Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

chainas antoine

  • Aime-moi, Casanova. - Antoine Chainas (Folio policier, 2010)

    9782070427857.jpgJe tire ce blog de son sommeil estival pour faire ce billet que j'avais promis à Babelio / Masse critique...

    Milo Rojevic, dit Casanova, est un policier trash, qui flirte avec la loi, si j'ose dire, pour assouvir sa passion dévorante : le sexe et les femmes ! (le premier avec les secondes...). Tout est soumis à ses désirs, sa vie personnelle bien sûr, son échec conjugal, mais aussi sa vie professionnelle puisqu'il a l'habitude de laisser tout faire à son collègue, Giovanni, pendant qu'il vaque à ses occupations. Mais celui-ci a disparu depuis plusieurs jours alors qu'il était sur une affaire difficile, et c'est lui que son chef charge de retrouver Giovanni. Il ne peut pas dire non, pour une fois il ne peut pas reculer. Il doit maitriser ses pulsions et refaire pas à pas le chemin qu'a pris son collègue pour remonter les traces de cette affaire qui l'amènera de bagarres sanglantes en échanges de coups de feu et en perversions sexuelles...

    Antoine Chainas fait partie du trio des nouveaux auteurs de romans noirs français, avec Caryl Ferey et Doa, et j'avais hâte de découvrir un de ses romans. Je dois dire que je suis perplexe. Certes le terme noir est approprié puisque les descriptions de la société, de la police, des états d'âme de Milo, tout nous entraîne aux confins les plus sombres de l'âme humaine. Désirs exacerbés, passions violentes, revanches, drogue, blessures volontaires, sexe trash, .... On est pris dans cette tourmente qui ne s'arrête qu'avec la fin du récit. Mais bien qu'habituée aux violences de certains romans noirs, ceux de Ferey notamment, j'ai trouvé celles-là quand même trop complaisantes. Là où Ferey met en scène des scènes très dures mais qui sont la conséquence d'une societé elle-même très dure, Chainas présente des scènes à la limite du soutenable et sans que le dénouement apporte un quelconque apaisement ou une quelconque explication.

    Je viens de relire le billet de Papillon et je suis complètement d'accord avec elle ! Sans doute nous faudra-t-il un autre livre de Chainas pour mieux l'apprécier !

    En tout cas merci à Babelio / Masse critique pour la lecture

     

    Critiques et infos sur Babelio.com