Ce Suisse allemand se fait rare, pourtant chacun de ses ouvrages est un petit bijou ("Canto", "Dans la maison les histoires se défont",...)
L'histoire est toujours mince. Ici le narrateur a hérité de sa tante un petit appartement à Paris. Il hésite à se l'approprier complètement, il le hume, l'apprivoise. Mais son grand plaisir est d'errer dans les rues de Paris et de retrouver dans les bars des sensations perdues, et même, qui sait, un peu d'amour et de désir.
L'histoire est ténue. C'est le style précis, léger, presque virevoltant, qui donne au récit cette merveilleuse impression d'être une invitation au voyage, un voyage parisien mais surtout intérieur.
Commentaires
En tout cas, ton commentaire donne envie de le lire.
cathe, ma pile de livres à lire s'écroule et tu m'en rajoutes
:-))))
Chère Catherine,
Je découvre ton blog et t'en félicite. A bientôt peut-être.
Pour celles et ceux qui n'ont pas lu La Fourrure de la Truite, allez-y, foncez, surtout si vous aimez la Beat Generation... Quelque part, y a un peu de ça. Je finis l'Année de l'Amour et compte lire les carnets de l'écrivain. A bientôt ! ;o)
FredoM
Merci pour ton message, FredoM. Et je note "L'année de l'amour" dans mes futures lectures...
Une autre info que tu dois connaitre Cathe, un dossier sur Paul Nizon dans le Matricule des Anges de Janvier 2006.
Chère Cathe,
Après "la Fourure de la truite" et juste avant "L'Année de l'Amour", j'avais embrayé avec cet autre roman de Paul Nizon, l'énigmatique "Stolz". Un roman initiatique fort intéressant. La comparaison entre le personnage principal (Stolz) et Vincent Van Gogh est à faire pleurer. On y lit de très belles choses. C'est un roman qui transpire, qui vit, on tourne les pages et l'on vibre. Perso, c'est un roman qui m'a profondément touché. On s'en reparlera peut-être plus longuement. En tout cas, bonnes lectures et encore merci pour tes liens, ainsi que tes commentaires, ça donne envie de lire.
Myriade et FredoM, merci pour vos messages. Paul Nizon est un auteur assez méconnu et qu'il faut faire découvrir. Parlons-en autour de nous...