La longue marche : T.2 : vers Samarcande. - Bernard Ollivier (Phébus, 2001) (23 novembre 2011)
Après la traversée de l'Anatolie, Bernard Ollivier poursuit son voyage à pied l'année suivante, et cette fois il traverse l'Iran. Changement de tenue vestimentaire : malgré la chaleur accablante, il doit porter un pantalon et une chemise à manches longues. Les Islamistes ont posé une chape de plomb sur le pays et toute la vie tourne autour de la religion. Rares seront ceux (mais il y en a quelques uns), qui oseront se confier à Bernard Ollivier en les critiquant. Et celui-ci passera trois mois dans ce pays sans voir le corps d'une femme et sans voir de vêtements de couleur. Ce fut un voyage triste me direz-vous ? Pas du tout, car la tradition d'hospitalité qui était omniprésente en Turquie l'est encore plus ici ! Partout on l'accueille, on le questionne, on l'invite, on le gave, et bien sûr on refuse de le faire payer ! Les Iraniens apparaissent à l'auteur comme un peuple curieux, cultivé, attaché certes aux traditions, mais avide de nouveauté et de modernité. Bernard Ollivier sera d'autant plus regardé et interrogé car il a construit une espèce de chariot à roulettes pour porter son sac et les bidons d'eau dans le désert du Karakoum et il ne passera jamais inaperçu !
Comme dans le premier volume, celui-ci est passionnant, jamais lassant. Jour après jour on découvre avec l'auteur un pays dans son quotidien. Bernard Ollivier n'est jamais blasé, toujours enthousiaste (ce ne sera pas toujours le cas pour la suite en Chine) et aussi ouvert aux rencontres que le sont les Iraniens. C'est une magnifique voyage à pied (3.000 km cette fois encore) et une très belle leçon de vie que nous offre l'auteur !
Le billet de Papillon, tout aussi enthousiaste
05:12 Écrit par Cathe | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : ollivier bernard | Imprimer | del.icio.us | Facebook |
Commentaires
Je poursuis le voyage avec toi car après ton premier billet j'ai eu envie d'aller le refeuilleter
Écrit par : Dominique | 23 novembre 2011
@ dominique : c'est un plaisir n'est-ce pas :-)
Écrit par : cathe | 24 novembre 2011