dans chaque volume), nos sommes plongés dans l'horreur dès le tome 1 avec l'explosion de la bombe (j'ai même cru qu'il en avait rajouté... malheureusement non). Les 9 autres tomes retracent le parcours de cet enfant d'une dizaine d'années, Gen, jusque dans le Japon des années 50 et de sa difficile reconstruction aussi bien physique que morale. C'est un témoignage remarquable... Je laisse passer un peu de temps et j'ouvrirai donc le Kouno.

  • Oui, j'avais apporté chez moi "Gen d'Hiroshima" mais j'ai renoncé pour l'instant à le lire ! Trop dur ! Merci pour ton commentaire.

  • Bonjour, Cathe
    J'ai lu que tu n'arrivais pas à mettre de commentaire chez moi ? Est-ce toujours le cas ? Il y a bien une "Cath" mais sans "e" ???

    Sur ce billet, je partage bien le commentaire de Laurent. Gen est superbe (je me suis arrété après le tome 4 ou 5, je ne sais plus). Mais hormis les deux premiers on aborde bien l'après bombe. Quelques temps après j'ai vu en DVD "Pluie noire" d'Imamura qui aborde le même sujet avec autant de réussite.
    Quant au " Pays des cerisiers", je suis resté plus circonspect après la lecture. J'ai trouvé le rythme un peu décousu et l'émotion un tantinet plus froide...
    à relire, peut-être plus tard...

    P.S. : je t'ajoute dans ma liste de liens, ouais, je suis bien par ici...

  • Bonjour, Cathe
    J'ai lu que tu n'arrivais pas à mettre de commentaire chez moi ? Est-ce toujours le cas ? Il y a bien une "Cath" mais sans "e" ???

    Sur ce billet, je partage bien le commentaire de Laurent. Gen est superbe (je me suis arrété après le tome 4 ou 5, je ne sais plus). Mais hormis les deux premiers on aborde bien l'après bombe. Quelques temps après j'ai vu en DVD "Pluie noire" d'Imamura qui aborde le même sujet avec autant de réussite.
    Quant au " Pays des cerisiers", je suis resté plus circonspect après la lecture. J'ai trouvé le rythme un peu décousu et l'émotion un tantinet plus froide...
    à relire, peut-être plus tard...

    P.S. : je t'ajoute dans ma liste de liens, ouais, je suis bien par ici...

  • Merci pour ton message Malaurie. Cà y est, j'ai mis un message sur ton blog (sans problème d'ailleurs.....)

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