Quand on est mort, c'est pour toute la vie. - Azouz Begag (Gallimard, Scripto, 2002) (02 décembre 2011)
Amar va retourner en Algérie. Mourad, son frère, a été tué par un chauffeur de taxi parce qu'il n'avait pas payé la course, et aller voir sa tombe au pays est le seul acte qui puisse l'apaiser. Mais Amar est universitaire, il n'est pas retourné là-bas depuis treize ans et il se sent bien loin de ce pays et de ses habitants. Pourtant pendant le long voyage en car qu'il va effectuer, il va cohabiter avec toutes sortes de personnes et c'est leur humanité à tous qui va les rapprocher.
On retrouve ici le ton plein d'humour et de tendresse d'Azouz Begag. Comme dans Le gône du Chaäba et ses autres livres, il revient sur la question des racines des Algériens vivant en France et leur tiraillement entre deux cultures.
05:49 Écrit par Cathe | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : begag azouz | Imprimer | del.icio.us | Facebook |