8,20 g de cholestérol.-Joseph Bialot (Fayard, 2006) (07 avril 2006)

Plus connu pour ses polars et, depuis peu, pour ses bouleversants récits de déportation à Auschwitz " C'est en hiver que les jours rallongent " et " La station Saint-Martin est fermée au public ", Joseph Bialot s'essaie ici à la nouvelle. Sous des formes différentes telles que le conte, le courrier ou la fable, il fustige ici le conformisme, la consommation, la méchanceté et la bêtise.
Comme tous les recueils de nouvelles, c'est inégal. Personnellement j'ai un faible pour la lettre que Frédo-Doigts-de-Fée, (cambrioleur en prison) envoie à un inspecteur des impôts. En effet on lui reproche de ne pas avoir compté le montant de son hold-up dans sa déclaration de revenus (c'est tiré d'une histoire vraie… çà ne s'invente pas). Il précise que les personnes volées majorent le montant de leurs pertes, donc çà lèse le voleur. Et que doit-il déclarer exactement dans " Traitements et salaire " ? Et quand on lui demande son domicile, doit-il préciser qu'il est en prison pour un certain temps ?…
Quand même plutôt noires que roses, ces nouvelles peuvent se résumer par ce mot que rappelle Bialot : "Dieu aime les pauvres et donne aux riches" !

08:20 Écrit par Cathe | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : bialot joseph |  Imprimer |  del.icio.us |  Facebook |