Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

La longue marche : T.3 : Le vent des steppes. - Bernard Ollivier (Phébus, 2003)

vent des steppes.jpgAprès la Turquie et l'Iran, les deux prochains voyages de Bernard Ollivier sur la Route de la Soie se situent en Chine. 6.000 km (parcourus en deux fois) dans un pays dont on ne parle pas la langue, c'est difficile, et ces deux derniers voyages sont certes marqués par de magnifiques paysages, mais leur manquent les merveilleuses rencontres qui avaient émaillé les deux premiers récits. Notre marcheur est nettement moins motivé qu'au début et il se surprend à douter de l'intérêt de son projet. A quoi bon faire tous ces km s'il n'y a pas les échanges qu'il aime tant. Mais peu à peu le plaisir de la marche reprend le dessus et malgré tout il réussit à clore ce périple et, après la traversée de deux déserts et de plusieurs sommets, il réussit à atteindre son but, Xi'an.

Pour clore ce beau périple en compagnie de Bernard Ollivier, je lui laisse la parole. "Quelque chose, une force plus grande que moi, me porte en avant. La curiosité ? Sans doute, mais je crois deviner que là n'est pas mon premier moteur. Plutôt le désir de me retrouver seul, parce qu'en cette solitude résideraient moins de mensonges, moins de grimaces sociales, plus d'intime vérité ; plus de présence, aussi, au vaste mystère du monde, plus de disponibilité à l'heure miraculeuse des rencontres. Mais il faudrait alors que le voyage soit sans fin, qu'il soit la vie même, non une parenthèse, si longue fût-elle, dans le cours de la vie..."

Commentaires

  • Quand est-ce que tu pars ? fais-moi signe, je t'accompagne !

  • @ moustafette : :-)

  • finalement, tu auras terminé cette épopée avant moi : je suis toujours perdue dans ce 3e volume. mais je lis vraiment très peu en ce moment...

  • @ papillon : ce 3è volume est moins passionnant que les autres car l'auteur, à cause de la barrière de la langue, fait moins de rencontres. Mais son cheminement (à tous les sens du terme...) reste attachant :-)

Les commentaires sont fermés.