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  • Le petit livre de septembre . - Christian Estèbe (Finitude, 2008)

    get_photo.jpgL'auteur se retrouve, un peu par hasard, documentaliste dans un collège près de Montauban, en contrat-emploi-solidarité. Lui qui a quitté l'école il y a longtemps, retrouve le rythme scolaire, les profs, la cour de récréation... Et, parce qu'il ne ne sent pas faire partie du corps des professeurs, il se permet d'autres relations avec les élèves. On les traite comme un troupeau à garder dans un chemin droit et unique, lui les écoute, essaie de susciter quelques idées de lecture, des réflexions, un peu d'humanité et d'amitié. Ce n'est bien sûr pas ce qui lui est demandé mais il ne peut pas séparer ce qu'il est, un écrivain, et le travail qu'il fait dans ce collège. Les relations se nouent, les visages s'éclairent. Il aura réussi pendant cette année à changer la nature des relations entre adultes et élèves et même si ce n'est pas grand-chose, ce n'est pas rien non plus...

    L'écriture, sobre et poétique, permet d'aborder ces moments avec beaucoup de pudeur et de tendresse. Les profs sont parfois un peu facilement "catalogués" par l'auteur, mais l'ensemble est une bouffée d'air frais dans ce monde du collège. Pennac, Delerm et Grainville, profs et écrivains, sont cités en exemple. Un écrivain peut apporter beaucoup de choses aux adolescents, et l'auteur essaie de leur apporter ce qui peut les aider à grandir et à comprendre.

    C'est grâce à mon libraire, "Un ange passe", 16 rue du Général Leclerc à Versailles que j'ai lu ce petit livre à la jolie couverture quadrillée comme un cahier d'écolier, merci à lui.

     L'avis, tout aussi positif, de Marc Villemain.

    Un extrait : "Je n'ai appris que ce que je voulais apprendre, j'ai rusé avec le système des bons points, j'ai trouvé seul les livres dont j'avais besoin pour vivre, je les ai lus seul et seul j'ai compris les trésors qu'ils recelaient".