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La chambre des parfums. - Inderjit Badhwar (Le Cherche Midi, 2004)

medium_9782749101958.gifCe roman autobiographique de Badhwar est ma première déception en littérature indienne. La quatrième de couverture était pourtant alléchante. L'auteur, né en Inde en 1940, s'est installé aux Etats-Unis où il est devenu journaliste. Là-bas il a vécu la révolution des années soixante qui était à l'opposé des valeurs de son pays natal. Société figée en caste d'un côté, liberté extrême de l'autre. Religion omniprésente d'un côté, mise à bas de toutes les valeurs de l'autre. C'est à la mort de son père, dans cette "chambre des parfums" qui lui rappelle tant de souvenirs, qu'il essaiera d'apaiser le conflit intérieur qui n'a cessé de le hanter.

Le sujet, très intéressant, est desservi par une écriture journalistique extrêmement banale. Quant à la construction du livre qui multiplie les découpages et les sauts dans le temps, elle est très gênante pour la lecture. Pour faire référence au post de Cuné, je pense que je peux dire que je n'ai pas aimé ce livre à cause du style défaillant et de la construction alambiquée, mais que le sujet est toutefois intéressant ! (pas trop méchante ma critique.. et puis ça m'étonnerait que l'auteur lise mon blog ;-)))  )

Commentaires

  • On ne sait jamais ! (pour l'auteur !!!) :-)
    Peut-être est-ce un peu la faute d'une traduction approximative ? la littérature indienne implique une telle fantaisie que ce n'est pas toujours évident de trouver les équivalents en français. Bon, tant pis, si c'est ta 1ère déception, y'a pas mort d'homme non plus ! ;-))
    Là j'apporte ma pièce à ton édifice : je termine la lecture d'un petit bouquin de Vaikom Muhammad Basheer "les murs et autres histoires (d'amour)" : très drôle & caustique. (chez zulma, 2007).
    Bizz, Cathe ! ;-)

  • Merci pour ton titre Clarabel. J'attends ton post détaillé.

    Pour les autres romans indiens traduits, je n'avais pas eu de déception (que ce soit d'ailleurs traduit de l'anglais, de l'hindi ou du bengali) . Mais cette fois l'auteur est journaliste davantage qu'écrivain je pense ;-)

  • (Mais déjà au tout début de ta phrase tu as tout bon, tu dis "je n'ai pas aimé ce livre" et voilà !! Ca, c'est tout bon !! C'est ton droit absolu !! Au lieu de : "c'est mauvais, caca, tout laid" etc... ce que J'AI tendance à écrire dans un premier jet avant de me reprendre... On a le droit de ne pas aimer, moins celui d'apposer un jugement de valeur définitif. Pas plus compliqué que ça :-D)
    Je n'aime toujours pas la litté indienne, moi... ;o))

  • Allez Cuné, je vais bien réussir à t'en faire aimer un ou deux quand même ;-)))))

  • C'est quoi cette Cuné qui fait sa rebelle ?!!! :-D rhalala !!!

  • Le prochain roman indien que je vais chroniquer est excellent, Cuné tu pourras (devras ?) le lire....En plus c'est des nouvelles....

  • J'attends ça de pied ferme ! :-D

  • Allez, je ramène ma fraise dans le potager :
    deguste celui-ci
    Le pays des marées (Amitav Ghosh, 2006) pour l'écriture !!!

    et celui-là
    Les fabuleuses aventures d'un Indien malchanceux qui devint milliardaire - Vikas Swarup (Belfond, 05/2006)
    pour la légèreté...

  • Une idée de lecture pour enrichir le thème:
    "Gange,ô ma mère" de Bhairava Prasâd Gupta, chez Gallimard, collection "Connaissance de l'Orient". C'est un très beau livre qui entraîne le lecteur dans le nord de l'Inde.

  • Que de livre sur l'Inde. Moi j'aime bien. Je vais éviter celui là, mais j'ai bien noté celui de Clarabel....

  • Merci à tous pour vos suggestions :-)))

  • Je suis du même avis concernant ce livre. Il me faisais envie depuis longtemps mais lorsque je me suis plongée dans cette lecture, en juin, j'ai peiné pour arriver jusqu'au bout.

  • Et bien moi, je conseile vivement "Le vendeur de saris" de Bajwa. Mais alors vivement!

  • Et bien moi, je conseile vivement "Le vendeur de saris" de Bajwa. Mais alors vivement!

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