Une séparation (réalisé par Asghar Farhadi, avec Leila Hatami, Peyman Moadi, Shahab Hosseini, 2011) (23 juin 2011)

19723476_jpg-r_160_214-b_1_CFD7E1-f_jpg-q_x-20110422_103602.jpgNader et sa femme sont en pleine séparation; Au centre, leur fille, adolescente, qui reste avec son père. Et le père de Nadir, atteint d'Altzheimer. Cette séparation a pour conséquence d'obliger Nader à engager une jeune femme pour s'en occuper, mais celle-ci est profondément religieuse, n'ose pas enfreindre le moindre précepte du Coran (toucher un homme par exemple), et cache à son mari qu'elle fait ce travail. Tout ceci aura des conséquences pour régler un problème dramatique...

Ce film est iranien, certes, et c'est aussi cette attirance pour le cinéma iranien qui donne envie de voir un film de ce pays qui a donné de belles surprises cinématographiques ces dernières années. Donc la vie à Téhéran, le poids de la religion, le vent de modernisme qui souffle, tout est là pour plaire aux spectateurs curieux que nous sommes. Mais c'est avant tout une histoire universelle qui se joue là. Certes c'est amplifié par le poids de l'Islam, des relations hommes-femmes et de la société. Mais ce sont des questions qui nous concernent tous qui sont abordées : l'amour (filial, paternel ou marital), la vérité, le mensonge, la morale.

L'intelligence et la passion mènent ce film qui pourra peut-être pour certains paraître un peu lent. En ce qui me concerne, à la fin du film on était tellement dedans qu'en sortant on discutait pour savoir ce qu'allait faire la jeune adolescente...Ce n'est qu'un film ? Ah oui j'avais oublié...

 

L'avis d'Alain

05:32 Écrit par Cathe | Lien permanent | Commentaires (7) |  Imprimer |  del.icio.us |  Facebook |